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Les dépravés

Le dernier (21 février 2023) discours de Vladimir Poutine fut d'une tristesse à la hauteur de la tristesse indicible qui s'est toujours dégagée du personnage. Un fossé se creuse progressivement et définitivement au milieu ce qu'on appelle l'Occident, nous tous, et une partie de celui-ci, qui plus est pourtant définitivement sorti de la nuit que nous avions inventé et suscité. La raison ? Nous, les gens de l'ouest, suscitons le dégout de par notre dépravation. 

On a régulièrement l'occasion d'évoquer notre dégout de vieillissant occidental devant les excès de nos comportements déconnants, caractérisant notre décadence culturelle et économique, précisément sur ce qui avait séparé, par l'intelligence et le bon sens, notre monde des sociétés traditionnelles engoncées dans leurs certitudes autoritaires et misérabilistes. Par un curieux renversement des choses, nos forces, la liberté de la culture et la passion de l'industrie se sont transformés à l'ouest de l'Eurasie, en dépravation. 

Cette dépravation est tellement évidente et tellement révoltante, que signalée sans que nous n'y prêtions garde par une puissance pourtant a priori amicale, en interaction et dépendance avec nous depuis trente ans, finit par recueillir notre approbation complète et n'être considérée par nous, au contraire strict de ce que signifie intelligence et bon sens, comme l'expression de nos "valeurs", motivation et justification par nous d'une guerre de civilisation contre la Russie. 

Pour l'anniversaire de la reconnaissance tardive par la Russie (elle précéda de deux jours le déclenchement de l'opération spéciale, afin de la légaliser) des républiques autoproclamées du Donbass, les munitions longue distance réclamées à haut cris par l'Ukraine depuis des mois sont utilisées pour bombarder les villes du Donbass: il s'agit là de continuer, inexorablement, la punition infligée depuis 8 ans à des territoires revendiqués qu'on veut absolument récupérer. Bombarder ses compatriotes pour mieux les gouverner, en prétendant revendiquer un "nationalisme" sourcilleux qui s'exerce à rebours de ce que signifie précisément le mot nation, "vouloir vivre ensemble", définitivement refusé par un référendum sans ambiguïté qui scelle pour toujours l'appartenance de cette région à la Russie... Cela s'appelle de la dépravation, et cela pour 3 ignobles raisons: cruauté envers des civils, refus du droit des peuples à disposer d'eux même, et prétention perverse à exprimer un amour de sa nation qui n'est que vengeance contre ce qui le refuse. 

On passera sur la reconnaissance implicite de cette monstruosité par les fournisseurs de ces armes: destinées à faire la guerre, elles ne sont qu'instrument de vengeance haineuse contre l'inéluctable. On le sait, on le fait, on l'admire: ignorer, voire soutenir (les Russes, c'est bien connu "bombardent les civils") ces actions du fait de la guerre qu'on mène (on ne fait pas d'omelettes sans etc) en plus "sans cobelligérance" est naturel, inquestionné, assumé. Et bien cela est de la dépravation. Les canons de mon pays servent directement au terrorisme anti cité, au nom de sa dénonciation. J'ai honte.

Active exclusivement dans des zones russophones qu'elle a pour objectif de rattacher à la fédération de Russie, l'opération militaire spéciale ne bombarde pas, précisément, les civils. Cela explique les lenteurs des assauts. On ne parle pas du reste de l'Ukraine, concernée exclusivement par une destruction des infrastructures énergétiques et industrielles qui ne cause pas de morts civils non plus. Cette absence de morts, inversement proportionnelle au jugement définitif d'un philosophe informé comme Michel Onfray, caractérise l'offensive Russe, pas moins précautionneuse que celle de l'OTAN en Serbie, par exemple, ne parlons pas des bombardements successifs de l'Irak par les USA. 

On va maintenant parler de l'envie de l'Europe, et donc de ses "valeurs" sociétales, celle qui anime le peuple malheureux d'Ukraine, le territoire issu du démembrement de l'Union Soviétique donatrice de frontières et reconnaissance au nom d'un principe des nations défendu par les révolutionnaires soviétiques. Contradictoire, bien sûr, car comment ce nationalisme sourcilleux acceptera-t-il la cour de justice de l'Union qui lui imposera ses lois ? En tout cas, les pratiques en cours actuellement en Ukraine, digne de la plus sinistre dictature du tiers monde, sont assez peu susceptibles de mettre en oeuvre les jurisprudences européennes. Mais qu'importe, on conjoint les drapeaux, et l'assurance que la fusion magique avec la pompe à phynances provoquera la 3ème guerre mondiale afin de vaincre la Russie suffit à animer l'espoir fou. Les valeurs en question par contre, ne font pas envie au reste du monde. 

On avait parlé du fameux et "infamous" comme disent les anglais, LGBTQ+ cheval de bataille de la moralité occidentale et aussi épouvantail et marqueur de sa séparation d'avec le reste du monde. Horreur totale pour les 3/4 de la planète: ce qui aurait pu sans beaucoup d'inconvénients rester d'innocentes et privées pratiques minoritaires tolérées par libéralisme est maintenant un étendard moral et aussi un projet de société. Enseigné dans les écoles et manifesté dans toute l'expression culturelle (impossible de vaincre à Cannes sans traiter le sujet en profondeur), le thème fondamental de la solitude à combler de l'homosexuel par la reconnaissance du caractère obligatoire de la pratique est omniprésent. Evoquer des pénétrations qui ne seraient pas anales, c'est alors dénoncer le viol etc etc.

Perçue comme une dépravation, l'homosexualité est d'abord la rupture du pacte religieux autoritaire traditionnel entre plaisir et reproduction: elle instaure le règne du plaisir pur et du droit symbolique à l'accomplissement de soi indépendamment de son utilité. Elle représente et symbolise cette possibilité. Dans certaines sociétés, où la personne "invertie" (exclusivement masculine, le lesbianisme étant impensable dans les sociétés traditionnelles) a un statut, il n'est qu'attribution d'une existence sociale encadrée strictement (berdaches, hijras) et bien sur tout sauf intégrée de plein droit dans la société. Tout comme la pratique grecque, tout sauf officialisée par la société symboliquement fondée sur l'univoque. Il faut le délire égalitariste de la fin du XXème siècle en Occident pour concevoir et imposer, finalement contre toute attente, ce qui est absolument évident pour une large majorité des occidentaux et absolument répugnant pour une minorité donc. 

C'est mon cas, par exemple. Opposé au mariage, j'ai toujours considéré comme ignoble et obscène la cérémonie de dépucelage ritualisé qui consiste à reconnaitre que l'on s'accouple ou va s'accoupler à une pauvre femme minaudante destinée c'est mentionné par la loi, à porter telle une vache les morceaux de barbaque sanguinolante qui vont lui déchirer le con dans 9 mois sous ses atroces hurlements. Mais je ne suis qu'un sensible inverti et voir cette même cérémonie s'appliquer dans la plus stricte et respectueuse égalité à un gros moustachu en costume blanc dont le seul mérite sera (imagination aidant, on se le représente, forcément) de se faire enculer et branler en même temps tout en hurlant mort aux cons, seul acte qui justifiera les réductions d'impôts attribuées aux familles ordinaires, et bien cela me soulève le coeur. Autant qu'à Poutine et aux autres, nous sommes les 3/4 de l'humanité que voulez vous, pour nous, c'est de la dépravation.

Cette dépravation est triple. D'abord la pratique qui vient à l'esprit, gênante quand on félicite les mariés, (je dirais "déjà" gênante pour les mariés ordinaires), ensuite la proclamation de l'égalité de nature entre la plus biologique des distinctions et la plus frivole confusion des genres, et pour finir l'introduction au projet officiel: l'achat de l'enfant ou sa fabrication dégueulasse, deux actions dégoutantes qui révulsent en principe tout humain sensible. J'en suis un et ne suis pas le seul.

Mécomprendre donc l'extrême dégout qui s'applique au sociétal qui promulgue fièrement cette ignominie comme marque supérieure de moralité est un erreur raciste. Voilà le problème: comment ignorer à ce point les sentiments humains pour les provoquer à ce point ? 

Poutine évoque de manière improbable une manie occidentale supplémentaire qui semble le révulser encore plus: les études menées par certains anglicans pour permettre une évocation non genrée de Dieu... Absurde débilité de pauvres tarés dont tout le monde se fout, la chose qui n'existe pas doit en plus, en plus être castrée de son pauvre genre ! 

On passera sur la suppression des mots père et mère, pouvant vexer, l'ordre entre les parents ne respectant sans doute que celui de la taille du sexe, le plus gros étant à la fois dessus et en tête (...). etc etc. La liste est longue en fait, mais on remarquera, et là le rire devient strident, que la GPA est autorisée en Russie, et bien qu'interdite expressément aux couples de même sexe, elle est autorisée aux femmes célibataires... Rassurons-nous, la Russie est un pays du tiers monde permissif, la Chine interdit la GPA. 

Puisqu'on est dans le sexuel, on va maintenant passer au fils chéri du président US en exercice, Hunter. La contenu de son vieux PC abandonné devrait refléter sa personnalité, qu'on peut considérer comme dépravée. Les détails sont longs (1), une partie du contenu est pornographique.

Associé à son père dans du business en Ukraine, qui plus est dans des affaires pharmaceutiques avec des corruptions variées et même un inceste on a là un ensemble de pratiques honteuses voire révoltantes qui accompagnent la gestion des USA, défenseur en chef et propriétaire de l'Occident, la chose que tout le monde veut maintenant abattre. 

La censure maitrisée et ordonnée par les services secrets des USA, partisan dans l'élection présidentielle influa manifestement sur l'élection, le gâteux va-t-en-guerre aurait perdu si la chose n'avait pas été niée et cachée par le plus important et décisif réseau de communication du monde, dont les ignobles magouilles au service du bien sont révélées ces jours-ci. Sans guère d'échos encore, et puis quoi encore ? La démocratie américaine, tapis volant et cheval de bataille des valeurs de l'Occident s'est gravement compromise à l'occasion. Sa dépravation est stupéfiante et avérée. 

Le père Biden nommé "the big man" dans les mails de Hunter expliquant que tout allait s'arranger grâce à lui, se fend d'un discours en Pologne au sujet de l'Ukraine. Exclusivement consacré à la dénoncation d'une "agression meurtrière", de "viols", de "tortures d'enfants" et, amusante mais très dépravée accusation: "utilisation de l'énergie comme arme". Commanditaire direct d'un sabotage du gazoduc essentiel d'un allié pour l'obliger à acheter son gaz trois fois plus cher, le cynisme du gâteux corrompu est un tout petit peu stupéfiant. Il dirige la première puissance du monde. 

En tout cas, il est chef de guerre, et affirme que la Russie paiera le prix des "regards des réfugiés", pour les "crimes contre l'humanité commis par les Russes". L'OTAN sera bientôt fêté et défendra chacun de ses membres. N'est ce pas Pologne ? Envoie des mercenaires, nous te défendrons (ou pas).

En tout cas, avec un plaidoyer en faveur de la liberté en soi très émouvant, il affirme en s'adressant au peuple russe, qu'il ne souhaite pas détruire la Russie. Par conséquent, la guerre est exclusivement russe, rien ne l'explique sinon le mal et la tyrannie, et rien ne peut être accordé pour y mettre fin. C'est tout le problème.

Se présenter en combattant d'une guerre par procuration en exaltant la mort contre le mal sans y participer directement et sans accorder autre chose que la mort pour que cela s'arrête est de la dépravation, à la hauteur du cynisme abominable de ce taré. 

On va passer maintenant aux sous fifres. Mariée à un propriétaire de laboratoires pharmaceutiques qui passa des contrats avec l'Europe, Ursula Van der Layen n'a toujours pas communiqué le contenu de sa négociation menée par SMS avec le patron du laboratoire Pfizer. Obligeant des états membres impécunieux et réluctants à acheter des millions de doses d'un vaccin devenu inutile, cette négociation reste mystérieuse. Depuis des mois, Wanda la Hyène cache son jeu. Connue pour un trop grand  usage de cabinets de conseils américains (le même que celui de Macron) à son passage au ministère de la défense Allemand, et nommée pour cela à la tête de la commission européenne par la grosse boche qui avoua innocemment avoir signé les accords bidons de Minsk uniquement pour laisser le temps aux ukrainiens de préparer la guerre à venir, elle me semble, malgré ou à cause de ses 7 enfants, un tout petit peu dépravée. 

Macron lui même, jeune bite initiée théatralement par son prof (non pas de français, mais de théatre) est il dépravé ? Se laissant photographier (cela excite les vieilles dames, en fait) avec de jeunes gens torses nus de toutes les couleurs disponibles, il suscite sur une photo au moins la gêne manifeste de Zelensky cajolé trop longtemps et sans doute avec trop de pressions palmaires sur toute la hauteur du dos. Cela ne suffit pas à en faire un Palmade, mais sans doute à en faire la risée du monde, le monde Russe y appréciant d'autant plus sa touchante vélléité de ne pas l'humilier ni l'écraser...

Parlons en de Palmade, et je répugne à fracasser un innocent mais les cris désespérés de ses nombreux amis très chers qui l'accusent de ne pas avoir tenu compte de leurs conseils d'arrêter font en fait frémir. Et puis toute une société passionnée par la révélation de la dépravation totale d'un de ses chéris médiatico-culturel, humoriste reconnu et en fait pauvre junkie dépravé (alliant excusez du peu, cocaïne, homosexualité frénétique, chem sex et pédopornographie) au final responsable d'un avortement tardif et c'est pratiquement tout... Ah oui les victimes de l'accident sont kurdes... 

La France est la "startup nation", peuplée de brillantes industries naissantes valorisées comme "licornes" à plus d'un myard, elle jouit pourtant d'un déficit commercial abyssal, d'une agriculture maintenant entièrement déficitaire (en produits primaires et secondaire) qui nous font acheter, pour la première fois de l'histoire, notre bouffe à l'étranger, et bien sur d'une industrie globalement naine, celle d'un pays africain de plus doté de plus en plus d'ouvriers africains, ça tombe bien, on réduit les allocs de chomage. Sans munitions, sans avions et sans pilotes (pourquoi recruter de futurs as qu'on ne peut plus entrainer ? ), l'armée sans chars à donner à l'Ukraine (qu'on ne pourrait plus canibaliser pour défiler le 14 Juillet) est exsangue, réduite à attendre vingt ans que le matériel allemand à qui on a tout sous traité, soit disponible. Virée d'Afrique après et malgré quelques morts, la France par défaut de compréhension du nègre se contente de subventionner sa natalité sur son propre sol, c'est déjà ça qu'elle a compris de sa complexe psychologie. 

En parlant d'énergie, on évoquera brièvement le tour de la question gétique, consommée en dix ans : ruine d'EDF, destruction du nucléaire français, monstrueux gaspillages inutiles dans la subvention aux industries éoliennes chinoises imposée par l'Allemagne notre voisine en couple qui nous a pillé et détruit comme encore mieux que s'il nous avait fait la guerre. Couple dépravé et sado masochiste, le ménage gaullo-germanique consomme la ruine de l'Europe endettée qu'insultent des slaves russophobes pour défaut de subventions ! 

Le machin foutu est en train de vivre ses dernières années honteuses, le gaz à pas cher coupé par son fournisseur arlternatif, prédateur dépravé. 

La connerie fait-elle partie de la dépravation ? 

 

(1) Le rapport Hunter Biden https://www.juristique.org/wp-content/uploads/2022/10/rapport-marco-polo-hunter-famille-biden.pdf et aussi https://www.juristique.org/opinion/rapport-marco-polo-hunter-biden-scandale-maison-blanche

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