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Les Gazaouis

Les défenseurs de la Russie (ou du bon sens) sont la plupart du temps vent debout contre Israël (1) et cela est étonnant... 

En gros, il me parait (à moi) évident que l'Ukraine est dans la même position que la bande de Gaza: une nation qui n'existe pas, qui s'attire la compassion internationale pour des pulsions nationales ignorées de l'histoire, quitte à justifier terrorisme et racisme le plus violent. Une puissance installée, nucléaire et exigeant le respect lui casse la tête au nom de l'évidence et de la civilisation. L'évidence ! Et pourtant non: le simple fait que l'Amérique soit soutien de l'un et de l'adversaire de l'autre suffit à aiguiller les opinions instinctives, bases de toutes les élaborations. 

La comparaison que je fais me semble primaire et limpide, et pourtant une spécialiste de géopolitique , qui ne peut être sans ignorer que personne n'a rien à foutre de la population gazaoui, prolétariat islamisé vivant aux crochets du monde, dirigé par des fanatiques racistes, éduqué dans la haine antisémite et pourvoyeur de suicidaires islamisés au service des frères musulmans. Cette indifférence au sort de ces animaux misérables s'étend à tout le moyen orient, qui, décidé à se développer économiquement a commencé à tirer l'échelle: l'heure est à la réforme et à la prospérité, pas à la guerre antique pour quelque chose d'inatteignable: l'extermination des juifs, passée de mode partout. Partout sauf à Gaza, c'est l'idéal qui meut encore ces gens, ceux qui en ce moment même, cultivent encore davantage (sans doute, mettez-vous à leur place sous les bombes) le fantasme qui fait leur malheur. 

Ce que je viens de décrire est le réel géopolitique dans toute sa splendeur, tout comme ce qui justifie le million de morts ukrainiens et la destruction complète d'un "pays" autrefois de 40 millions d'habitants, et dont Caroline Galactéros justifie au nom du réel le malheur infini. Rien de la défense humanitaire éperdue qu'elle mène contre Israël. Le paradoxe, saisissant, et partagé par Sylvain Ferreira et bien d'autres, est l'objet, je le répète, de ma surprise et de mon désaveu. 

Avant de me lancer dans une accusation d'antisémitisme hors de propos, je crois qu'on ne peut "prouver" ou justifier ses points de vue qu'en justifiant de son indépendance idéologique. Conscient des méfaits américains, je le suis de mes intérêts, et oui, je souhaite la mort de l'islamisme des frères musulmans et chaque famille gazaoui dont un membre frère musulman se fait tuer ne m'apitoie en rien. 

Comme l'explique Enderlin, le Hamas est issu directement des frères musulmans et en est le bras armé. C'est d'ailleurs toute l'ambiguité "géopolitique" de Enderlin: il l'archi-prouve pour mieux établir la responsabilité d'Israël qui aurait (très certainement) laissé Gaza aux frères pour mieux couper en deux la Palestine au risque finalement de subir l'inévitable: le pogrom du 7 octobre. 

Toute la complexité de la chose est ici, mais une chose est sûre: l'humanitarisme béat de ceux qui veulent empêcher la vengeance implacable contre l'inacceptable et l'impardonnable fait sourire tristement. Hamas delenda est. 

La Guerre est revenue, et le woke n'a pas lieu d'être, pas plus qu'aucune espèce d'"humanitarisme". Qui se soucie de la bande de Gaza chinoise, dont on stérilise les femmes après avoir emprisonné les maris ? Qui ignore les guerres de braguette dont se vantaient sans vergogne les pro arabes partout et dont on s'interdit de parler sous nos yeux remplis de larmes devant les poussettes des femmes voilées ? 

 

 

 

 

(1) Bistrot liberté du 27 novembre https://www.youtube.com/watch?v=aiNpriPwLjY

(2) l'interview de Charles Enderlin https://youtu.be/w4dE3R6TZ_4

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