Le Dressement Reproductif
Il existe un média internet assez vivace, Contrepoints (http://www.contrepoints.org/) qui publie régulièrement des articles féroces sur la politique économique du gouvernement actuel.
Animés par ce que d'aucuns appelleraient une "idéologie" , et pour une fois, le mot est orienté dans son sens originel, inventé par Marx et Engels eux mêmes, ils rivalisent d'ironie pour ridiculiser et mépriser d'une manière particulièrement impitoyable tout ce qui a trait au discours officiel de nos dirigeants.
Arnaud Montebourg, porteur fier d'une version du titre de cet article est bien sur une cible privilégiée de ces facondes, et l'évidence de la nécessaire victimisation du personnage reste tout de même surprenante, sachant qu'il est tout de même ministre de l'économie (sans les finances, ce qui est piquant) et aussi en gros de l'industrie. Affublé d'un titre étrange, il se voit manifestement en position d'agir pour le bien de tous, le revendique en public par des paroles fortes tout en présidant, content d'agir, à des résultats qu'il faut bien qualifier de négatifs.
Que penser d'une telle situation? Tout y est : le ridicule, l'inefficacité, le mensonge, et bien sur compte tenu du poste occupé mais pas rempli, la destruction de ce qui aurait du être fait. Qu'est ce qui est le plus grave ? Le ridicule ? Et bien oui, c'est cela, le ridicule... Y a t il eu une période de l'histoire où une fonction de l'Etat de ce niveau ait été occupée par un être aussi risible ?
Doté d'un accent particulier, que la plupart des gens sont gênés de devoir supporter d'entendre, il affirme, enrage, ordonne, insulte, sans effets. Titre, rôle, action, et accent sont ridicules: jamais l'esprit Français amoureux de politique et de belles paroles ne souffrit autant. Quand donc cela finira t il ?
Commentaires
Et bien c'est fait. Mon souhait a été exaucé. (Démission du gouvernement Valls 1).
Le suivant serait que le tout aussi ridicule chien mouillé qui préside sous l'eau glacée aux célébrations de notre glorieux passé s'en aille aussi. Au passage, il nomma puis révoqua le ridicule précédent, c'est donc à lui que j'adresse mon voeu: partez !