Les immigrations
Un débat anime le week end, relayé en TV et magazines.
La position de Laurent Joffrin, directeur de la rédaction de Libération, est assez claire: il n'y a pas de problème qualitatif ou même quantitatif avec l'immigration actuelle, et la France, creuset des libertés, est en train de réussir à "intégrer" (inclure?) le mouvement de population qui se déroule à l'heure actuelle.
Son discours, en gros celui de la gauche macroniste actuellement au pouvoir (elle l'est depuis longtemps), est extrêmement intéressant, non pas seulement parce qu'il s'oppose à celui du vilain Zemmour, (d'ailleurs essentiellement considéré comme un "trouillard"), mais parce qu'il est ce que croient et assument les dirigeants et responsables éclairés de la société française actuelle. Du moins ceux en charge des politiques sur la question, manifestement, sans parler des juges, des décideurs, des patrons, et des concepteurs, cela est sans doute le plus important, de la tentative de moralisation post moderne de la société, tentative (et non pas complot) d'ailleurs européenne et mondiale, socle et raison de l'attitude officielle de l'occident.
On oubliera ici Donald Trump, premier responsable occidental à se démarquer historiquement de cette doxa, on en reparlera il n'en sera que plus notre guide, notre messie, notre avenir et seul espoir etc etc. Pour l'instant, "Libération" est en charge. Le libertarisme moderne ex gauchiste maoiste, soutien de notre jeunesse libérale, devenu centriste et macroniste règne, souverain...
France terre d'immigration
La France a toujours été une terre d'immigration, selon lui. La chose est bien sur totalement fausse, et les migrations celtes du premier millénaire BC qui firent les gaulois, se rajoutèrent aux basques installés antérieurement, les ligures étant considérés comme proto celtes les firent toutes. Depuis, statu quo. La diversité française est celle de ces gens là, arrivés en petits groupes avec le temps, et chaque fois absorbés par la géographie française, seule véritable diversité de la constitution de la France. Cela concerne les normands arrivés sans femmes, les wizigoths que Clovis fit s'enfuir en Espagne, et tous les germains qui passèrent. Les romains nous exterminèrent les cimbres et les teutons à Aix et les arabes ne firent que circuler.
Il y eut les invasions germaniques avec l'arrivée des Francs, mais cela n'altéra pas sans doute vraiment le vrai fond ethnique de la vieille France. Des clans, ou tribus constituées en peuples armés, scandinaves ou germaniques n'ont pas remplacé une population estimée tout de même à 10 millions avant César (20 Millions sous Louis XIV), même s'ils la transforment culturellement.
Les Gaulois sont les "galates". Les belges furent aussi des envahisseurs celtes, tardifs cependant, et les germains sont différents, César lui même les distinguant par le Rhin... Les théories sur la distinction celte/germains sont nombreuses, les germains appelant les celtes les welches (wallons donc). Le mot "germain" serait même belge d'origine...
Bref, des invasions culturelles, mais surtout de longues sédimentations sur une base ethnique unique.
Les italiens sous Napoléon III? 3 millions vinrent et seuls 1 millions s'assimilèrent, les autres repartant.
Les européens du XXème siècle s'assimilèrent complètement (Hidalgo, Valls, Martinez pour notre malheur, pas complètement).
L'immigration africaine du XXème siècle toujours en cours et en accélération franche depuis le début des années 2000 est absolument unique dans l'histoire de la France. France terre d'immigration ? Depuis 50 ans. Elle fut pendant toute son histoire une terre d'assimilation et n'est autre chose que depuis très peu et c'est tout le problème. Le mésestimer ou pire l'ignorer est un aveuglement coupable; pire insensé et suicidaire.
Ensuite identifier immigration européenne et africaine est d'une absurdité et d'une bêtise sans nom. En réalité, la part des africains dans l'immigration n'égale celle des européens que depuis 1990, et concerne des populations radicalement différentes: des catholiques d'origines sociales variées d'une part, des musulmans ou des animistes faiblement éduqués d'autre part. Des européens blancs d'un coté, des africains de toutes les couleurs de l'Afrique d'autre part. Séparés par l'histoire et la géographie depuis toujours, les arrivants africains n'ont pas de réelle communauté de sentiment avec ceux qu'ils trouvent en arrivant. Ils souhaitent simplement faire souche en restant dans leur communautés d'origine et vivre agréablement.
Le problème est qu'ils se retrouvent, eux et leurs enfants dans un creuset collectif qui est celui de ghettos discriminés. La moitié d'entre eux, au minimum, ne s'y retrouvent pas du tout sinon dans celui d'un échec social et humain catastrophique. Perdant sur tous les tableaux, leur cultures d'origine détruites, la culture environnante occidentale inaccessible, ils inventent un mode de vie pauvrement populaire, qui affaiblit la société hôte et entérine le rejet dont il font l'objet. La moitié d'entre eux, au minimum, n'auraient pas du venir. Les meilleurs d'entre eux, si ils s'adaptent, ont appauvri les zones géographiques dont ils sont originaires et bien sur ne peuvent réussir qu'à condition de quitter à tout prix également les "quartiers" dont ils sont issus. Qui a émigré, émigrera, et on le voit bien: et pourquoi pas à destination de l'Afrique, à la toute fin?
Les influences culturelles
On parle donc de François 1er l'allié du grand turc, et l'hôte de Léonard. L'influence italienne de la renaissance caractérise la France en devenir et la construction de son état. Lui comparer l'influence culturelle du maghreb ou de l'Afrique noire, éléments phares du monde au XXème siècle est donc un élément du discours de Laurent Joffrin. Qu'un éclat de rire méprisant ne recouvre pas l'effrayante stupidité de cette assimilation historique m'étonne: livrons nous y.
Quand au grand turc, il s'agissait de Soliman le magnifique, l'apogée de l'Ottoman... On importa l'usage du harem, sans doute, et exclusivement au bénéfice des rois, et sous une forme sans eunuques. En réalité tout fut bon pour s'opposer à l'Autriche et l'alliance ne survécut pas aux traités forcés issus de la défaite de Pavie... Bien sur on fut à l'écart de Kahlenberg mais le prince Eugène en fut, et par la suite représenta brillamment l'aristocratie française.
Le dernier rêve à l'oeuvre fut celui de Napoléon III avec son "royaume arabe". Fut il plus intelligent et visionnaire que le "rêve" républicain, parfaitement cynique malgré sa volonté affichée d'universalisme ?
Hélas il fut le premier cran de la reconnaissance d'une valeur à ce qui n'en avait pas, le siècle qui suivit le démontrant. La vérité est que le monde islamique en tant que tel était mort depuis l'arrivée des Ottomans, Soliman n'ayant été qu'un feu de paille turco mongol semi barbare, incapable de faire la paix et incapable d'inventer, d'innover et de séduire, on l'a bien vu. Abruti et piétiste sous sa forme dominée, le musulman ne se réveille que pour se livrer de temps à autre à des fanatismes lamentables, qui se font écraser dans le sang. Cette religion de l'absurde n'est que quelque chose à abandonner, et le plus rapide était et sera le mieux. L'avoir laissé vivre pour mieux dominer des indigènes soumis (c'est cela l'originelle condamnation de l'"islamophobie") est une erreur atroce. Il fallait extirper ce système judiciaire débilitant au nom de la république ou ne pas s'installer, ce qui aurait été ma recommandation. L'oncle voulait coloniser l'Europe, le neveu se contenta de l'Afrique du nord, et la république se termina dans la savane. La honteuse évacuation de 62 eut le mérite de créer un précédent: les greffes impossibles n'ont pas vocation à durer. Que l'on se fasse encore tuer de temps à autre un commando dans ces contrées où il n'y a rien à faire en fait est d'une tristesse infinie.
Qui plus est, Joffrin le reconnait, comme l'immigration est pauvre et socialement défavorisée, son influence culturelle est faible. La contradiction se retourne immédiatement: les ghettos en constitution n'influencent pas: ils s'installent et règnent, les voilées prospèrent, la voilà l'influence: le religieux politique cynique contrôle son terrain. Il y a du grain à moudre, toute l'immigration est un marché à conquérir, le naïf noir, persuadé qu'on l'invite à la mecque gratos, marchant bien sur comme un seul homme vers le lieu de sa soumission.
Du fait des problèmes d'ailleurs culturels des populations nouvellement arrivées, problèmes fondamentaux liés à la fondamentale inadaptation (provisoire espèrent certains) de ces populations à la modernité en général, cause d'ailleurs de leur départ des régions d'origines, en explosion démographique et sociale; du fait donc de ce conflit avec le réel, elles sont pauvres, au chômage et en prison. Au point de couter. Et bien plus qu'elles ne rapportent: un quart de ces gens produisent des richesses, peut être moins (Zemmour dit 10%). Les autres survivent. A rebours du bon sens, l'Occident importe le tiers monde chez lui, sans raison autres qu'une sensiblerie ridicule et stupide.
Ces gens là ne sont pas nos frères, nous ne leur devons rien et ils ne doivent pas venir.
L'histoire
L'histoire fait l'objet de lectures multiples. L'optimisme de Joffrin vient de la liberté française, selon lui essentielle et qui attire des immigrés donc déjà convertis. Incapable d'imaginer ce qu'est la migration africaine, celle des peuples sans états ni société, poussés par la survie et l'histoire, attirés par les possibles et motivés par la seule nécessité de leur multiplication indéfinie, et contrainte par rien d'autre que la violence. Nul projet ni idéal: le vent de l'histoire des hommes, celui qui poussa les peuples qui nous firent, il y a si longtemps que nous l'avions oublié, tout occupés que nous étions à construire une civilisation qui semble nous lasser.
Allons au chaos ! Il en sortira bien quelque chose !
Zemmour décrit la France comme essentiellement fragile du fait de son multiple intérieur. Il est contesté par le Web, par un historien (3) refuse absolument la pluralité française, pourtant, les guerres civiles françaises furent nombreuses, et cruelles. Elles firent partir les anglais, les protestants, et aussi les pieds noirs. Les rois firent tout pour s'en prémunir, au point de constituer un état puissant et autoritaire, celui qui éborgna les gilets jaunes.
C'est cette guerre que l'on redoute. Zemmour est trouillard. Amusant de voir qu'est considéré comme courageuse la double attitude qui consiste à se cacher les yeux devant une subversion évidente (criminalités, inadaptations variées) et à refuser, horrifié, d'améliorer une situation qui se dégrade car cela supposerait action et force. La trouille se nie: elle doit au contraire de ce qui est dit être extrême et avoir déjà accompli ses ravages: on a déjà accepté les conséquences de la chose.
L'histoire a un futur, aussi: nous assistons à un déversement de populations des terres nombreuses et déshéritées vers les terres disponibles trop faibles. L'espèce humaine n'avait pas fait cela depuis longtemps. Alors que l'Europe maudite, déshéritée et en explosion démographique s'est déversée en deux siècles sur les amériques, en y détruisant tous ses empires, et en en tuant tous ses habitants, pourquoi l'Afrique maudite déshéritée et en explosion démographique devrait elle s'en priver ? Bien sur le désir ne fait pas l'affaire, et la résistance des indiens ne fut assez conséquente: qui dit que celle des natifs de la vieille Europe ne sera pas à la hauteur ? Ou pas ?
C'est d'ailleurs un peu cela le problème. On se prend à rêvasser au plumes aztèques et au désespoir de Montézuma (ah l'opéra de Vivaldi !). N'y aurait il pas une bêtise de vaincu à l'oeuvre en Europe, et qui se soumettrait à l'évitable par pure lâcheté, par pur désir de mort ? Après tout, nous en avons des choses à nous reprocher. Les horribles sacrifices humains de l'esclavage, des génocides amérindiens et juifs ne méritent-ils pas leur punition ? Et puis la planète ! Qui est responsable et qui doit être exterminé ? Les chinois ? Vous rigolez ?
Les lois
Le programme de Zemmour, celui du RN, veut changer les lois, en fait les "droits", selon lui excessifs: du sol, au regroupement familial, au mariage, à l'assistance aux mineurs, à l'asile, aux soins.
Le programme législatif d'une majorité parlementaire "de droite" aurait ainsi de quoi mobiliser l'immigration qui ne disposerait plus des moyens de continuer à prospérer. Cela suffirait-t-il ? La mobilisation de la partie de l'opinion attachée à ces droits compterait aussi, sans parler de la date (forcément tardive, vu l'état du politique actuel) à laquelle la réforme serait en vigueur. On sait déjà que sans l'addition de politiques de retours effectifs de masses conséquentes de population, l'affaire est déjà pliée et les conflits seront nombreux. LE conflit pourrait structurer l'histoire future. Le considérer sans déni est d'actualité et on ne pardonne pas à Zemmour de le faire. Est ce un appel à la violence ou bien la considération lucide de ce qu'on devrait au moins penser à éviter ?
Le refus de cette immigration pourrait donc bien déchirer le tissu social et historique français: Zemmour est un boute feu, lutter contre lui, c'est lutter pour la paix. Quelle paix ?
Une chose est sure: l'immigration n'est pas représentée politiquement à l'heure actuelle. Quand le sera-t-elle ? On sait déjà qu'un député Sikh a pu prendre à partie avec véhémence (en le traitant de raciste) un premier ministre Britannique. Le basculement de la Seine Saint Denis fera mal: une majorité d'africains y vit actuellement, le grand silence des classes dites "populaires". L'expression veut dire ce qu'elle veut dire: pour Joffrin la pauvreté n'est qu'Africaine. Pauvreté et étrangeté, voilà tout ce qu'il faut pour constituer une belle lutte de classes, largement plus belle que l'ancienne.
Il faudra s'adapter au climat (chaud), il faudra s'habituer aux couleurs de peau (variées), et aussi à une sorte de conflit d'intérêts, une sorte de conflit de civilisations. Sur notre sol.
La chose a-t-elle commencé ? Oui et non. On évoquera la longue plainte de Valérie Pécresse, présidente de la région Ile de France, obligée par la justice à faire métro et RER gratuit à des illégaux dotés comme seuls papiers d'une carte orange universelle de transport, sans parler de la carte vitale universelle leur permettant de se voir attribuer sans frais les préventions anti VIH des actes sexuels contaminants. La rage des honnêtes gens doit être méprisée et écrasée par une augmentation d'impôts nécessaire et une humiliation ainsi complète. Bien pire que le lavage des pieds, l'abaissement nécessaire du blanc est ainsi absolu. La force de sa haine, ne me dites pas que je suis le seul, s'en trouve ainsi fanatisée au plus haut point et lors du conflit, on se vengera, et pas que des migrants.
Emise par le chef de l'Etat pour flatter sa droite (comme on flatte un boeuf), l'idée de "réguler" (d'autres termes peuvent être considérés, comme "abolir", ou "foutre dans le cul des humanitaires" etc) l'aide médicale d'état, scandaleuse attribution aux immigrés clandestins déboutés du droit d'asile de la santé gratuite pour être sur qu'ils restent, révolte un rédacteur en chef parisien (5). Qu'il crève ce maudit salopard, on l'inscrit sur la liste.
Les chiffres
Les statistiques manquent et sont soigneusement camouflées autant que possible. On peut reprendre les flux, cités par Zemmour: 300K visas légaux, 100K asiles (aucun départ, débouté ou non), soit le double de l'an 2000. Stabilisés dans les années 90, ils sont supérieurs à ceux des années 60 et auront des effets majeurs.
Un minimum, sachant toute l'illégalité. Le stock s'en déduit ou pas, et là on tombe dans le grandiose et la nature exacte du "remplacement" petit, grand, et en tous cas absolument certain, le phénomène, en croissance, ne pouvant qu'aboutir à une certaine date, si bien sur on n'y met pas le holà.
On prendra Tribalat(2).
En gros: on distingue dans les projections suivant qu'on est musulman ou non, et suivant qu'on compte l'immigration courante sur la période, et aussi suivant qu'on chiffre en 2050 ou en 2080 ou les deux.
En gros, Tribalat trouve 20% de musulmans en 2050. Seulement.
70% de l'immigration serait musulmane, d'après les chiffres.
Mon estimation à moi est donc 30% d'africains en 2050 et 50% avant la fin du siècle.
Il n'y a pas le feu au lac, et on aurait le temps de s'adapter, ou pas. Pour ce qui me concerne c'est non, et ces chiffres, somme toute mesurés et avec un parfum de réalisme modéré, sont en fait absolument inacceptables: certains devront partir. Qui et quand ? Ce sera le problème de l'histoire de France à venir.
Puisqu'on parle de génocide, (et oui) mentionnant celui commis par Hervé Lebras en 1980 (4): une erreur de virgule fut à l'origine de la grande et nécessaire immigration indispensable... Se pourrait il que l'erreur, à moins que ce ne soit le mensonge, tout simplement soit à l'origine de ce qu'il faut bien appeler un suicide démographique dont la vision serait mystérieusement sans douleur pour la race qui nous gouverne ?
L'Europe
Il faut savoir tout de même que les animateurs de l'Europe unie vivent une certaine détresse: persuadés de la venue d'une troisième force avec ce qu'ils ont fait, ils voient avec déplaisir le vieillissement démographique enclenché et inéluctable qui privera la zone de son nerf humain à moyen terme. Ils se sont donc résolus à fusionner avec l'Afrique à moyen et long terme, en espérant imposer par la morale et le modernisme la nécessité libérale au nord de la Méditerranée sans complètement renoncer à pouvoir le faire au sud, même laissé aux guerres civiles et aux fanatismes. Cette vision en fait parfaitement colonialiste, et en cela les fasciste décoloniaux ont finalement raison de s'en plaindre, est évidemment une chimère absurde et ne traduit que la dévitalisation d'une Europe mille fois maudite que le Diable va emporter, cela est pratiquement sur. L'Occident sera réduit à la Russie, et l'Amérique basculera dés que Trump sera remplacé par un démocrate assoiffé de vengeance. Voilà ce que l'on prévoit, et cela n'est guère réjouissant.
La fusion a d'autre part des inconvénients. Elle ne sera pas métissage tout d'abord. Venus avec leurs religions et sans aucun désir d'en changer ni d'en changer vraiment les règles, bien au contraire, les peuples arrivants s'installent et ne se mélangent pas. Une fécondité en baisse, mais deux fois supérieure à celle des natifs suffit à permettre de marquer le territoire, les écoles publiques et les subventions à la "jeunesse" par des zones "prises" dans lesquelles, démocratie oblige, il faudra bien laisser de l'autonomie. Même Todd le reconnait: les mariages mixtes se sont arrêtés et le port du voile, refusée par les souschiennes, impose d'aller chercher kiki au bled.
Comme on l'a signalé cette exhibition du pouvoir "indigène" ne s'est pas encore produite du tout et l'on peut faire semblant de croire que cela sera pour l'éternité. Il faut pourtant s'attendre à un déferlement de discrimination positive et les quotas de noirs rendus publics auront pour vocation non pas de faire réagir les natifs, mais de leur imposer le poids de leur faible nombre partout où il ne seront pas encore minoritaires. Il faut s'attendre à bien plus d'interdiction de la haine raciale qu'aujourd'hui: pensons y, pour l'instant, ce sont encore des blancs qui nous enjoignent de ne pas être raciste...
On peut gloser sur la baisse de niveau. Déjà patente du fait des contaminations faciles par des gamins trop délurés issus de familles trop nombreuses et dont le père autoritaire trop absent, ou trop discriminé ne compte pour rien, elle contamine clairement l'école publique, inaccessible (le terme est plaisant, je l'utilise) aux souschiens dans certaines zones. On parle de niveau social, les mères battues, voilées ou excisées ne jouant pas assez leur rôle éducatif, on parle de problème génétique, la courbe en cloche fatalisant le déficit en QI des noirs n'ayant pas encore traversé l'atlantique, on parle d'inégalités en général à corriger d'urgence : rien n'y fait, la France s'enfonce dans le PISA.
L'ile de France sera à 30% de la classe d'âge très bientôt, elle l'est déjà partiellement. Toute la bourgeoisie est à l'école privée, les lycées parisiens sous la menace des boursiers banlieusards deviennent hors sol, effectivement, mais en n'admettant que des premiers de la classe DEJA récompensés par un prix Nobel.
Il faut savoir que cette baisse de niveau concerne aussi l'Afrique. 50 ans d'indépendance et de liberté retrouvée (tu parles) n'ont absolument pas développé le continent qui s'enfonce dans la misère, la guerre et la pauvreté. A l'écart du monde (plus personne n'y va, on n'échange pas ou plus avec elle), elle se contente de produire des enfants qu'elle jette sur les routes. Toutes les avancées économiques sont immédiatement mangées par la démographie, et aucun avancement sociétal n'est visible: l'Afrique se laisse vivre. Ah si! Elle expulse ses derniers blancs au Sud en finissant de ruiner le seul pays avancé du continent. Peut on imaginer que la partie nord, pourtant "blanche" se porte mieux ? En explosion démographique et sectaire, elle se consume en guerres civiles. Une exception, le Maroc, le seul royaume multi séculaire du continent, (comme par hasard, et on ne compte pas l'Egypte), et encore, il a ses problèmes.
Fusionner avec cet immense succés humain et culturel et historique est une étrange idée. Il faut être trouillard pour la craindre.
(1) https://planetes360.fr/immigration-eric-zemmour-contre-laurent-joffrin/
(2) http://www.micheletribalat.fr et http://www.micheletribalat.fr/436796788
(3) https://www.historionomie.net
(4) l'erreur de Lebras: https://www.persee.fr/doc/hes_0752-5702_1986_num_5_1_1420