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Les Amériques

Bercé de westerns, de conquête spatiale, d'ordinateurs personnels, d'internet, de web et de films de bandits, mon admiration mondialisée pour l'Amérique est immense, intense et totale.

Néanmoins, je crois qu'il va falloir me défaire de quelques petites choses à ce sujet car l'éclatant échec militaire, économique, social, culturel et moral de la trop révérée ex-colonie européenne est en ce moment même prouvé avec cruauté comme absolument accablant. 

Je voudrais et pourrais attribuer la responsabilité de la chose au président Américain. En fait symbole de l'explosion, il n'en est qu'un acteur mais je dirais "au top", tant il est directement impliqué dans des décisions funestes dont certaines anciennes, comme Macron, le type est au sommet du pouvoir depuis longtemps (en 2008 il est vice-président de Barak Obama) et n'a pas profité directement des ors capitolins que brièvement le temps de pourrir son ennemi mortel pendant une brève interruption. 

Causée et justifiée par la terrible décadence inspirée par le très princier métis Nobélisé de la paix pour avoir soutenu la venue au pouvoir des frères musulmans en Egypte,  l'élection de Donald Trump avait pour objet de redonner à l'Amérique une consistance déjà compromise: elle heurta de plein fouet une grande tendance, qui telle la ruche devenue furieuse, se déchaina avec une folie dont nous voyons aujourd'hui toute l'ampleur. 

S'il est incontestable que Trump "rata" le Covid (il se déconsidéra définitivement en recommandant de s'insuffler de l'eau de javel dans les poumons), c'est bien tout le monde occidental civilisé qui échoua et triplement: en s'infligeant par défaut de soin des milliers de morts, en se confinant terrorisé pour un gaspillage monstrueux, en se vaccinant pour rien avec des effets secondaires inacceptables. L'Amérique fut en pointe dans tous ces domaines et en ajouta un autre: ses laboratoires pharmaceutiques géants corrupteurs monstrueux proposèrent deux remèdes inefficaces et dangereux et s'y enrichirent de manière monumentale. 

Pour cacher l'échec et la corruption, le futur pouvoir démocrate, aux manettes et sans que le pauvre déconnant républicain n'y puisse rien faire, entrepris alors, de par son contrôle du principal réseau d'information du monde, j'ai dit "twitter", une censure effrénée destinée à cacher par tous les moyens et la corruption et ses dommages physiques induits. 

La chose se révèle actuellement et se trouve absolument épouvantable: racheté 44 milliards de dollars et privé instantanément de toute son équipe de modérateurs dont l'équipe dirigeante, le réseau social est actuellement questionné au congrès américain et on y trouve tout ce dont on pourrait rêver, y compris la censure manifeste, qui a pesé sur l'élection de 2020, de toute information sur le fameux ordinateur du fils du "big man" directement mouillé par le contenu d'y celui, y compris des prises de cocaïne, une auto pornographie insensée et même un inceste... On passera sur la gestion de la vaccination, de son obligation impitoyable et aussi de ses effets secondaires impitoyables, toute critique et toute allégation contraire à la doxa y compris des plus autorisés étant impitoyablement censurée. Au pays de la Liberté, cette écrasement des opinions a transformé les coutumes, dignes des plus fermées dictatures.  

Biden commença son règne personnel par l'incroyable fiasco de l'évacuation de l'Afghanistan, qui consuma d'emblée tout son bon sens. Ayant tous les comportements du gâteux hésitant et confus, il est moqué et détesté au delà du possible par 50% d'un électorat dont la partie "pour", se vautre donc dans l'absurde. Il continua par la provocation à la guerre contre la Russie, en refusant tout dialogue et tout compromis pour mieux pousser une politique de long terme qu'il orchestra en personne, lui et son fils étant acteurs économiques en Ukraine ainsi que son gouvernement. Le secrétaire d'Etat adjoint actuel, Victoria Nuland, femme d'un illustre néo con de la famille Kagan, hurla "fuck the EU" pour déconsidérer celle là même et retrouva son poste, en charge de l'Ukraine, mais aussi du pipeline saboté dont elle se félicita du sort. 

La révélation détaillée par un reportage récent de la responsabilité de la présidence US dans la décision du sabotage du gazoduc est ahurissante. Annoncée avec cynisme et niée par une opération de destruction de ballon sondes destinées à donner le change, cet acte de guerre contre l'Europe est impardonnable. Elle fait de moi pour toujours un anti américain déterminé. Mort à l'Amérique.  

Destructeur de l'industrie d'un pays allié dont la défaite de 1945 reste incontournable tant est soumise la nation européenne devenue concurrente en matière d'automobiles (même Trump l'avait déploré), le pouvoir américain cynique et puissant gère la situation et impose ses choix. Un plan anti-inflation adopté sans discussions et surtout pas avec les très couineurs et impuissants alliés pillés sans scrupules confirme l'horreur de la solitude américaine, ouvertement cynique et menaçante. Ses intérêts sont de dominer le monde eurasiatique en empêchant toute alliance entre Russie et Europe, de manière à disposer du contrôle de l'Europe dans sa confrontation avec la Chine. Cette stratégie motive toute l'affaire Ukrainienne. Et non pas bien sur le moralisme débile exporté par son softpower et qui est bien sur instrumentalisé.  

Car que culturellement le pays des films de machos est devenu entièrement correct: woke en fait. Partout et en particulier dans les lieux de culture que sont les universités, règne la folie du communautarisme LGBTQ+B (B pour black) le plus dingo, le plus sectaire et le plus violent. Au confluent de twitter et de LGBGT, le compte "libs of tiktok" conspué pour se contenter de diffuser à une audience neutre les dingueries égotistes sur tiktok d'instituteurs chtarbés obsédés par les pronoms et dont la seule vision horrifique soulève le coeur. Ces gens sont méprisables et haïssables, la dernière vidéo, affirme que les trans ont des menstrues pénibles: son auteur est une épouvantable caricature qui vient à lui tout seul à bout de toutes les tolérances. Diffuser ce clip est un appel à la haine, en soi. C'est pour cela qu'existe une censure d'un genre nouveau: on ne peut pas tout montrer à tous... Un exemple de cette censure d'un genre spécial est ainsi celle de la révélation publique de quelque chose de public, par exemple de dire publiquement que des hôpitaux publics procèdent à des castrations de mineurs atteints de disphorie de genre, ce qui apparait sur leur propre sites publics... Il devient interdit et répréhensible de dire la vérité en gros, mais en fait "c'est plus compliqué que ça". 

Grosso modo, le système américain est devenu dictatorial et a instauré un contrôle social à la chinoise, pour mieux préparer la confrontation sans doute, en tout cas pour durcir les opinions et les rendre unanimes. Cela s'étend aux sociétés asservies qu'on contrôle entièrement depuis les "zélites" jusqu'aux peuples, c'est le cas de l'Europe, typiquement. Bien sûr, la révélation des "twitter files" pourraient avoir un effet, et le fait que la seule réaction virile au woke ne vient actuellement que des USA, ou est engagée une contre offensive vigoureuse qui n'a pour l'instant produit aucun effet véritable: les mid terms furent perdus, Trump reste impopulaire et les républicains soutiennent peu ou prou la guerre en Ukraine. Rien n'indique que les USA cesseront d'être ce qu'ils sont, et cela déjà depuis longtemps. 

En conclusion ces gens sont maintenant clairement nos ennemis au point qu'un renversement d'alliance devient souhaitable: on doit désormais y penser:  Kalin Kaka lin, Kamaya ! 

 

(1) https://twitter.com/libsoftiktok/status/1624956096552046594

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