Les ordres
L'ordre en général est une bonne chose, encouragée chez les enfants qui doivent ranger leur chambre mais pas seulement.
L'ordre national est d'abord celui qu'on doit établir comme principal rôle de l'État qui doit établir l'ordre judiciaire afin d'assurer l'égalité entre des individus assurés de leur sécurité. Ce n'est qu'à ce moment qu'est possible la liberté d'agir au mieux dans la recherche de la meilleure vie matérielle. La liberté économique, seul garant de la prospérité générale ne s'obtient qu'à ce prix: que l'Etat joue d'abord son rôle principal.
Cette justice doit s'accompagner dans l'assurance aux deux sens du terme: qu'il ne soit pas conclu de contrats léonins, d'usures insupportables ou d'esclavage, ce qui romprait l'égalité et la sureté des citoyens, cela d'un part, et que les malchanceux, les malades, les débiles soient protégés et entretenus pour que l'égalité symbolique de droit ne puisse être rompue physiquement, ne serait ce que par accident et cela d'autre part.
Ces deux assurances constituent avec la justice de force, la deuxième justice, celle qui protège. Les deux, ensemble, garantissent la possible expansion libre du social.
Mais cela ne concerne que l'intérieur de la Nation. Que faire entre les nations ? Des empires ?
La question de l'ordre international ne peut être considérée en dehors du premier support des relations entre les nations: celui de la monnaie. Alors que l'on pourrait croire en un état de nature entre nations, barbares pour toujours et dont les souverainetés ne peuvent être violées, il y a la question de l'échange libre sans État et donc de la régulation de la monnaie qui doit être réglée.