Les femmes primitives
On se gausse de psychologie du don juan youtubeur, capable par son eau de toilette bien choisie de stimuler le point g olfactif des greluches de son âge et donc de les conduire au lit avec la rapidité qu'il lui faut.
Astreinte à sa biologie, l'être féminin peut être manipulé à condition de faire ce qu'elle désire, c'est tout le truc des méthodes expliquées déjà depuis des lustres dans les magazines féminins, mais au sujet des hommes. Féminisés, les hommes modernes se lancent eux aussi dans des variantes du courrier du coeur, un peu plus cul mais guère différentes, pour séduire il faut s'adapter. On avait parlé du mâle dit "alpha", mais comme chacun sait, il ne se commande pas, comme la bandaison.
Revenons aux conditionnements essentiels, il faut admettre qu'en fait ils s'expriment autrement, les fondamentaux n'étant que des modalités des expressions culturelles, le statut "bas" des femmes étant par contre une constante d'une culture.
On a ainsi au Japon et en Allemagne, et depuis toujours ce statut bas (qui évite d'avoir à séduire à la Française) mais qui a pour inconvénient de rejeter maintenant massivement l'enfantement, la fécondité des deux sociétés les promettant à la disparition à moyen terme ou en tout cas à une réduction, en espérant que cela soit héréditaire, à la proportion "féconde" de la population mesurée démographiquement aujourd'hui par un infernal 1,4 enfant par femme, ce qui est très peu.
Ce statut distingue Russie et Chine. Alors que les familles "communautaires" caractérisent les deux continents, ce qui explique leur navrante plongée dans l'horreur communiste au XXème siècle, les chinois méprisent leurs femmes alors que celles ci ont l'autorité en Russie.
Car on a finalement lu le merveilleux "où en sommes nous?" de Todd ( 2017) et regardé les vidéos (1) et (2).
Même si on essaiera d'y refourguer ce qu'on en a noté, il ne s'agit pas de résumer tout ça mais d'anticiper la fameuse future matriarcalisation du monde que l'intuition de Todd résume très bien en (2): l'élévation mesurée du niveau d'éducation des femmes qui se manifeste partout dans le monde occidental et qui devient très nettement supérieur à celui des hommes se traduirait (c'est l'hypothèse audacieuse) par une déstabilisation des collectivités humaines et par le grand désarroi collectif responsable du déclin (relatif ) de l'occident actuel.
Une justification anthropologique serait une constante anthropologique que l'on peut associer au caractère "naturel" d'une pratique universelle et qui est la division sexuelle des tâches qui résume à l'anecdotique le partage des tâches entre hommes et femmes. La chasse, dont sont partout exclues les femmes à cause de la symbolique du sang présente partout (et voilà qui est culturel) est le lieu du collectif masculin tandis que la cueillette, la plupart du temps accessible aux femmes est une activité au pire familiale, en tout cas localisée. Motivée par un tabou universel, la distinction est aussi celle du social et du privé, le monde féminin objet de l'échange nécessaire à l'exogamie, restant profondément distinct de celui de hommes et pour des raisons qui vont au-delà de la différence biologique des sexes.
On notera que les coutumes endogames, lieu de la localisation du partage des épouses entre cousins, sont aussi le fait des cultures ou la séparation entre hommes et femmes est maximale, tandis qu'au contraire, l'exogamie des familles nucléaires s'accompagne de statuts de la femme bien plus élevés.
Le féminisme actuel est il la version moderniste d'un statut élevé de la femme ? Il apparait que non et on peut même le battre en brèche presque entièrement en tant que ce qu'il est et ce qu'il prétend, voilà l'histoire.
On commencera par la négation d'une histoire qui est celle de la "libération", liée à une conception essentialisée d'un "patriarcat" qui est évidemment local aux différentes cultures humaines. Identifié à la mode récente (XIXème siècle ) suivie par une certaine bourgeoisie d'imposer aux femmes de ne pas travailler et de les corseter dans une culture de la prostitution parfaitement localisée, il n'est qu'un songe creux, une légende noire qui ne peut motiver que les petites pétasses devenues ménopausées sans avoir jamais été vraiment contredites, leur prise en main par les lesbiennes du MLF et les intellectuelles vicieuses au talent inouï d'innovatrices ayant révélé aux très puritaines américaines qu'on pouvait s'éclater et donc devenir ce qu'on n'est pas. Cette tirade misogyne faite, on ne retirera rien au caractère absurde et nullissime, en tout cas irrecevable du concept de "patriarcat". Associés par définition, homme et femmes établirent partout des équilibres sociaux qui sont loin d'avoir toujours été défavorables aux femmes, par contre toujours soumises à des constantes biologiques intangibles dont les douleurs et dangers de l'enfantement dans la plupart des races humaines et plus généralement au dimorphisme sexuel prononcé, hérité de nos ancêtres primates préhumains et de manière sure indépendante de la culture; la légende des petites femmes privées de viande ayant pu aussi engendrer des idiotes ce qui nous aurait bien arrangé mais (hélas) elle n'est pas fondée.
On se retrouve donc avec une opposition nature culture entrelacée, car il semble donc bien dans la nature de la différence des sexes que de produire des cultures (les féminismes) à rebours des besoins de la collectivité, qui seraient "naturellement" malgré les différentes approches possibles, destinés par contre à être convenablement satisfaits par les hommes, et cela d'un point de vue symbolique aussi bien que pratique. En gros: mesdames vous pouvez déconner, nous veillerons toujours au grain.
Car une culture mono sexuée, qui ne donne qu'un rôle négatif à l'autre sexe, sans même chercher à vraiment l'exploiter ou bien à l'exploiter sans conscience mais avec acharnement et cela sur le modèle suranné employé par les anciennes propagandes est assez surprenant. Je veux dire par là que la positivité du féminin moderne ne le cède en rien aux pires monstrations des virilités des siècles passés: plumes, couleurs et surtout décorations permanentes et exagérées des pourtours du corps exacerbant désir et affirmation de soi. Le moule moule des athlétiques runneuses détaille parfaitement les formes des vulves (les grandes lèvres, écrasées (et peut être déjà amputées) manquant seules à l'appel, les poils on le savait déjà. L'exigence de la parité, le poste étant justifié par le costume décrit ici fait fi des homosexualités et des transgenres sans parler des autres catégories, les gros porcs et les gros cons étant considérés non impétrables aussi.
Un culte de la féminité (au moins aussi virulant, exigeant et sectaire) que celui de la virilité ancienne règne partout, l'homosexualité féminine comme obligatoire, marque de l'originalité et de la personnalité dominante étant un prérequis pour toute vraie mise en avant. Nous sommes à Athènes et les érastes forment leurs éromènes, ce sont les mœurs qui veulent cela en ayant tout inverti.
Seules habilités à générer les enfants, les très technicisées non porteuses se passent aussi de pères, et le disent explicitement, l'enfant n'ayant que le droit de disposer d'un nom, ce qui permettra de saigner à blanc un branleur le moment venu.
Et bien tout cela, dont le ridicule affiché marque le sociétal de notre époque, la réélection de Macron ayant vocation (Fogiel l'acheteur de ses rejetons, méritera ce renvoi-là d'ascenseur) à légaliser l'ultime technique (si on peut appeler cela une technique) qui consacrera l'égalité humaine à faire n'importe quoi, ça tombe bien la France ne veut plus d'enfants, ils sont bien trop chers, tout le monde n'a pas les moyens de la corruption médiatique.
Ce sociétal est en fait une fausse conscience, c’est-à-dire un ensemble de fausses théories prises pour vraies et qui pour s'établir sans partages ni critiques se colle telle la moule à son rocher (...), "la mourale" nouvelle synthèse civilisationnelle qui consacrera les derniers feux d'un occident ruiné.
Que faire? La piste de Todd, méritoire, mais il n'a pas tout dit sur ce qui est en train de se passer a le réjouissant de ce qui ravit le hippie que je suis encore: le type familial primitif, celui du chasseur cueilleur primitif individualiste fut à l'origine celui du sapiens à peine hominisé. Sans besoins très complexes, il ne fut "civilisé" que très tardivement et ne consacra son inventivité symbolique à faire des organisations complexes que sur le tard. Cela produisit le néolithique, l'agriculture, les sacrifices humains (on en a déjà parlé ici) et bien sur les systèmes familiaux complexes et toutes les superstructures sociétales organisées qui créèrent les civilisations. Cela se passa au Moyen-Orient et en Egypte, vers 3/4 mille ans avant l'Ère Commune, comme on dit.
Ce sont bien ces systèmes complexes dont le parangon sont les système chinois ou moyen orientaux qui repoussèrent à la périphérie du monde les systèmes simples, caractérisés surtout par un bon sens tolérant quant au sexuel, les familles nucléaires simples se séparant tôt pour occuper le maximum d'espace tout en partageant garde d'enfants et stratégies de chasse. Sans pousser à l'extrême la bonté naturelle des premières sociétés, reconnaissons leur leur simplicité. Se retrouverait-on dans la fameuse clairière germanique ? En tout cas, les sophistications symboliques un peu forcées des grands sacrifices humains peinturlurés des modes analogiques chinois ou aztèques, ou même les modes munificentes de la renaissance européenne sont ce que je chercherai à dévaloriser...
Le baroque hérita de la chose et se mit longtemps en avant, le guerrier Louis XIV ruinant son royaume pour pas grand-chose à force de faire le malin de la sorte, tandis que l'Allemagne et l'Autriche nous sauvait des turcs (heureusement le prince Eugène en fut) et surtout suscitait la seule musique qui vaille, mais ça aussi on en a déjà parlé. Descartes pourtant s'habillait en noir, comme les protestants et tout ce que la France rata à cause du grand roi, mal conseillé, et par une femme, la sinistre connasse qui nous priva des ingénieux protestants.
Pourtant on eut Charpentier et les Couperins et Campra et Mondonville, je suis trop sévère, mais bon, justement cela voulut dire que comme d'habitude, on aurait pu faire mieux globalement. En particulier garder ou peupler l'Amérique: on se contenta d'envoyer à l'Ouest des aventuriers qui disparurent et cela est bien dommage.
(1) on n'est pas couché ou la lamentable télévision https://www.youtube.com/watch?v=A8Wkka7IMnE
(2) un compte rendu par l'auteur https://www.youtube.com/watch?v=Z0TLjvmLay8