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Les identités

 

 

A l'heure où les rapports se succèdent, tous comme les mises en garde, les descriptions, et bien sur les enquêtes et aussi leurs compte rendus, sans parler des insultes variées de la porte et  de ses illuminations par ses radars de tir, on finit par s'habituer à une situation de confrontation intérieure et extérieure avec un étranger qui pourtant proteste de la nécessité de sa présence en des lieux où il ne fut pas toujours : les territoires perdus de la république, tout comme l'Anatolie ne furent pas toujours occupés par des fidèles de Mahomet, membres d'ethnies voyageuses qui s'y sont converties à notre grand dam. 

Un peu d'Histoire

On commencera par parler d'un XXème siècle qui ne s'est pas fini comme il n'avait pas commencé. Alors qu'à la suite de l'effondrement de l'empire Ottoman et la fin du califat, le propre lieu de la domination musulmane est devenu laïque et s'est détourné du voile et des simagrées religioso-étatiques pour le plus grand bien d'un véritable Etat qui se voulait moderne et national plutôt que décadent et impérial, l'ensemble du monde arabo musulman et les terres anciennes et actuelles de cet empire là se sont globalement pris d'une passion moderniste au point de sembler changer d'identité. 

Une mutation historique tenta de se faire jour, et on chercha à devenir autre en devenant nation. Partout on construisit, copia et assimila l'occident, l'islam et tout l'identitaire associé étant vexé, subordonné, voire moqué. 

L'Egypte se moquait du voile avec Nasser, l'interdisait avec Bourguiba, l'ignorait avec les partis Baas, fondés par des chrétiens et quasi communistes en diable. On luttait contre l'occident à coup de nations, en s'alliant avec la Russie... 

Les relations avec le diable incroyant communiste furent spéciales et on doit en parler. On remarquera la double poussée vers l'arrachement à l'occident chrétien et colonial entre communisme et arabisme frustré et aussi la foi profonde du communiste, image de la vieille foi djihadiste qui avait conquis le monde, dont les inventeurs du salafisme moderne se faisaient l'écho simultanément et qui accompagnèrent la laïcisme finalement provisoirement vainqueur: on devint moderne en épousant ou suivant un autre fanatisme plutôt que le sien propre, mais en gardant l'autoritarisme des vrai fois et en gardant derrière la tête la volonté de restauration. 

Fascisme caractérisé construit sur l'idéologie islamiste, la très religieuse confrérie ne fut qu'une source d'énergie secondaire et minoritaire (voire opprimée) pour une modernisation nécessaire à la restauration et qu'"on" tenta de mener en considérant le religieux comme superstition à repousser. Il s'agissait de construire une identité nationale basée sur la contemplation lucide de l'assemblée collective qui ne pouvait pensait-on, accéder à la prospérité que sur la base d'un matérialisme commerçant disons "libéral", en tout cas inséré dans le monde occidental. Idéologie du développement oblige, contemplation de l'arriération profonde d'une société qui ne se sort pas du tiers monde oblige, on fut autoritaire et un brin corrompu, les familles étendues n'autorisent que les pouvoirs mafieux et la redistribution ne peut être sélective sans l'autorité violente de ceux qui président au partage inégal entre les stipendiés. 

Et puis l'ambiance bascula. L'échec universel du "développement", idéologie socialisante débile qui ne justifia donc que les corruptions poussa le bas peuple à se conforter dans ses superstitions, et on se réislamisa partout. 

L'état des choses

Au début du 21ème siècle, la lèpre coranique est à nouveau l'horizon indépassable de l'identité arabo musulmane la bien nommée, et la faillite des politiques occidentales, identifiée à la faillite du communisme, patente. Il faut se tourner vers autre chose. 

On avait mentionné le communisme: il était à la fois fidéiste et djihadiste, ce qui plaisait, mais aussi contre l'abhorré occident, ce qui plaisait encore plus. Car on ne s'est pas leurré: le communisme était bien une foi, un totalitarisme au sens de la très familière oumma et de son calife héritier du prophète. Une fois disparu, la totalité du modernisme devint matérialiste et donc à rejeter. On eut donc une deuxième raison de haïr l'autre: il nous avait vaincu, et il était absolument incroyant.  L'identité du monde musulman est religieuse, c'est sa condition et elle revient à sa source, le siècle des lumières s'est effacé, si l'on peut dire, il s'agit bien de le détruire définitivement. 

On sait que l'occident capitaliste est d'abord matérialiste et pourri par le fric selon au moins la moitié de l'occident lui même: imaginez comment il apparait en période de chômage aux enfants discriminés de l'immigration... 

Le fond de l'affaire est donc là: un peuple dans son ensemble à la dérive, dont les propres bases vibrent voire se défont, et qui a pour concitoyens des identitaires du moyen âge, totalement convaincus preuves à l'appui, qu'il ne faut pas changer, sinon pour le plus sectaire, le plus ancien et le plus conquérant.

Le fond anthropologique et identitaire de l'immigration musulmane en France et en Europe est ainsi posé, et il est absolument inutile de se cacher les yeux, un autre type d'humain et d'appartenance à la nation est présent et demande à être reconnu, ce qui ce me semble viole l'indivisibilité de la nation et a bien pour objectif de ruiner le sentiment unitaire républicain. 

Mais il faut bien entendu distinguer: d'abord entre les actifs et les passifs, les passifs inactifs même pas propagandistes, quand on lit son missel on s'informe on ne prêche pas, pouvant être bienveillants quand ils ne sont pas contraints. Les actifs sont à la manœuvre et racontent toutes les histoires possibles. 

Les théologies

De belles d'abord comme (1) dont on ne sait pas le niveau de foutage de gueule, sa désapprobation du salafisme classique ne s'étendant pas au totalitarisme des frères, pourtant exemple caractérisé du projet d'un universalisme qui recouvrirait le monde, ce qu'il promeut. A l'heure où le christianisme se confronte silencieux et humble au monde qu'il renonce à changer alors qu'il dispose théoriquement d'une solution viable au problème religieux, certains prédicateurs francophones n'ont pas de doutes quant au caractère universel et indispensable de la foi du très pouilleux pédophile qui a conquis la moitié du monde au VIIème siècle. 

Un peu de théologie. L'islam repose sur la conception d'une relation non médiatisée entre Dieu et l'homme, la possibilité pour que le mystère se réalise étant le concept de "soumission"  (islam), seul moyen logique évident de réaliser l'union mystique non interprétée avec le surnaturel, l'union étant consacrée par l'exécution permanente du licite à déterminer c'est marqué dans le texte. Mécaniquement poussé à se soumettre à une autorité absolue seule capable de  représenter l'invisible, la mystique sociale est par essence totalitaire et n'a pas réfléchi au problème dont la notion pourtant évidente de trinité est la seule solution. Obsédée de monothéisme (on se construisit sur des formes dégénérées de judaïsme) on fut essentiellement anti-chrétien, la fameuse révélation étant celle de la négation de l'engendrement divin. Pourtant et c'est là le coeur de la chose, la notion de Dieu "intermédiaire", complètement humain est le gage de la liberté de l'homme, le dialogue de la conversion pouvant échapper à toute contrainte surnaturelle. Bien que nourrissant à terme toutes les sorties de la religion possible, le système conçoit la liberté, mère de tous les affranchissements, et chose bien sur absolument inconcevable pour les pouilleux dont on parla plus haut. 

Le problème est donc celui de la coexistence au moins possible d'identités culturelles et spirituelles disons "post-spirituelles" dans la même nation européenne, commençons par la France. Inutile de dire que le problème est déjà Belge, Hollandais et Suédois. 

Les deux camps

On distinguera donc deux camps suivant qu'on considère possible le partage de la nation avec une autre identité religieuse et culturelle ou non. Les arguments des uns des autres sont connus et on les distinguera selon leur appréciation de la frange extrême de l'islamisme, présente et conquérante, et de ce qu'il faut lui faire subir pour qu'elle ne justifie pas trop ce que son action implique à terme : la déportation d'une population devenue insupportable, mais cela est déjà la position de l'un des camps.

Le premier camp, c'est celui d'Emmanuel Todd, qui s'oppose en cela aux "autres" souverainistes, est qu'il faudra que la nation inclue l'immigration, mieux, s'en serve pour se consolider, sa re-définition rendue nécessaire par le progressisme européen qui veut la dissoudre nécessitant donc d'innover. Intéressant de voir l'idéal combattu d'abolition des individualités anthropologiques se voir somme toute appelé en renfort pour combattre cette uniformité là même... Comme si la nation, dont la figure idéale est celle de la fraternité pouvait s'étendre plutôt que de disparaitre, alors que pour d'autres, c'est son extension qui la tue, précisément. 

Avec un gendre immigré (ce qu'il revendique) on se doit d'avoir l'anthropologie inclusive et peut être sa solidarité familiale, qui aurait du faire du monstre un captif, en fait le vrai chef, mais qui sait, le secret des familles n'a pas à être percé. Alors que les mariages mixtes sont en régression et que marque suprême, les femmes voilées en progression constante sont précisément faites pour ne pas s'exporter, il faut bien admettre que le mixte tout en restant possible, la preuve, a globalement des difficultés qu'il n'avait pas avant. 

On ne discutera pas l'intégration ordinaire qui suppose la perte de l'identité d'origine. Elle est ce qui arrive aux français ayant vécu trop longtemps aux US, on s'y fait figurez vous. Je ne parlerais donc que de la persistance revendiquée de l'identité islamique, liée mais pas toujours à l'identité binationale obligée des marocains et algériens.

On en vient alors au deuxième camp. La distinction passive/active joue ici bien sur aussi et on se doit de considérer une double contradiction. Alors que tous les sondages depuis des dizaines d'années consacrent l'inquiétude et la désapprobation d'une large majorité de sondés régulièrement (60 à 70%) vis à vis de l'immigration africaine en général, ni les politiques menées par les pouvoirs publics n'en tienne compte, ni les votes exprimés non plus, les pouvoirs régulièrement élus menant systématiquement des politiques d'accueil et d'indulgence apparemment en opposition complète avec les avis exprimés. La partie "active" sur ces sujets se divise elle même en 4 camps avec aux centre des sachants civilisés et policés qui multiplient les enquêtes et les rapports sur deux points de vue contraires, aux extrême des partis politiques enfiévrés à gauche collaborant carrément avec les complots frères musulmans, à droite embourbés dans la complexe et impossible stratégie de prise de pouvoir de Madame LePen, forçant les vrais raleurs à ronchonner sur twitter, alimentés pourtant par une presse internet "identitaire" qui se contente de compter les coups qu'on lui porte (3).

Pour ce qui concerne les intellectuels, on citera donc les tenants de la nouvelle nation, partagés eux mêmes entre ceux pour qui c'est trop tard (les 10 millions de musulmans sont atteints, l'affaire est faite) et ceux pour qui il n'y a absolument pas de problème, l'assimilation étant complète, et réalisée par avance grâce à l'internet avant même la migration, elle même minuscule et dont le chiffre parfaitement supportable est invariant depuis toujours (1%).

On citera aussi les intellos inquiets, de plus en plus nombreux et produisant force livres. On retiendra Youssef Chiheb, un franco marocain qui traduisit les prêches prononcés en Arabe par 60 imams en activité en France et dont la réalité des malédictions anti occidentales ne sont ni connues ni prises en compte. Malgré la nécessité absolue de leur expulsion immédiate d'un pays dont ils sont clairement les ennemis, ils sont présents, ont pignon sur rue et pérorent pour l'élévation de leurs disciples, dont on n'ose pas imaginer bien sur qu'ils ne soient pas critiques. 

Et puis il y a la synthèse, celle des décideurs politiques, les seuls qu'on laisse parler en responsabilité et qui se caractérisent par plusieurs tics. D'abord, la notion d'"écrasante majorité" de bon musulmans, éternel poncif qui se contente de décrire la moitié de la population en question (une majorité extrêmement faible, voire une minorité en fait). Cette fiction est la source du projet jugé possible de fusion de l'identité musulmane dans la république, alors qu'il ignore et ne considère pas l'énorme problème  posé par l'autre moité. On considère ainsi, et c'est cela le drame, que le "radicalisme" est une forme particulière, voire occidentale du refus du monde, son "islamisation" étant le phénomène. C'est la fameuse théorie d'Oliver Roy, reprise par exemple par Gérald Darmanin (5). Celui ci explique avec Macron la docte différence entre séparatisme et communautarisme, terrible cache sexe visant à lutter contre ce qui sépare, le communautarisme étant bien sur non plus un problème, mais une solution et vouloir s'en séparer un crime.

Mais le deuxième camp des réluctants est aussi bordé sur sa frange droite par les remigrateurs, dont je me rapproche progressivement, pris dans une lente dérive motivée par les navrantes actualités, qui ne font qu' évoquer encore et toujours (3) l'envie qu'on pourrait en avoir. Une population ouvertement et manifestement plus criminelle car discriminée du fait de son étrangeté et de plus plus rejetée sans espoir d'accommodement autre que communautaire s'est installée chez nous. Elle nous hait et cela est réciproque.

Voilà l'avenir de notre nation: la guerre civile dont nous menace Darmanin, Zemmour ou Collomb (le fameux "bientôt face à face plutôt que côte  à côte, lorsqu'il quitta le ministère de l'intérieur). A moins qu'on ne se sépare et la chose devra être considérée, cela parait certain. 

Les deux camps d'en face

On sait que l'islam ordinaire se divise en deux camps attachés ou non à la visibilité des pratiques. Le premier camp, qui peut être très rigoriste, pourtant, exige l'invisible et le privé. Soufi ou non, il déteste la différence dont il connait par coeur, il l'éprouve, l'effrayant mépris pour le tiers monde dont il a honte et dont il sait être porteur sain. La condition du maintien de son identité propre est précisément la conception forte de la laïcité, celle qui a maintenu des catholicismes quasi traditionnels, aujourd'hui très faiblement répandus, mais vivaces et profonds. On ne transmet qu'en privé et l'universel est abandonné. Une conception judaïque de la minorité, à la fois puissante et humble, en tout cas pas ni prosélyte ni envahissante, c'est la condition de sa durabilité. 

Le deuxième camp (les deux camps seraient à égalité en nombre sur un total de 5 millions de musulmans environ), veut la visibilité. Il pose le problème et exige une part de la nation.  La moitié de ce camp serait en rupture culturelle et politique avec la république française, souhaitant son abolition et se vivant en dehors de la société française. 

Il s'agit ici des chiffres de l'institut Montaigne, incontournable enquête de 2017 réalisée de plus à l'instigation de Karim el Karoui, dont la déposition à l'assemblée nationale entouré de frères musulmans reste un moment inégalé de foutage de gueule public anti blanc. 

Mesurés musulmans du fait de leur ascendance et non pas de leur pratique, les musulmans de France forment une catégorie pseudo-ethnique, mais dont les caractéristiques identitaires restent entières: l'être musulman, un peu comme le sparadrap du capitaine Haddock ne se laisse pas décoller facilement et l'institution ethnico-sociale de l'immigration maghrébine en France, du fait de l'histoire, de la sociologie et de la réalité de la vie ne se laisse pas déconstruire facilement, sinon dans des projets qui ne concernent que la psychologie des citoyens français encore majoritaires, entièrement responsables (bien sur) du fait de leur racisme, de ce qui crève les yeux. 

L'appartenance identitaire au caractère arabo musulman est extrêmement forte et n'a pas donné lieu à des assimilations en grand nombre malgré l'ancienneté de l'immigration sur le sol Européen. Faire nation avec ces gens suppose bien une modification de l'idée de nation, celle ci devant accepter l'autre, et c'est bien l'enjeu de l'anti-racisme, du moins dans l'esprit de certains. 

Ils sont 2 millions sur le sol Français, franco-quelquechose et radicalement étrangers à ce qu'on appelle la conception classique de la fraternité telle qu'elle est recherchée par les fondateurs de cette république là. Sans propositions (ils se l'interdisent), nos intellectuels dénonciateurs se contentent de mettre en évidence de manière universitaire l'absurdité et la stupidité des réactions officielles face à ces phénomènes, pourtant finalement assez connus et évoqués non sans soupirs par bien des gens, et de tous les bords. Phénomènes sectaires aberrants, moeurs absurdes invraisemblables et haine affirmée de tout ce que "nous" sommes.

Le tiers d'Aliens

Ces 30% d'aliens sont ouvertement polygames ou mariés religieusement sans considérer la mairie, le libertarisme moderne permettant cela sans trop d'inconvénients légaux, j'en profite... 

On observera donc d'abord une attitude de laissez faire qui s'explique de multiples manières, toutes supportées par les sachants optimistes évoqués plus haut. 

D'abord la durée des mandats politiques trop cours pour une urgence jugée trop faible à des décisions hatives bien dangereuses dans les démocraties hystériques que nous sommes. Ensuite la construction de la nation Européenne, qui nécessite de se départir de sa Nation qu'il serait inutile, voir nuisible de défendre, l'Europe c'est la paix. 

Ensuite le théorème de "la grande majorité" des musulmans épris d'une religion de paix compatible avec la république. Cette grande majorité est de 50%, explicitement menacés et rackettés, eux et leurs famille par des activistes et des nations aux gouvernements autoritaires à la constitution marquée par le religieux, et qui refusent de les laisser libres de leur nationalité. Thème resassé, synonyme du politiquement correct et impossible à contredire, et pourtant absolument faux. 30% de l'islam français est bien vérolé par des semi-délinquants qu'il faudrait expulser de manière préventive. Mais cela est un avis extrême.

Un récent sondage (6) confirme encore l'ordre de grandeur: 27% des musulmans sondés mettent la charia au dessus de la république. Un tiers de chtarbés à éliminer, à vaincre ou à foutre dehors... 

Pour confirmer, le nombre de mosquées attribuées aux frères ou aux variantes salaf est bien estimé à un quart environ du total (déposition de Pierre Vermeren à l'assemblée, (4)). Le CFCM instance officielle toute liguée contre l'ex UOIF (auto dénommé "musulmans de france", on parlait de foutage de gueule, les frères en sont champion du monde) mais toute entière contrôlée par les bleds, Turquie comprise. On pourrait penser acceptable que des pays amis de la France gèrent leurs nationaux sur le plan spirituel, leur imposant par exemple de bien se tenir. Ce fut la théorie officielle et l'UOIF dangereux et internationaliste apparamment cantonné. Hélas, il est financé lui par le Qatar, ce qui rétablit les choses, et puis les frères sont au pouvoir au Maroc, sans parler de l'Algérie qui exporte ses salafistes et de la Tunisie, premier pays laïque du monde arabe, premier pourvoyeur de combattants djihadistes après deux ans de liberté post Ben Ali/Bourguiba. 

Mais l'inconvénient de la gestion par le bled est que celui ci est jaloux de son autorité, c'est comme cela qu'il maintient son autorité sur ceux qu'on voudrait "intégrer". Autorité nationale ET culturelle, maintenant pour toujours le seul nationalisme qui vaille, l'identité arabo musulmane par définition et pour toujours anti occidentale. Ah la belle loyauté ! L'attachement provisoire du soumis à un maitre qu'on haira toujours. Le veux-t-on vraiment, l'a-t-on voulu et le voudra-t-on toujours ? 

Les mesures

D'abord, la question de la nationalité parait fondamentale, et se trouve au coeur de toutes ces question d'"identité".

Il y a bien une notion claire d'appartenance à la république qui ne peut se discuter. L'interdiction d'expression publique des mouvement sectaires considérés dangereux et aussi des obédiences internationales considérées dangereuses peut se traduire par des mesures d'urgence à l'égard des dangereux (c'est l'Etat qui décide) propagandistes de ces idéologies là. Bien plus dangereux que les vrais assassins, ils doivent être déchus de leur nationalité comme traitre à la nation et renvoyés vers leurs pays d'origine, ils en ont un c'est sur, on l'a vu. 

Il y a donc des lois à voter, spéficifiques de l'urgence à traiter le pire crime que l'on puisse commettre contre la nation française: la volonté de la détruire et d'éduquer à l'envers de ses principes: le propagandiste sectaire est un danger public qui se met d'emblée hors de la  nation et ce crime doit être reconnu. 500 mosquées de la salafya doivent être fermées et les sales de prières qui les remplacent déjà, pourchassées et chaque imam expulsé, plus c'est petit plus il y en aura. Cette campagne d'expulsions méchantes et hargneuses, le crime de "liberté religieuse" cruellement puni pourvu que ce soit cette liberté religieuse là parait être la voie à suivre. 

La défense de la nation à ce sujet, en plus de conforter les souverainistes permettra d'écarter des emplois publics les tenants sectaires qu'il n'y a plus lieu de subventionner: les conducteurs de bus barbus doivent envisager d'autres emplois et les RH de la RATP vont devoir s'assurer de la pureté religieuse de leur employés. 

On pourrait citer des principes d'exercice de la loi, et l'un d'entre eux est la rupture avec le caractère multiconfessionnel des lois portant sur la liberté de religion. Il y a bien un problème avec une religion particulière et cela la loi doit le reconnaitre et s'intituler: "de la répression du sectarisme musulman". Ce noeud, l'un des responsables de l'inaction doit être tranché.

Un autre est le caractère différencié de l'appartenance à la nation: les binationaux ont un statut légal qui rompt avec l'égalité, car suceptible d'être déchu de nationalité sans devenir apatride. Cela doit bien évidemment s'appliquer systématiquement en vertu d'une loi existante à tous les participants aux différents dhihads. Abdelkader Merah, idéologue et formateur de son frère est un ennemi de la nation française et ressort de ce cas là. Il doit être exclu de la communauté nationale et renvoyé "dans son pays". Charge à la nation algérienne de traiter ses nationaux. 

On rejettera avec force pour l'occasion l'idéal de justice universel de l'actuel garde des sceaux (Moretti) qui au nom d'une conception sang mélé de lui même (on doit toujours se méfier des aliens) qu'on peut considérer comme dévoyée, se déshonora définitivement à mes yeux en considérant comme une mère malheureuse la mère des deux frères, elle qui traita de "sale juif" un père de victime. 

La CEDH

Bien sur le renvoi dans les zones de tortures est interdit par les loi internationales, notamment la très humanitaire CEDH dont fait partie la Turquie et la Russie... Une sortie de cet organisme croupion, entièrement dédié à la protection des pires lois progressistes dont la soumission aux libertés de se comporter en soumis, est indispensable. La Turquie pèse sur la jurisprudence française: cela ne doit plus être toléré. On doit évoquer un autre de ses membre, l'Azerbadjian, un dictature ordinaire, d'ailleurs en guerre actuellement avec l'Arménie, comme on se retrouve en matière de droits de l'homme. 

Et puis la prise en charge des djihadistes par l'Algérie est rassurant en soi: voir ces salopards se faire torturer à mort par qui de droit me ravit, et si on les innocente, ils pourraient alors être flingués par nos soins au Sahara, là où on ne s'embarrasse pas des obsessions de Monsieur Moretti. Et puis, un pays qui fut la victime de nos crimes contre l'humanité et qui exige des excuses pour cela, sans regretter apparemment ni les siècles de piraterie et d'esclavagisme qui justifièrent partiellement notre arrivée ni les effroyables crimes de la caste de corrompus assassins qui confisquèrent le pouvoir à notre départ. Comme on l'a dit, le contentieux avec l'Algérie n'est pas réglé: il s'aggrave.

Ce qui est fait. 

Alors que la commission sénatoriale parle de "déni" de la part des autorités publiques depuis trente ans, c'est à dire toute la période ou le problème de l'immigration en pourrissement progressif, s'est transformé en problème de l'islam radical, on relit un rapport de 2016 (5) du récemment nommé ministre de l'intérieur. 

Il évoque la guerre civile possible à empêcher par tous les moyens, épouvantail agité de manière très politicienne: comme ce qu'il faut éviter "à tout prix" (ce qui évoque des prix à payer qui pourraient être exhorbitants) et qui conforte habilement les craintes qu'il se prépare à calmer. Il parle de l'"écrasante majorité", bien sur, marqueur du consensus séduisant et du déni caractérisé cité plus haut. 

Un point intéressant est l'absence totale d'action véritable organisée explicite contre l'arrivée de nouveaux africains sur le territoire. Au nom d'une pitié que certains trouvent légitimes en faveur de syriens ou d'afghans fuyant la guerre le malheur et la misère sans parler du reste (ceux qui restent sont vraiment soit des victimes soit des patriotes), on accepte au titre des migrations ... Le maghreb lui même, du moins ceux qui n'ont pas trouvé de moyens légaux pour venir, et ils sont pourtant nombreux. 300 000 nouveaux entrants par an dont François Héran nous dit qu'il repartent tous, ben voyons. La moitié des "étudiants" du tiers monde ne repartent pas, tous africains confondus, et la migration sub saharienne bat son plein actuellement, femmes et enfants compris. 

On en est au saupoudrage sur la totalité du territoire des clandestins délogés des bidonvilles les plus ignobles (chier dans la rue est inévitable, mettez vous à leur place) , et il y a encore dans la france profonde, des ruraux assez tarés pour installer leur successeurs, la larme à l'oeil qui plus est. 

A Périgueux, l'afghan demandeur d'asile qui poignarda dans la rue 4 personnes au hasard est condamné à 4 ans de prison dont un avec sursis. Ah oui, il sera aussi interdit de séjour en Dordogne pour 5 ans à défaut d'être interdit de France pour toujours. Sans doute pour mieux empêcher la violence légitime qui justifie son assassinat et qui n'a pu se produire sur le fait, comme cela aurait été souhaitable... L'année avec sursis correspond sans doute au blessé grave sur les 4... Grâce à Moretti sans doute. 

Dans un état de droit, la justice sévit, impitoyable ou laxiste au gré des humeurs des juges et de l'habileté des avocats. En ces matières les absurdes les plus révoltants sont légions et dans tous les sens. On passera bien sur le ponpon de la cour "suprême" française qui pour mieux rendre impossible le délit (j'ai commencé par écrire "délire") de fraternité, en constitua l'interdiction selon la devise de la république. De la constitutionnalité des calembours foireux pour instaurer les lois. On rappellera que la fraternité c'est ce qui fait la nation, maintenant faite avec d'illégaux envahisseurs qu'on se doit de faire venir par tous les moyens. 

Mal défendue par l'absurde et insensée justice de la république chapautée par l'absurde et insensée constitutionalisé garde fou (tu parles) qu'est le cénacle de gateux (ce fut la dernière décision du trotskiste Jospin) et d'assassins (Fabius le buveur de sang contaminé), la Nation souffre et hausse les épaules. On trouve ici et là, dévoré par la haine, des raleurs bien franchouillards qui vomissent, ignorés, non pas la république mais tous ceux qui la déshonorent et dont on voudrait la mort ignominieuse méritée. 

On pourrait au sujet de cette justice se rassurer en se disant que ses décisions imbéciles ne sont pas appliquées, et bien on aurait tort: c'est cas des 90% des décisions d'obligation à quitter le territoire... La justice a donc un problème, et le manque de moyens dont elle se plaint on ne sait si les lui attribuer ne risquerait pas plutôt de remplir les prisons de tous ceux qui ont eu le culot raciste et de lever le sourcil en entendant parler de certaines de ses autres décisions. 

Néanmoins, l'existence d'un état de droit, qui plus est soumis à la jurisprudence azerbadjianaise, et pas par ses bons cotés, impose certaines réalités. Vouloir s'en départir au nom de ses inconvénients ne me parait pas justifier. 

Serait il possible d'en maintenir le principe en gardant la possibilité de s'abstenir de l'absurde et du destructeur ? Merci. 

Notre identité

Tout fier d'évoquer les grands mots, et de me vanter d'en connaitre le sens et surtout d'en vouloir régir les bons usages, il me vient, de manière contradictoire de méconnaitre que je suis peut être le seul à me plaindre de leurs mauvaises acceptions, et que la nation que je décris est peut être tout simplement disparue, cela arrivant à des peuple variées de la planète, laissés à leurs errances tyranniques et misérabiliste. Ne serait ce pas raciste de se croire à jamais protégé du sort des pauvre congolais laissés victimes des mercenaires qui les rançonnent et les violent à longueur de siècles. 

On en vient à ce qui fut évoqué plus haut et qui est l'un des moteurs de ce qu'on appelle le racisme xénophobe et qui est la volonté de ne pas partager le sort malheureux de certains groupes humains, implicitement attribué à leur qualités propres. La peur du tiers monde, suprême déclassement, est là, avec le tiers monde qui vient en quelquesorte nous civiliser, en nous enrichissant. Passionné de l'élévation de l'humanité occidentale, à qui on souhaite lui faire abandonner toute espèce de racisme en la faisant danser sur des rythmes endiablés considérés dégénérés par les nazis, un esprit nouveau souffle sur l'Europe qui commence ici et là à susciter des réactions hostiles.

Peur de la guerre civile (c'est pas moi c'est Darmanin), de la misère du tiers monde qui pourrait nous accabler aussi, peur de la perte de soi, voilà de quoi susciter une identité... En rupture avec l'éclatant optimisme d'autrefois que nous regrettons, donc nous plongeons dans une identité "malheureuse", qui n'est pas sans décrire le sort des minorités déclassées du monde persuadées de posséder pourtant l'élection divine, suivez mon regard, et qui justement théorise cette belle idée. 

Ne pourrait on pas avoir une autre attitude ? Et bien je me permet de la revendiquer... 

 

(1) https://blogs.mediapart.fr/ousmane-timera/blog

(2) https://blogs.mediapart.fr/ousmane-timera/blog/171214/de-quoi-le-djihadisme-est-il-le-nom-partie-3-les-causes?userid=aebd7068-ae9e-488c-842d-896c3ce2f1e6

(3) Deux faits divers récents (Juillet 2020) particulièrement désolants, l'assassinat du chauffeur de bus de Bayonne à coups de pieds dans la tête et la mort de la gendarme percutée par un chauffard sous cocaïne furent le fait d'un "Mohammed" et d'un "Yassine" dont les prénoms tus par les médias font partie des très donnés aux enfants nés en France illustre un sentiment de malaise quand à l'évocation sans arrières pensées de "faire Nation" avec certains arrivés récemment. 

(4) http://videos.senat.fr/video.1421666_5de44c2c37fa2.-audition-de-mm-youssef-chiheb--pierre-vermeren?timecode=5945606

Le rapport de la commission: http://www.senat.fr/rap/r19-595-1/r19-595-1_mono.html#toc72

(5) Texte Gerald Darmanin 2016 https://plaidoyerpourunislamfrancais.files.wordpress.com/2016/06/plaidoyer-pour-un-islam-franc3a7ais03062016-vf.pdf

- il considère la révocation de l'édit de Nantes comme reconnaissant la pluralité des religions... 

(6) Sondage IFOP Sept 2019 https://www.ifop.com/wp-content/uploads/2019/09/116646_Rapport_Ifop_le_Point_FJJ_2019.09.11.pdf

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