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  • Les préludes

    On a celles de Chopin, mais aussi celles de Debussy. De toute façon, elles sont 24 à chaque fois. 

    Pour ce qui concerne Debussy, on a deux livres de 12. 

    Debussy est (lui aussi) un immense génie, est Français, récent (il meurt en 1918), ultra-moderne et absolument fascinant. L'invraisemblable classe luxueuse de ces merveilleuses ambiances est incomparable: il est tout à la fois, musique de bar, de concert, d'église et je me souviens encore d'avoir pleuré la victoire de Hollande en 2012 sur "des pas dans la neige". La musique d'un concert insolent hyper distingué avait remplacé le dégout d'entendre l'annonce de l'inéluctable désastre: l'enchantement avait tout comblé et tout consolé. Merci Achille-Claude ! 

    Debussy comme l'immense génie qu'il est joue du piano en racontant une histoire, toujours. 

    Livre 1

    Danseuses de Delphes. Lent et compassé, tout le charme mélodique d'emblée. Un long silence au milieu. 

    Voiles. tic ta da da da: le plus debussyesque qui soit... 

    Le vent dans la plaine. Un souffle avec des petites rafales... 

    Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir

    Les collines d'Anacapri.

    Des pas sur la neige. Répétitif lancinant et perdu. Ouaté et tendre. 

    Ce qu'a vu le vent d'ouest. Puissant et tournoyant. 

    La fille aux cheveux de lin. Fait écho aux voiles (selon moi). Plein de notes... 

    La sérénade interrompue

    La Cathédrale engloutie. Solennel, pour le moins. 

    La danse de Puck.

    Minstrels. De la prose, un peu nostalgique. 

     

    Livre 2 

    Brouillards. L'esprit Debussy tant tout ce qu'il est capable. N'importe quoi en apparence alors que le lien tonal est maintenu en permanence, toutes les arabesques anticipées et le mélodieux tragique du sombre toujours signifiant. Du cinéma ! 

    Feuilles mortes. Elle est déjà tombée et va n'importe où. On ressent à cette vue, et c'est ce qu'on entend. L'une d'entre elles a un destin propre, et on l'a suivie. 

    La Puerta del Vino. Le faux espagnol à la française. De loin, avec une allusion, encore plus espagnole que l'Espagne... On sent un léger reproche au sujet du côté capiteux du vin, mais je rigole. Musicalement une "habanera".

    Les fées sont d'exquises danseuses. On a là bien sur les "sorcières", c'est-à-dire les feuilles mortes qui dansent, toujours, sans cesse. La grande mélancolie abstraite à la française. 

    Bruyères calmes. Très connu et profond, mais aussi, délicatement désinvolte. 

    Général Lavine. Sautillant et truculent, un cakewalk(1), danse d'esclaves nègres syncopée, manière du début de XXème siècle... 

    La Terrasse des audiences du clair de lune. Lunaire donc, et perlé. 

    Ondine. Étrange et surprenant, virtuose et espagnolisant. 

    Hommage à S. Picwick

    Canope

    Les Tierces alternées

    Feux d'artifices. Des pluies de perles séparées par des silences et des éclairs. 

     

    (1) https://fr.wikipedia.org/wiki/Cake-walk

  • Les atrides

    Dur dur... Ça part dans tous les sens

    Pélops et Hyppodamie ont pour fils Atrée et son jumeau Thyeste et aussi Chrysippe

    Atrée et Thyeste tuent Pélops

    Atrée et Erope ont pour fils Agamemnon et Ménélas

    Erope et Thyeste sont amants

    Thyeste et sa fille Pélopia ont un fils Egisthe 

    Ménélas épouse Hélène, ont pour fille Hermione

    Agamemnon épouse Clytemnestre , ont pour enfants Oreste et Iphigénie

    Iphigénie n'est pas sacrifiée à Artémis par Agamemnon, elle est emmenée en Tauride

    Egisthe et Clytemnestre sont amants

    Oreste tue Egisthe et Clytemnestre

     

    Priam épouse Hécube, ont pour fils Paris et Hector,

    Paris enlève Hélène et tue Achille  

    Hector épouse Andromaque, ont pour fils  Astyanax

    Pélée épouse Thétis, ont pour fils Achille

    Achille viole ou épouse Deidamie, ont pour fils Néoptolème ou Pyrrhus

    Achille tue Hector, est tué par Paris

     

  • Les ingérences

    François Fillon, mon chéri de 2017, est de retour à l'assemblée nationale pour témoigner sur la commission "ingérence" de l'Assemblée Nationale. Six ans après sa défaite mémorable, qui a, à mon humble avis, consommé l'abaissement définitif de la France et l'échec complet du redressement miraculeux accompli par De Gaulle en 1958, le voilà, expert de l'alliance russe, qui donne son avis. 

    On commence par le concept d'ingérence. La commission présidée par un député R.N. Jean-Philippe Tanguy ne semble nommée que pour parler de l'ingérence du jour, celle de l'ennemi russe qui a fait élire Trump, gravement perturbé l'élection de Macron, et qui mène le génocide en cours en Ukraine... À moins que ce ne soit pour démontrer le contraire et l'absence complète d'ingérence, précisément, de la part de la Russie, le concept ridicule et inopérant ne pesant rien face à ce que décrit Fillon en quelques phases: les seules ingérences étrangères dont il a eu connaissance sont: 

    • les USA qui ont écouté la présidence française, lui même et tout son gouvernement pendant tout son mandat
    • les USA qui ont écouté tous les gouvernements européens pendant la période
    • les USA qui par les lois d'extra territorialité exercent des pressions constantes sur les entreprises françaises et européennes, l'affaire de la BNP (jugée en 2015, 9 milliards d'amendes) étant la plus importante de toutes.
    • La Chine dont l'espionnage constant en France et en Europe est notable, noté et effectif
    • les pays d'immigration musulmane, Turquie, Algérie et Maroc, faisant pression sur leur diaspora lors des élections en France et en Europe.

    L'intervention qui suivit de la part de J.P. Tanguy fut à la fois hallucinante de cynisme obstiné et/ou d'efficacité hypocrite: il demanda des précisions sur la vague allusion faite par Fillon au sujet de l'inefficacité globale des influences journalistiques menées sur les réseaux sociaux ou télévisés par la Russie... Un tel contraste avec ce qui venait d'être dit, signe l'obsession exclusive d'un pays humilié et vassalisé en charge des basses besognes envers l'ennemi de son maitre. Et encore, ce maitre-là n'est que le gagnant d'une élection truquée (par les Américains eux même, le FBI ayant délibérément censuré des réseaux sociaux, l'"ingérence" se posant un peu "là"), et qui de plus, était l'un des commanditaires et des lecteurs des écoutes menées alors qu'il était vice-président du très célébré président de couleur responsable, excusez du peu, de l'installation des frères musulmans en Libye, Tunisie et Egypte, de la création de Daech du fait de son départ d'Irak, et bien sur  du coup d'État en Ukraine responsable de cette guerre. Mais cette charge haineuse contre qui est de fait le principal responsable d'ingérences étrangères en France, les USA, ne fut pas menée par Fillon, tout en allusions distinguées: il n'est plus qu'un vendeur de rillettes sur la place rouge... 

    A la décharge de M.Tanguy, quoique le vice se cache dans les détails, il demanda à Fillon si celui-ci était au fait des procédures de sécurité des communications, connaissant l'espionnage américain. On lui répondit 3 choses. D'abord que Snowden ne fit ses révélations, tout de même un peu surprenantes, qu'en 2013 après la défaite de Sarkozy, ensuite que tout le monde trouva cela normal, au point que nul ne songea à le reprocher aux US, ni bien sûr à reconsidérer ses alliances avec eux, le monde "libre" se devant de rester uni. Le dernier point fut qu'effectivement, à l'époque (et j'en suis témoin ), nul ne pensait qu'on puisse simplement en recevant un mail, voire un sms, on pouvait avoir son téléphone ou son ordinateur compromis. L'affaire Pegasus a consommé la gravité du problème: seul la méthode mafieuse du message manuscrit empaqueté dans du scotch et transmis de mains en mains peut être considéré sur. Le reste est public. 

    La transparence des communications sur l'internet fut totale pour les US, jusqu'en 2013, et bien sûr au-delà... Notre naïveté à nous tous, internationalistes libéraux (Fillon en était) fut totale pendant toute la période. Que n'avons-nous moqué ces affirmations sur ce système, soi-disant inventé par l'armée et dont nous étions sûr qu'il l'avait été par des hippies, alors qu'en fait, il était entièrement écouté par la NSA, tout simplement, depuis le début. 

    On en rajoutera avec une question imbécile de la rapporteuse dont la blondeur nacrée ne traduisait à part la bêtise, que la sénilité, et qui proposa de délimiter géographiquement les lieux de reconversion des anciens hauts responsables français. La réponse qui mentionna bien sûr la Chine et l'Algérie sans parler de l'Arabie Saoudite, ne mentionna pas les USA, sans doute déjà trop fournis pour qu'on puisse faire grand chose... Ayant conseillé une entreprise américaine d'"intelligence artificielle" Fillon est questionné: il répond en souriant qu'il s'agissait d'une entreprise de téléphonie qui choisissait intelligemment l'opérateur destiné à répondre... Cette ironie profonde (qui confirme l'extrême hauteur de vue que j'avais attribué à mon candidat de 2017) se poursuivit avec la réponse à une grosse dame qui le questionnait sur les caractères personnalisables des ingérences possibles (besoin de reconnaissance, d'argent): il mentionna d'"autres" besoins dont il avait été témoin lors de ses voyages. Arriver à conjuguer subtilement insulte à la bête laideur et obscène allusion est du grand art. Chapeau Fillon. 

    Au sujet des règles devant s'appliquer aux conflits d'intérêts en général, Fillon expose le problème très moderne de la substitution de la décision "par les règles" à la décision "par les personnes". Engagés personnellement dans des décisions qu'ils devaient assumer, les décideurs (Fillon cite les préfets, archétypes des hauts fonctionnaires dont le rôle et le pouvoir sont effectivement maintenant détruits) sont maintenant remplacés par des dispositifs (Fillon utilise le mot avec gourmandise)  d'"intelligence artificielle", c'est-à-dire des dispositifs essentiellement stupides d'application bêtes de règles souvent inadaptées, et pouvant et devant conduire à l'absurde. L'essence du monde actuel, en quelque sorte "soviétisé", et qui court vers sa ruine en klaxonnant. La suggestion par la dame de rajouter des règles imbéciles pour résoudre ce problème consomme la tendance "féministe" des processus étatiques occidentaux, dont la cause, la règle de la parité dans l'attribution des mandats électoraux, transforme les gouvernances en application (rigoureuse) de recettes de cuisine. 

    On pense à cette saillie admirable décrivant notre Occident d'aujourd'hui, opposé à l'Union Soviétique d'hier: exactement comme eux à l'époque, nous interdisons les médias de l'ennemi, refusons d'y faire des affaires, interdisons d'y aller voyager, et confisquons ses biens et son argent... Par peur de la contamination sans doute, imaginez des banlieusards français amenés à visiter un Moscou propre sans ordures ni SDF, parcouru la nuit par des femmes seules et où "Allah Akhbar" n'est crié que par des tchétchènes fêtés partout pour leur gentillesse... 

    Isolé du reste du monde, l'Occident avec ses sanctions imbéciles ignore qu'il alimente avec la guerre en Ukraine un tourbillon de méfiance et de haine dans les 3/4 du monde. Fillon, rangé des voitures, nous aura prévenu. 

    (1) Audition de François Fillon https://videos.assemblee-nationale.fr/video.13312676_64512a5a7de21.ingerences-politiques-economiques-et-financieres-de-puissances-etrangeres--m-francois-fillon-anc-2-mai-2023

  • Les pensées

    Me trotte dans la tête une théorie du tout qui me semble-t-il fait litière de bien des spéculations et en tout cas, qui me semble éclairer bien des préoccupations et donc d'en voir les conséquences sous un angle à la fois compréhensif et apitoyé. Du pur hubris, condamnable et ridicule et mais pourquoi pas s'y lancer, ça m'amuse. 

    Il y a trois modes ou façons de penser, qui correspondent à trois manières de représenter, vivre et transmettre les influx nerveux qui représentent les choses dans le cerveau. Ces trois modes sont actifs simultanément et s'utilisent les uns les autres au cours des activités humaines. Ils se complètent mais accèdent à des sensations et des significations différentes. On pourrait parler d'"ordres" différents, tant ils correspondent à des activités distinctes et essentielles de l'activité humaine.

    Le premier ordre est l'ordre symbolique, rationnel, logique et donc soumis au principe de contradiction. On ne parlera pas du principe de raison ni de celui du tiers exclu. Tout franchissement ou extension de cet ordre conduit nécessairement à l'oubli ou à la violation consciente du principe de contradiction, source du n'importe quoi logique, et de la ruine de la pensée, dès qu'elle s'aventure sous cet ordre dans les paysages interdits. 

    Il y a deux autres ordres, qui n'ont pas besoin du fameux principe pour enchainer les pensées et discourir en poursuivant des buts: l'ordre psychologique ou sensoriel et l'ordre spirituel. 

    L'ordre sensoriel est une pensée, qui pourrait être partiellement inconsciente, mais qui peut aussi exercer la volonté consciente symbolisée par ailleurs: par la sensation passive (la douleur, le plaisir) et aussi active (la gastronomie, le combat ) on pense la relation au corps et exerce sur celui-ci les pressions nécessaires à l'accomplissement physique, qu'il soit celui des coups, de la digestion ou de la copulation.  On trouve là les émotions, le sexe et la violence, disons toute la psychologie et ses affects multiples. 

    L'ordre spirituel est mon innovation à moi, quoique. Soigneusement distingué de l'ordre émotif trop facilement utilisé pour résoudre les apories du symbolique, il est en fait le lieu de la conscience qu'elle soit celle de soi ou des autres, ou même celle de Dieu, le grand autre participant du fonctionnement de cet ordre-là, qui est la sensation de l'invisible, redoublée donc de soi confronté à ce mystère-là, qui se trouve et c'est là l'essentiel, non conceptualisable et non symbolisable dans cet ordre. 

    Nous sommes là avec une représentation fonctionnelle de l'inconceptualisable de Blumenberg (je me lance) qu'on situe dans la tête, biologiser la chose qui pense ayant l'avantage de la rendre possible pour de vrai au lieu de la laisser dans le concept. Ce mode de pensée est une activité neuronale distincte, avec ses lois et ses négligences et non pas une conceptualisation d'un état virtuel de la pensée réifiée. 

    Qu'une source et son doux bruit soit la personnification d'une dryade est effectivement conceptualisable mais l'élaboration psychologique puis spirituelle de la perception de cette considération-là puis de la mise en scène de son être à soi face au mystère de cet autre mystérieux ne l'est pas (conceptualisable) et donc, incapable de participer au monde logique qui ne peut jouer que le rôle rassurant d'une parole tranquille. L'émoi et donc le raidissement terrorisé devant la chose vient bien d'un corps ému, mais la source de ce mouvement-là, où est-elle ?  Où et comment s'est formée cette perception-là ? Hors de la logique et hors de l'émotion, la conscience qu'on doit admettre être là, reste mystérieuse fondamentalement en tout cas, et comme tout le monde le dit "impensable" comme telle. 

    Le monde spirituel est aussi le lieu de l'Art, qui bien loin de se réduire à une "activité sensible" qui rayerait harmonieusement l'écaille de tortue, produit des représentations dont l'existence fait exister un "autre" antérieur d'essence mystérieuse et dont le mystère ne peut s'exercer qu'au-delà. Là encore, le mystère, celui de la conscience. 

    Voilà donc un cadre simple pour décrire et voir décrire le monde, ou paresseusement cesser de le décrire, la vie étant plus simple qu'on ne le croit.  En tout cas me voilà à comprendre et interpréter toutes les apories et mondes multiples ultra complexes tous différents et toutes descriptions ampoulées et mal conceptualisées de la simplicité de mes trois ordres en interaction. Une manière d'étendre sur la rugueuse table une toile cirée légèrement humide sur laquelle on ferait glisser les verres de pif... 

    Au sujet du spirituel, dont l'existence à part entière suffit à expliquer et comprendre les religions, toutes faites de la symbolisation nécessaire dans l'ordre logique de choses entre aperçues ailleurs et dont on ne peut se débrouiller logiquement au point d'exiger et à bon droit l'investissement dans la contemplation du mystère, introduction à toutes les esthétiques et à toutes les mystiques. On peut donc lui accorder droit de cité, et autoriser donc les sécularisations: s'y investissent bien sûr tous les émois laïques et toutes les sensations d'injustice, et donc avec la violence et l'absurde assurance qu'on trouve dans les grandes passions religieuses, surtout celles préparées à l'avance par les grands discours et les grandes musiques, capables d'émouvoir... 

    On n'a pas transformation mais activation des ordres nécessaires de la pensée, capable de contenir toute la richesse du monde des représentations possibles, ce monde infiniment riche situé entre les individus, qui garantit et permet leurs discussions et rencontres et donc l'essentiel de la vie. On notera au passage que la communication intersubjective nécessite des encodages propres à la pensée justement dite "symbolique" et que toutes les ambigüités du langage sont bien situées à ces frontières, et rendent l'ordre spirituel encore plus nécessaire. 

    Pour conclure, on peut situer le fameux (...) objet G dans la pensée symbolique comme expression imagée, symbolisée, de la chose impensable que la conscience croit percevoir: l'autre bizarre que l'autonome, imaginative et irrépressible  conscience "imagine" ou non en filtrant ses aspects par la pensée "logique" qui lui est ainsi subordonnée. Car c'est bien cela l'ordre des ordres: l'autonomie de la conscience toute puissante, qui utilise la puissance et la froideur du raisonnement contradictoire pour décrypter les encodages du monde et survivre tout simplement... C'est la force de cette logique que d'obliger la conscience à se discipliner, tout en lui laissant bien sûr le soin de diriger ... la machine ! 

    Naturellement, faut-il le dire, nul besoin de "surnaturel" ici, l'hypothèse est inutile et n'a pas de "la place": le monde spirituel est assez riche pour concevoir des autres très présents, capable d'émouvoir au-delà du possible et aussi de générer des discours intarissables. La richesse infinie des espaces magiques peut se déployer à loisir, et cela n'en est pas moins effrayant... Les formes infiniment riches du souvenir peuvent de plus rendre quasi immortelles certaines âmes ou perceptions spirituelles de grandes présences, celles qui ont réussi à communiquer l'ineffable... 

    Voilà qui devrait régler son compte pour toujours, tout en en respectant l'origine et la matérialisation neuronale complète, à cette chose existante invisible dont tous les doutes continuent encore d'en suspecter l'existence dans un matériel surnaturel contradictoire qu'on continue de vouloir efficient dans notre nature alors qu'on sait bien qu'il ne l'est pas... Ma contribution serait donc celle d'un athéisme absolu mais respectueux qui en plus accepterait l'immortalité des vraies âmes dans un monde spirituel partagé car oui, on peut communiquer des métaphores et donc s'échanger des photos de doigts pointés vers les toujours vertigineuses profondeurs des perceptions de l'autre, celles qui peuvent traverser les âges pourvu qu'elles soient décrites avec talent.