Les jours graves
On commencera par la fin, ou du moins la fin d'une pause, vu l'état de rage et de fureur dans lequel peut mettre une tressée à l'Africaine, lunettée de tortue, Audrey Pulvar à coté de Cécile Duflot qui l'approuve: la planète à sauver vit avec un quart de dollar par jour. Il faut donc augmenter les impôts.
Bien sur les pauvres gilets jaunes qui ne se plaignent que de cela n'en peuvent mais. L'affaire serait terminée et un grand débat, organisé par ceux là mêmes qui après un débat du même type en juin dernier annonçaient sondages à l'appui les caractères inacceptables des hausses décidées pour le début 2019, devrait donc clore la petite peur qu'ils nous ont infligé.
On y ajoute le contraire de la demande: une aide en plus, avec la demi annulation du révoltant pur (la CSG pour les pauvres vieux, mais pas pour les vieux pauvres, jugés trop riches) et le rétablissement du truc de Sarkozy, supprimé par le même gamin vicieux à la manoeuvre il y a cinq ans, habile comme toujours. A pleurer de dégout.
Les fonctionnaires tarés qui nous ruinent, et qui vont profiter des deux mesures faites spécialement pour leur assurer qu'on ne les touchera pas, exultent !
La demande était claire: moins de contraintes, d'impôts injustifiés, d'aides, plus de liberté et de capacité de s'organiser pour vivre de manière autonome, avec en plus la capacité par référendum de donner collectivement son avis. Le discours de Samedi dernier, encore timide, après un mois de casse:
La demande d'autonomie des société modernes, adressée à un pouvoir semi fasciste dégénéré dirigé de manière autoritaire par un crétin autiste traumatisé par la pédophilie dont il fut victime.
Il n'y a pas grand chose à ajouter à part l'introduction, toute pleine de la terrible haine qui veut la destruction du monde dément qui autorise les honteux spectacles cités. Destruction ? On en a vu ce mois ci un exemple en petit. C'était bien, mieux que tout ce que se fit depuis Mai 68: pas mal non ? Seuls les terroristes firent mieux, il est vrai qu'ils étaient imposés en Belgique.
Cela fit peur, il faut le dire et on crut l'espace d'un instant que cela pouvait déstabiliser le pouvoir. Celui ci fit venir un hélicoptère dans la cour de l'Elysée et flippa quelques heures. Toujours ça de pris, même si Todd le dit bien, ce n'est pas une société vieillissante presque toute en pré retraite, qui fera la révolution, la vraie. Quoique. Il fut surpris lui aussi et ne comprends sans doute pas pourquoi il ne parlent pas d'Europe. Voir plus bas.
On décrira toutes ces femmes jeunes, blondes souvent, cheveux longs et lunettes, extraites de toutes les poubelles macronésiennes pour manifester la même inconséquente et terrible bêtise, déni de la réalité, addiction obligée au maitre qui contrôle leur action, rouage imbécile de la machine qui les corrompt et les oblige. La représentation nationale paritisée, les mounaques merdiques, sentencieuses et coincées. Une génération entière de salopes chtarbées paritisées toutes sur le même modèle, toutes plus connes, laides et méchantes les unes que les autres, de quoi nous mettre la natalité à ce qu'elle doit être: zéro pour que cette race de kékettes disparaisse totalement.
Pauvres GJ ! Déguisé avec l'oripeau ridicule qu'un sadique taré a obligé les totomobilistes à acheter pour mieux avoir l'air d'un con en cas de pneu crevé, la phrigienne chasuble symbole de l'humiliation de la classe moyenne valait bien le ravage de Paris et le saccage des boutiques chanel ("un parfum de victoire"). Que tout cela parte des rond points, autre symbole de la corruption de l'exploitant direct de la classe moyenne, la municipalité, le corps intermédiaire que l'état méprise le plus, en rajoute dans le crève coeur. C'est vraiment le pauvre qui se révolte, celui qui est obligé de "profiter" avec ses impôts des grandes avancées sociétales d'une société qui a maintenant pris comme passe temps de les faire chier. Et ils n'ont pété que ça !
La sortie de crise si elle a lieu est calamiteuse: couacs en série sur l'annulation, puis rétablissement en deux heures des premières mesures d'apaisement décidées en vain il y a un mois. On doit banquer 10 miyards, on voulut commencer par gratter 500 miyons. Le reste bien sur, sera pris sur l'armée, sur le prélèvement à la source, sur les heures sups des flics: partout où la glaire merdeuse nommée état français incapable de se réformer pourra spolier vicieusement.
Surtout que cela se voit: le discrédit du gamin taré est maintenant visible dans le monde entier, il n'apparait plus que ce qu'il est vraiment et qu'il avait tenté misérablement de cacher: l'incapable demi tyran d'une société incapable de se réformer et qui avec l'Italie, autre misérable démocratie gauchisée n'a fait que profiter des taux négatifs qu'on mina dix ans pour finir en augmentation d'impôts justifiée par la coulée verdatre, sinistrement préparée par une mascarade mondiale qui officialisait le droit des chinois à pourrir le monde trente ans de plus...
Voilà, c'est Noël. Dix huit mois à rager en serrant les poings pour voir enfin écrire sur les murs par une foule déchainée ce qu'on ressassait sans trêve: "Macon enculé ! ". Quelle vista Carmignola !
On finira par la politique: les GJ sont de droite, bien sur. D'abord ils ne sont pas pauvres, mais juste susceptibles de le devenir complètement et cela les panique, on les comprend. Ensuite ils veulent qu'on baisse leurs impôts, pas qu'on augmente leurs aides. Ensuite ils veulent participer et faire des choix, d'où le fameux référendum. On se demande à quoi il va servir. Et bien on le sait: sortir de l'Europe et virer les Africains, c'est le but.
A partir de là, il est sur que le mouvement va être difficile à récupérer. On va voir l'année prochaine: bonne année !