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  • La Monnaie

    Comprendre les mécanisme monétaires est une gageure, et semble impossible. Partout véhémences et dénonciations, ce qui incompréhensible pour qui voit le monde marcher tout de même. Comment cela se fait?

    LES FONDAMENTAUX

    Il faut d'abord comprendre les fondamentaux. Ils ne changent pas, et sont toujours les mêmes. C'est cela qui est rassurant. 

    On a les particuliers, les entreprises, les banques et la banque centrale (d'émission). 

    Les banques et la banque centrale sont imposées par l'Etat: tout vaut mieux que l'usure et les désordres que causent l'exploitation sans limite de la pauvreté, de l'ignorance et de l'alcoolisme. Il faut une monnaie et faire en sorte que des règles s'imposent.

    Elles permettent à des entités libres de faire des choix en permettant des calculs cout/avantages suivi d'effets prévisibles, ceux-ci étant mesurés et maintenus dans des limites acceptables. 

    Les banques prêtent de l'argent et constituent un secteur économique régulé par des lois spéciales: on le comprend, car il s'agit d'empêcher l'usure on l'a dit, mais aussi de permettre, en le limitant, le crédit,  sur une base qui est au grand scandale de beaucoup, est basé sur du vent: le principe des réserves fractionnaires permet en effet aux banques de prêter à intérêt de l'argent qu'elles n'ont pas et en fait de créer ex nihilo de la monnaie. Et oui.

    Car prêter de l'argent c'est d'abord en créer: le phénomène inquiétant et scandaleux, sans doute à l'origine de bien des révoltes contre le funeste liquide n'est toujours pas passé dans les esprits; y ajouter que ce qui est prêté non seulement est crée mais en plus n'existe pas ajoute à la révolte. C'est bien naturel, tout autant que le mécanisme lui même, d'ailleurs, le niveau d'abstraction pour le comprendre étant hors d'atteinte pour la plupart des gens: comment ? La monnaie n'est pas l'argent ? 

    La banque centrale, elle, a pour vocation à maintenir en équilibre les échanges bancaires en général, un principe connu depuis plusieurs siècles en occident étant qu'on ne peut influer qu'à "la marge" sur toutes ces décisions prises par un peuple, l'examen de tout achat de bonbons devant des fonctionnaires assermentés étant considéré comme hélas impraticable concrètement. Il faut ainsi un mécanisme INDIRECT d'influence sur les banques. Le contrôle de certains taux de profits le permet. Un nombre à gérer plutôt que des millions, à changer tous les mois plutôt que toutes les secondes, bref, un mécanisme, une habileté. 

    Les critères de ces régulations sont fixés par ses statuts, en principe il s'agit de maintenir une inflation basse mais pas trop, un chômage bas, et une économie en bonne santé (...). On passera sur la priorisation de ces objectifs, l'important étant de savoir que la banque centrale était autrefois directement sous le pouvoir de l'Etat. Ce n'est plus le cas, car la banque centrale, en Europe, maintenant européenne depuis la création de l'Euro, est indépendante,  car définie sur le modèle de la très "ordo libérale" banque centrale de la république fédérale d'Allemagne, jugée universellement responsable de la merveilleuse santé allemande depuis la fin de la guerre. 

    LE CREDIT

    On a donc la politique du crédit à l'intérieur d'une zone monétaire. D'abord, les banques font crédit, c'est leur métier, leur fonction. Ensuite les entreprises se font crédit entre elles, par émission d'effets de commerce de clients à fournisseurs, les fournisseurs pouvant les transformer en bon argent auprès des banques moyennant un taux d'escompte. Les banques peuvent alors envoyer l'effet à la banque des banques, la banque centrale, et se faire prêter de l'argent au taux de réescompte. Bref, ça circule. 

    Les banques ont de l'argent, c'est celui des déposants, qu'elles font immédiatement disparaitre en le prêtant, bien sur. Mais elles peuvent en avoir besoin, ne serait ce que pour garnir les distributeurs. Elles doivent aussi compenser les chèques envoyés ou reçus des autres banques, et cela tous les jours (on équilibre ses comptes tous les jours, dans la vie).

    Ces compensations en temps réel se font sur le marché inter-bancaire (le lieu du fameux taux "libor", mot employé en Angleterre, et qui fit l'objet d'une fraude retentissante récemment), et les versements de compensation se font dans une monnaie spéciale, dite "monnaie banque centrale" qui n'est faite que des comptes ouverts par les banques auprès de la banque centrale. C'est sur ces comptes que passent les achats de devises, les réserves obligatoires, les réescomptes. Ces comptes doivent être "créditeur" d'un montant minimal, qui est le montant des réserves, montant qui a un minimum pour que la banque puisse exercer, et qui doit être en rapport avec la quantité totale des crédits accordés par la banque. Une banque peut ainsi prêter plus mais doit avoir (tout de même) les réserves en conséquence. Refinancer une banque, c'est lui permettre d'accorder davantage de crédit, et aussi de pouvoir régler les autres banques, soit qu'elles l'exigent soit qu'elles proposent en échange des titres alléchants. 

    Les interventions de la banque centrale sur le marché interbancaire s'appellent les opérations d'"open market" ou de "refinancement". Les taux d'intérêts de ces interventions sont les taux "directeurs". Rappelons qu'il y a 3 taux directeurs : le taux de dépôt (celui qui est actuellement négatif), le taux de refinancement (LE taux directeur, celui qui contrôle l'octroi de liquidité aux banques), et le taux d'escompte, le bien connu. 

    L'important est le concept de "monnaie banque centrale", mal connu mais fondamental. Il y a donc deux monnaies.

    La monnaie normale (dite masse monétaire) est ainsi facteur de la monnaie banque centrale (dite base monétaire), dans la mesure du taux de réserves obligatoire (disons 10%) et de la masse de biftons (monnaie fiduciaire) en circulation. 

    La monnaie banque centrale, ou base monétaire, est M0, le premier agrégat monétaire. On qualifie de "fuite" la masse des biftons, dans la mesure ou cela est de la monnaie qui n'est pas crée par du crédit mais par la banque centrale, et qui "fuit" hors du circuit bancaire. 

    Mais au fait qu'est ce que la monnaie? 

    LA MONNAIE ET L'ETALON OR  

    La monnaie est un pouvoir d'acheter, un pouvoir d'achat. Point barre. Maintenant cela dépend où, auprès de qui, et dans quelles conditions. C'est donc un bien. De fait c'est un signe de la possession d'un bien échangeable, les conditions de validité du signe étant évidemment variables. Une condition de validité bien connue est que le signe soit un bloc d'or certifié comme pesant un certain poids (pour éviter de le peser toutes les cinq minutes). Evidemment, on passa vite (en fait il y a très peu de temps, historiquement) à des signes moins directs, dont le fameux bifton. 

    Le principe de base de toute conceptualisation de la monnaie est évidemment le principe de l'étalon or, en vigueur de 1879 à la première guerre mondiale puis brièvement entre 27 et 31. En gros, on n'a de monnaie qu'autant qu'on a d'or, l'or étant gardé par les états, et échangé à la demande de toute personne présentant un billet dans la monnaie en question. Naturellement, on peut acheter de l'or, et le marché de l'or ne change rien à l'affaire: ce sont les états qui décident bien sur, d'un prix intangible. 

    Passons tout de suite à la balance des paiements, qui s'applique aux états. Elle est bien sur équilibrée, comme toute balance, et ce sont ses sous balances qui ne le sont pas. Le déficit des paiement est ainsi le nom conventionnel de celui de la balance commerciale, les autres balances, financières et excédentaires, faisant compensation pour respecter la contrainte globale du balancement équilibré. 

    En régime d'étalon or, un commerce déficitaire nécessite de donner au fournisseur de l'argent que celui ci peut présenter quand il veut à l'échange contre du métal, réduisant donc la quantité d'or disponible, ce qui va "détruire" de la monnaie.

    C'est là qu'intervient un mécanisme décrit par David Hume en 1752, et qui va influer "automatiquement" sur la balance des paiements. Défenseur de l'utilisation du papier monnaie, plutôt que du métal directement, Hume réfléchissant sur un thème de l'époque (que la hausse des prix était due à l'afflux d'or venant du nouveau monde) conçut d'abord les effets bénéfiques de cet accroissement sur l'activité humaine, seule vraie expression selon lui de  la richesse. Hume commence donc par lier quantité de monnaie et niveau des prix, en modélisant la transition qui lie le changement de l'un avec celui de l'autre.

    Le mécanisme est donc que la quantité de monnaie (qui diminue dans l'exemple) va influer négativement sur les prix et donc favoriser l'offre faite aux étrangers, qui vont donc acheter plus, ce qui va rééquilibrer la situation par apport d'or et recréation de monnaie. 

    Tout le bénéfice de l'étalon or est là: une contrainte quasi physique qui va vertueusement maintenir la situation conventionnelle des sociétés dans un ordre immuable et sage, proportionnel aux mérites et bénéfique à la richesse globale des nations. Ce concept de la convention transformée en nature est l'essence des lumières et de la civilisation occidentale ! Il n'y aura ainsi de vraie activité que proportionnelle à la monnaie disponible et en équilibre avec l'activité des autres, ce qui garantit la paix et la prospérité générale.

     

    LA FIN DE L ETALON OR

    Après la seconde guerre mondiale, on instaura le Gold Exchange Standard  (celui de 1944) (étalon de change or), qui consistait à n'avoir plus que le dollar de convertible en or, son utilisation étant celle d'une monnaie de "réserve" à la place de l'or. Cela donna un avantage léonin donné aux USA, les "réserves" pouvant être immédiatement investies aux US, ce que ne permettait pas l'or gardé bêtement en coffre. Cela favorisa un déficit commercial US abyssal qui menaça de déséquilibrer tout le système: les avoirs en dollars étaient immenses et il aurait suffi qu'on en demande leur remboursement en or pour que tout explose. Lorsque la convertibilité fut abandonnée (le 17 Mars 1968 pour autres que les états, le 15 Aout 1971 définitivement) Ford Knox avait 20 G$ d'or et il y avait 60 G$ dans la nature... 

    L'année 1968 fut terrible: une spéculation effrénée sur l'or eu lieu dans les premiers mois, et on instaura un quasi contrôle des changes aux US avant de geler la convertibilité, les états  "amis" se trouvant sommés de ne pas rogner davantage le stock d'or en voie d'instinction. Mai 68 fut bien sur en plus affreux pour le trésor français, la grande inflation commençant immédiatement. Le 15 Aout 1971, Nixon supprima définitivement la convertibilité de la dernière monnaie de réserve, et supprima donc l'étalon or. 

    Depuis, et bien les choses sont devenues ce qu'elles sont: le dollar a gardé son rôle et la virtualisation des économies s'est encore accentuée, avec la quantité de monnaie globale disponible. Les catastrophes prédites par Jacques Rueff ne se sont pas produites, ou bien se sont produites et nous vivons avec sans nous en rendre compte. 

    LA BANQUE CENTRALE EUROPEENE 

    Depuis la création de l'Euro, la BCE gère la politique d'émission et la politique monétaire. Elle supervise les 130 banques européennes et gère les réserves de change de la zone Euro. De fait avec les banques centrales des pays membres de la zone Euro, elle gère la monnaie unique. Elle est l'organe central de l'Eurosystème et décide des opérations d'open market menées par les banques centrales nationales. Elle dispose des taux directeurs qui lui permettent d'intervenir et de réguler le marché interbancaire et donc le fonctionnement du crédit à l'intérieur de la zone euro. 

    LES RELATIONS ENTRE LA BANQUE CENTRALE ET L ETAT

    De toute éternité, le souverain bat monnaie. La confusion entre tous ces beaux principes du fait des souverains violents dont nous ne sommes pas complètement débarrassé, est donc possible. Il faut rappeler que l'Etat Islamique bat monnaie.  

    Le grand avantage du souverain en matière de monnaie est qu'il peut rogner les pièces qu'il met en circulation pour accroitre son pouvoir d'achat (de prébende et de corruption). Ce qui revient à augmenter la quantité de monnaie, et donc d'augmenter les prix. Cette augmentation des prix, qui diminue la richesse du reste de la nation est en fait un impôt, mais un impôt des plus précieux, car invisible.

    Emprunter (prendre)  à la banque centrale, quand on est un Etat, revient strictement au même: la création de monnaie à activité constante, augmente les prix, cette augmentation allant directement dans la poche corruptrice de l'Etat au prix d'une inflation funeste qui appauvrit les pauvres en se faisant passer pour un innocent changement climatique. 

    Et bien, la fameuse réforme de 1973 fut précisément l'interdiction définitive de cette vilenie ! Le complot Pompidou Rotschild qui visa à enrichir les juifs (comme son nom l'indique) et que dénoncent avec vigueur tous les complotistes depuis dix ans est de fait un progrès majeur de la civilisation, de fait un droit de l'homme supplémentaire. 

    Elle est d'autre part évidemment un préalable à tout action monétaire commune en Europe: comment imaginer laisser un tel pouvoir aux Etats avec une monnaie commune ? Cela signifierait donner à Malte le pouvoir d'imposer davantage les pauvres français. Même Hollande s'y opposerait ! 

    Pour finir, emprunter à la banque centrale pour un Etat, c'est de fait se faire financer un déficit budgétaire, ou bien comme on dit, "faire marcher la planche à billets". Cela est maintenant interdit, au nom de la séculaire lutte entre les citoyens libre et l'Etat oppresseur. L'Etat doit prendre ses responsabilités et faire fonctionner la démocratie qui consiste essentiellement à négocier auprès des citoyens le montant de l'impôt: celui ci doit être sa seule source de revenus (à part la dette).

    Quand on parle de l'Etat, on parle en fait du "Trésor". Il vend des bons "du Trésor" aux banques (et non pas à la banque centrale) pour obtenir de l'argent. Mieux, il peut emprunter sur les marchés mondiaux de capitaux. Ce sont des obligations (des titres remboursables à une échéance). Ils sont payés en monnaie banque centrale, directement depuis le compte dont l'Etat dispose auprès de la banque centrale. C'est le seul moyen légal pour l'Etat d'obtenir de l'argent hors impôts: l'emprunt sur les marchés financiers et non plus la création directe d'argent par manipulation de la monnaie qu'il est chargé de faire respecter. Du moins en principe: il y a contradiction fondamentale entre les deux rôles de l'Etat vis à vis de la monnaie, et l'indépendance de la banque centrale  a pour vocation d'écarter le chat des pots de confiture afin de maintenir les prix stables. 

    A ce sujet, il faut savoir que le trésor public est séculairement client de la banque centrale, tout comme les banques. De fait, il se comporte comme une banque, mais qui ne prête jamais, bien au contraire: il perçoit, que dis-je il spolie, de fait il transforme la monnaie perçue en monnaie banque centrale tout en payant ses fournisseurs et prébendiers avec.  

    LES MARCHES FINANCIERS

    Les marchés financiers ne sont pas équivalents. Par exemple, le marché interbancaire, on l'a vu, est radicalement différents du marché du porc breton: il n'est pas, du tout, de même nature. 

    On distinguera, c'est important, les marchés primaires et secondaires des titres, le marché secondaire étant un marché de l'occasion, seul le primaire pouvant émettre (créer) des titres. 

    Les différentes politiques accommodantes des banques centrales se distinguent suivant qu'elles agissent sur les marchés primaires (c'est le cas de la QE de la banque d'Angleterre) ou secondaires seulement (c'est le cas de la QE de la BCE). 

    LA QE

    La QE est en vigueur en Europe depuis Mars 2015.

    D'abord, le QE (quantitative easing) n'est pas une injection directe d'argent, mais une augmentation des réserves des banques. CE N EST PAS une activation de la planche à billets, donc. Presque pas. 

    Cela n'a rien à voir, et ne correspond pas (évidemment) non plus  à un don d'argent à des rapaces aux nez crochus. Car il faut comprendre que ces réserves sont de la monnaie banque centrale, monnaie qui n'a rien à voir avec le vrai argent, et ne se trouve pas comptabilisée dans la vraie monnaie, celle qui permet par exemple d'acheter des bitcoins, en l'occurrence les aggrégats monétaires connus. 

    Ces réserves (argent porté aux comptes des banques auprès de la banque centrale) sont augmentées du fait de l'achat par la banque centrale de titres variés émis par les banques. Cela permet à la banque centrale de "créer" de la monnaie banque centrale suivant le mécanisme bien connu commun à toutes les monnaies. Le but est bien de favoriser les banques (et rien qu'elles tu parles, qui d'autre ? ) mais dans un marché monétaire particulier: l'interbancaire.

    Bien sur, les titres achetés peuvent être des bons émis par les états et que les banques s'échangent entre elles sur ce même marché. Il peuvent avoir été acheté par les banques aux états, si elles ont confiance naturellement ou si ces mêmes états leur forcent la main. 

    Mais les banques vont mal. Elles ont "en banque" beaucoup de titres de valeurs douteuses (pour ne pas dire totalement pourries) qui fait qu'elles se suspectent mutuellement d'une faillite prochaine. Elle ne se font plus confiance et ne se prêtent plus rien. Or elles ont besoin de réserves pour pouvoir avoir le droit de prêter. C'est cela la crise de "liquidité": les banques sont clouées au sol et ne peuvent plus prêter à personne et en particulier à l'économie "réelle". D'où la volonté somme toute louable du "easing". 

    En tout cas, la chose est indirecte, c'est l'essentiel. 

    EN CONCLUSION

    Plutôt que dénoncer à l'aveugle l'argent corrupteur, la méchanceté des riches, ou la rapacité de la finance juive (minoritaire partout, les pauvres, ils est très possible que leur rapacité soit en faite inférieure à celle de la finance non juive, si tant est d'ailleurs que la finance soit rapace plutôt que partie de la réalité du monde, en fait), on peut donc d'abord avoir quelques notions de base de cette réalité. Celui ci n'est pas absurde ou irraisonné, ou soumis à la folie de je ne sais quel démon. Il a ses problèmes, et tente de les régler. 

     

    P.S. Pour enfoncer le clou et préciser la chose, un évènement récent en Allemagne est le ré-examen par la cour constitutionnelle allemande de la possibilité pour la banque centrale Européenne de mener la politique dite OMT, qui consiste à racheter des obligations d'Etat, ce qui au moins en principe viole les principes de la loi fondamentale toute "ordolibérale", de l'Allemagne fédérale. Un point intéressant, rappelé à ce propos est cette politique n'a PAS été utilisé par la BCE...

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/02/16/la-bce-de-nouveau-sur-le-gril-de-la-justice-constitutionnelle-allemande_4865972_3234.html

     

    P.S. 21 Juin 2016 A deux jours du Brexit, la cour constitutionnelle Allemande accepte l'OMT, toujours pas appliquée, sachant qu'elle ne peut se faire qu'en échange d'un programme d'ajustement structurel (à base d'éventration de bébés innocents et de viols de femmes enceintes). 

  • Les guerres idéologiques

    Le terme "guerre idéologique" est précis et doté du sens qu'on peut accorder à une expression qui n'est pas appropriée par un camp. "Conflit de civilisation", "guerre de religions" et même "guerre civile", sont des termes qu'on utilise de manière partisane pour dénoncer leur utilisation ou bien pour faire peur.

    Alors qu'une guerre idéologique c'est mobilisateur, c'est effectif et cela se situe justement avant que l'on soit obligé de passer à la vraie violence, celle qui règne au moyen orient ou en Afrique, et qui se trouve précisément désignée par les termes décrits plus haut.

    Une idéologie est définie par une description qui se veut prescriptive. C'est la définition de Raymond Aron (le mélange entre les descriptions et les jugements de valeur). Les prescriptions en question, quand elles apparaissent comme menaçantes, peuvent être combattues en s'attaquant aux descriptions qui les soutiennent, ou bien globalement, par l'explicite combat contre l'ensemble de la volonté idéologique identifiée, considérée comme ennemie et combattue comme telle afin de la  déconsidérer et de la détruire.

    L'idéologie à combattre de nos jours n'est pas l'extrême droite factieuse des années trente, ni le communisme de cette époque. Ce n'est pas le communisme des années cinquante, ni le socialisme des années quatre vingt. Ce n'est pas le front national des années 2000, ou le communautarisme homosexuel de 2012.

    C'est le communautarisme musulman de notre temps, réplique exacte de forces européennes comparables que l'histoire a connu, assis sur la volonté de s'approprier une partie du peuple, par la propagation d'une religion menaçante.

    L'aspect religieux de la chose ne doit pas surprendre. Au risque de me différencier exagérément de bien des gens, je ne ferais pas de différence essentielle sur ce point entre l'islam et le communisme: tous deux ils n'ont pour objet que d'asservir, par des rites, par des conceptions métaphysiques agressives et des sentiments moraux dévoyés. Voila ma définition de la religion et voilà ce dont il faut se défendre.

    Mais commençons par l'aspect "guerrier". Il n'y a pas de guerre sans une puissance étrangère. A moins qu'on ne veuille qualifier de "civile" une guerre avec des arrivants récents dont l'étrangeté culturelle et religieuse est patente, et entretenue par l'étranger. 

    Comment qualifier les vêtements étranges, les voiles, les prières en Arabe qu'on ne comprend pas, les prêches pakistanais ou wahaabites qu'on voit pourtant interdit jusqu'en Algérie ou au Sénégal ? Comme des expressions populaires traditionnelles de l'immigration économique africaine ? Absolument pas: on a là l'importation en Europe, à des fins de communautarisme agressif de moeurs qu'on veut imposer à des gens du fait de leur faciès. C'est de guerre idéologique dont on parle. Et le racisme n'y est qu'un instrument: on se trouve condamné pour respecter ou ne pas respecter le ramadan du fait de son appartenance visible à une minorité. Voilà où nous en sommes, au pays de la liberté. 

    L'aspect "puissance étrangère" de la chose ne doit pas non plus égarer. Le complot n'est pas ourdi par une puissance unique. L'Algérie et la Turquie, tout comme l'Etat Islamique sont parties prenantes séparées dans une confrontation qui sans être un choc de civilisation y ressemble bigrement. Confronté à un monde qui quoiqu'on en dise, est déstabilisé démographiquement à terme, des puissances en devenir cherchent à gagner de l'influence sur des zones nouvelles qu'ils perçoivent comme fragiles. La manipulation, sur le sol de la cible, des facteurs qui sont à la base de leur pouvoir s'impose. Mettez vous à leur place.

    Il faut bien différencier Algérie et Turquie. Alors que l'Algérie, dos au mur démographiquement et économiquement, se trouve dans une impasse historique et cherche surtout à protéger ses élites corrompues et les pieds à terre de leurs enfants, la Turquie se voit en expansion. Tout comme l'Algérie, arrosée par l'histoire contemporaine par de l'argent tombé du ciel, mais elle directement en argent comme membre de l'Otan (l'Algérie, elle c'est via le gaz), elle voit son avenir comme prédatrice, faute d'un développement économique suffisant. La Turquie se trouve être le pays le plus subventionné et le plus corrompu qui soit, base avancée contre l'URSS oblige.

    Qu'en est il du Maroc ? Le Maroc est une forme de Turquie. Seul royaume musulman indépendant de la porte au cours de l'histoire, déjà investi au sud, il est dirigé par un gouvernement maintenant marqué par un islam politique qui l'identifie clairement comme non occidental, quoique soigneusement pacifique, pour l'instant. Il se contente de contrôler son islam européen, et cela plus que jamais, ses rapports avec l'Algérie n'étant toujours pas, et je dirais moins que jamais, normalisés. Que peut il se passer dans le grand sud si ça pète à l'Est ? 

    La Turquie soutient, encourage et utilise la confrérie des frères musulmans. Bien au delà d'un réveil arabe, la confrérie a vocation à fournir le sous bassement idéologique internationalisé de la fameuse guerre idéologique. Oublions les djihadismes et toutes les formes de salafisme fétichiste qui nous font si peur: le vrai islam autoritaire et borné, réactionnaire et impérialiste, soumis aux hiérarchies ottomanes au nom de la défense de l'oumma est bien là, il est fait pour ça: la restauration du califat, à Istamboul. 

    Mais il n'y a pas que cela, il y a aussi l'expansion territoriale. Avec le retrait US du moyen orient pour cause de plus besoin de pétrole et de fatigue militaire, l'Arabie Saoudite se trouve à prendre. La constitution de l'Etat Islamique et tous les remous "islamiques" du moyen orient ont cela pour enjeu. Que l'on soit perse ou turc, l'odeur du désert et des lieux saints attire et donc voilà la cible. Pour paralyser une Europe, qui pourrait gêner, il faut donc lui infliger, profitons de l'occasion, une gêne thématisée sur son propre sol. Et puis, pourquoi ne pas vouloir la prendre elle aussi, à terme ? 

    Et bien les récents évènements qui auraient pu nous surprendre récemment se trouvent expliqués. Les US qui contrôlent l'Otan et donc les nouveaux arrivés dans l'UE, bavards et rancuniers (les ex colonies russes) ont l'intention de laisser la Turquie, elle aussi membre de l'Otan, gérer leur abandon de la zone. Equilibré par l'empire perse, l'empire ottoman est le seul capable de mettre de l'ordre dans le foutoir arabe qui, moins que jamais, est capable de se gouverner.

    On rançonne l'Allemagne pour le prix des migrants qu'on envoie, leur nombre commençant à gêner, et on aide quasiment ouvertement l'EI qui sera chargé d'envahir l'Arabie pour commencer, et surtout on ne veut pas de Kurdistan, mais cela on le savait. La stratégie Turque est ainsi partiellement défensive, mais c'est une constante, l'ottoman nouvel arrivé dans l'histoire n'ayant jamais vraiment réussi à se faire accepter...  

    Contre ce destin, qui rien moins qu'inéluctable, n'est pour l'instant qu'une ligne de fuite, et une raison pour les stratégies, il y a la Russie et il y a le Qatar, ou disons le golfe. Doté d'argent sans avoir de problème sociaux, les joueurs du golfe pourront  garder leur indépendance au prix des grands équilibres, comme ils ont toujours fait, mais à condition de continuer leur double jeu, médiatique, sportif, aérien, et financier. 

    Quand à la Russie, et bien elle revient comme force mondiale, c'est ce qui fut le but de toutes ses attitudes, mais surtout comme pays pétrolier. Il faut que ce damné prix des hydrocarbures remonte, et elle fait ce qu'il faut pour cela, la tension devant monter à cette mesure. Cela va durer encore deux ans, le temps que les saoudiens dépensent leur cagnotte. A ce moment elle sera là. 

    Pour le futur, elle est évidemment un pays européen, et même son futur bras armé, qui devra sans les US occupés avec la Chine,  régler le problème militaire. Il faut pour cela s'allier avec, et faire donc le contraire de ce qu'on fait actuellement, mais la venue de Fillon en 2017 devrait arranger les choses, cela pourrait être immédiat. 

    Activer avec la Russie et donc contre la Turquie, il est clair maintenant que cela sera le cas, une confrontation un peu tendue mais nécessaire, devra se  faire au prix d'une claire conscience des enjeux idéologiques, ce dont on va parler maintenant. 

    Il n'y a évidemment pas de volonté néo communiste de Poutine d'asservir le monde, mais bien une volonté d'activistes musulmans payés par l'étranger de mettre la main sur des masses misérables laissées de coté. Car la déconvenue de l'immigration non nécessaire est bien là: elle est au chômage partout, contre toute attente, et on pense pouvoir l'occuper. 

    Ainsi, les clercs qui les abrutissent voyagent et s'enrichissent. Le golfe est là pour ça (d'où viendraient les chemises blanches et les gandouras brodées de Tariq Ramadan, sinon ? ) et cela est d'évidence. Ce golfe là, arabe de coeur mais pas de migration, tu parles, envoie donc son peuple, et en fait d'ailleurs la propagande (les European Muslim Netwoks, cités ici même en sont l'exemple), coloniser l'Europe par paquets de mille en plein hiver et à la rame, les communautés sur place ayant vocation, bien sur et si possible au nom de l'état dont elles sont citoyennes, d'en promouvoir la subvention. 

    Car le discours se répand, y compris chez les semi intégrés, dont les liens familiaux à reconstituer dans la tradition sont l'enjeu de l'affaire. Les journaux sur le Web, et le comité contre l'islamophobie (CCIF), bras armé du genou dans le ventre mou a pour vocation à installer un parti par la force des "idées". Un parti politique a fait ses premiers pas (l'UDMF), et espère un grand avenir. 

    On pourrait croire que les attentats leurs portent tort. Au contraire, et cela est classique. Que peut on souhaiter de plus en ces périodes troublées que de gentils représentant de la force qui vous navre ? Et bien nous l'avons: elle se répand partout, miéleuse, dénuée d'amalgames, huilée de ce qu'on ne met pas sur le feu, et va même jusqu'à protéger les nuits de Noël des derniers chrétiens. L'offensive du déni islamique après les attentats est ainsi incroyablement bavarde et pacifiante, comme faite exprès, on dirait l'écho mentholé du bruit des balles. 

    Là encore l'explication fonctionne magnifiquement: le ministre de l'intérieur, spontanément, "respecte la protection musulmane des églises pour Noël". Car bien sur, la police ne pouvant rien, c'est aux musulmans d'être mis à contribution. Il a fallut la saillie de Robert Ménard pour que l'on ronchonne un peu sur ce respect là, la plainte de SOS racisme devant avoir des conséquences, on va rire.  

    Et bien cette "protection fraternelle" et ce "respect" font partie de la guerre idéologique. Bien joué sur ce coup là, l'imaginatif Mehdi Roland de Bézier étant un magnifique combattant, heureusement identifié comme tel, son soutien au CCIF et au BDS (Boycott Désinvestissements Sanctions) étant visible, et marqueur parfait de sa martiale posture. 

    Que lui opposer ? C'est toute la question et il faut bien avouer que les blancs ne sont pas encore en ligne comme il le faudrait. Il est sur que se précipiter sur une petite loi de déchéance sans effets n'est pas la bonne manière: il faut au contraire s'allier avec ce que l'immigration africaine compte de laïques (il y en a bien quelque uns) et non pas les vexer inutilement tout autant que les portugais, et cela pour rien. 

    Alors? Et bien les propositions calmes d'un François Fillon sont évidemment la bonne approche dans un premier temps: un référendum sur une politique de quotas d'admission qui instaurerait une bonne fois pour toute la fin de l'invasion sans contrôle et la reconnaissance officielle que la France n'a plus besoin de l'immigration, si elle en a eu jamais besoin d'ailleurs. Rien ne se fera sans cela, et cela pourrait arriver vite (l'été 2017).

    Au passage une fois saturée les institutions asilaires (d'ailleurs c'est déjà le cas), les migrations sans objet devront être bloquées énergiquement et cela sur les sols de départ, hors d'Europe. La mise en place du NOWAY est ainsi inéluctable, la pression démographique étant séculaire et maintenant elle se voit. 

    A partir de là il faudra nettoyer. Au nom de la volonté souveraine du peuple français, on établira qu'on ne souhaite pas voir s'instaurer, à rebours des usages et du vivre ensemble, des moeurs  publics qui ne sont pas partagés par la majorité du peuple. La guerre idéologique va alors commencer vraiment. 

    Elle devra se faire sur les thèmes descriptifs: qu'est ce que l'histoire de la religion musulmane sinon celle d'une foi conquérante, exclusivement architecturée sur la justification de l'action violente contre tout ce qui s'oppose à une domination politique totalitaire? 

    Installée dans un empire d'abord arabe, sous trois acceptances qui se détruisirent successivement avec une cruauté invraisemblable allant jusqu'à l'extermination familiale absolue, elle fut définitivement éradiquée par des mongols et des turcs qui l'abaissèrent avec méchanceté pendant huit cent ans. Ceci au nom d'une foi que l'on qualifie d'islamique, définitivement déconsidérée, du moins il me semble, de part son instrumentalisation autoritaire par toutes les tyrannies, et par toutes les races successives issues du sombre orient.  

    Une véritable horreur, justifiée par un texte invraisemblable, rempli des plus impitoyables malédictions envers tout ce qui s'y oppose, je ne vous raconte pas ce que les juifs y prennent... 

    Car la lutte idéologique cette fois ne sera pas contre les juifs. Suspectés par toute l'histoire d'avoir causé toutes les crises de valeurs, nos braves hébreux pourtant bien connus depuis l'origine, ancêtres de nos dieux et, malgré leurs petites manies, reconnus nos alliés dans la lutte contre les gnostiques, sont encore nos amis. Ils vont se révéler indispensables, leur connaissance du terrain étant précieuse, mais là encore nous le savions, notre sagesse les ayant doté des conditions de leur existence.

    Cela signifie t il un retour obligatoire du christianisme pour contrôler le religieux de l'affaire ? Jamais conquérant sinon sous l'égide de rêveries modernistes qui ont toujours échappé à leur instigateurs, il ne peut, le pauvre, que servir d'ultime prétexte. Moteur malgré lui des catholique zombies il est bien dévalorisé, quoique les drapeaux français ayant succédé aux charlie, on  peut imaginer une prise de conscience, mais qui ne sera pas catholique.

    Car la vraie question est de bien se comporter quoiqu'il arrive, et il ne faudra pas abdiquer ses libertés, voilà l'enjeu, sinon la principale motivation disparaitra: c'est la seule chose que nous avons en commun, nous qui nous détestons sans nous tuer, nous les démocrates athées.

    Le camp du bien est porteur de la liberté et donc il vaincra. 

     

     

  • Le ton

    Il y a dans l'appréciation des choses, dans le ton utilisé pour parler des choses, des caractéristiques qui dépendent du rôle que l'on occupe dans ce qu'il faut bien appeler le "système". Je voudrais parler ici des journalistes, des éditorialistes, bref de ceux qui expriment, sous l'angle de la neutralité journalistique, leur vision du monde. 

    Ces types de jugements sont importants car ils correspondent, au moins à titre de figure rhétorique, à ce que pourraient dire des représentants choisis au hasard parmi la population: à priori objectifs, ils réfléchissent, pèsent le pour et le contre, et décrivent la réalité telle qu'elle "est". Dans une démocratie, ce ton est important, car même si il existe des sensibilités différentes, elles sont portées par des gens ayant fait des études comparables, ayant lu les mêmes livres et les mêmes revues et donc étant susceptibles de prononcer des jugement comparables, construisant ainsi la volonté générale dans le débat entre pairs. 

    Ainsi, le discours de commentaire journalistique fait ainsi toujours "semblant" d'être naïf, utilisant le principe de la balance entre opposés pour réfléchir ou exprimer des opinions. Bien entendu, la neutralité n'est pas de ce monde, et toute expression favorise toujours, sinon un soutien, du moins une tropisme, comme on dit, en faveur de certaines opinions, le contrôle de la balance permettant d'en favoriser certaines à l'occasion, sans y toucher, mais pas plus. 

    Et bien il semble qu'en ces temps un peu perturbés, cet équilibre n'a plus lieu d'être. Une politique est menée, qui se trouve hors de l'équilibre. Enfoncé dans une position extrême, l'un des camps perd les pédales et exagère ce qu'il devrait modérer: une confiance se perd, on n'a plus à attendre une prise en compte mais à deviner le prochain coup. Le conflit est ouvert: il n'y a plus que la violence, dont l'intensité n'a d'objet que la destruction.

    Il est possible que cela ait commencé du temps de Sarkozy: une expression gourmande de violence non retenue a allumé de la part des hypocrites la levée de la haine. Nous en payons les effets aujourd'hui et la venue de l'échec allume davantage le feu: il n'y a plus de retenue. 

    Surprenant de voir que cela suivit dix ans (1995-2005) d'une volonté caractérisée d'apaiser, au prix de tous les abandons. Apaiser car la déchirure était là et qu'il fallait réparer, réparer: l'inaction, la subvention, la dette et l'effondrement suivit. Encore dix ans de tensions, de yeux au ciel, et surtout d'échecs, de chômage et de désespérance, et nous y voilà. Une crise plus tard, en retard partout, nous sommes, nous le premier pays d'Europe, le premier aussi à lui avoir dit non, aujourd'hui en dessous de toutes les normalités: dépenses publiques, dépenses sociales, chômage, dette, croissance, industrie, le dernier de la classe... 

    Les chiffres accablants sont cités au journaliste de France Culture: il répond qu'après les attentats, l'autorité de François Hollande s'est affirmée... Argument contre argument, voilà la balance qu'elle est faite. A pleurer. 

    Car le chiasme est total: (...), il n'y a pas à discuter: les politiques mises en oeuvre sont les bonnes, évidemment. Comment faire plus libéral que Macron ? Comment inverser davantage la courbe du chômage dont la prévision vaut réalisation, la ministre parlant de de stabilisation en voie ? Comment faire mieux la guerre au terrorisme qu'en envoyant l'armée, Claude Bartolone président de l'assemblée nationale, en campagne électorale, parlant de réaction "au bon moment" ? 

    Une telle folie et une telle perte de la conscience des choses est très inquiétante: quand on augmente les impôts, on le fait massivement, quand on veut modifier la constitution, on instaure une ... on se demande quoi. Incompétent, sauteur mais surtout complètement taré, voilà le pouvoir en France.

    Nous en sommes là: il n'y a plus de débat et les révoltés de gauche contre ces gens là doivent éprouver des sentiments voisins, qui ne pourront bientôt plus s'apaiser que par des moyens plus individualisés.

    Car la souffrance d'innocents défoule certes, habituellement, mais là il va falloir que le défoulement soit mené plus énergiquement. Ce sera le prix à payer pour un délabrement qui s'accentue dangereusement. 

    P.S. Pardon d'avoir parlé des révoltés de la gauche mais un auditeur de Brice Couturier décida cette semaine de l'abandonner pour excès de libéralisme. Comme quoi on en a tous vraiment marre.