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  • Les médias c'est fantastique

    Une émission de public sénat:

    http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/caricatures-presse-enjeux-numerique-replay-video-lemission-politique-cest-net-29-mai-2

    Combien de temps cette merveille restera t elle publiquement exposée ? 

    Merci et honneur à la démocratie que de dévoiler ce type de nudité! Gêne et honte à ce qu'on peut en penser. Pour une fois, je me permettrais de mépriser et haïr avec indulgence, avec amitié, avec amour, tant l'humiliation est crue, évidente, manifeste.

    Tout plein de larmes dans les yeux après la mort de Cabu, assassiné je vous le rappelle en janvier dernier, je dois donc composer avec leur successeurs. Louison et Hervé Baudry. J'en repleure.

    Inconnus, sans doute écrasés par les images (et les dessins) tutélaires, ils vécurent enfermés tels les lémures, entre les pattes des dinosaures, jusqu'à la libération (pardon du mot) que causa, de fait,l'astéroïde.

    En gros: firent-t-ils le dessin de Ribery à genoux, clamant les paumes tournées vers le ciel : "mahomet on t'encule!". Non.

    Louison, maintenant à France Culture, son visage vieilli, son chignon 11ème, sa chemise vichy me la faisant voir comme "mode", au sens ou Piem ou Dilem sont "modes", c'est à dire horriblement, et systématiquement, à coté de la plaque, toujours.

    Tout comme son comparse - et néanmoins concurrent, observez- ayant vendu et voulant encore vendre une sirène danoise (quelle délicate allusion) clamant dans un langage inconnu de l'immigration française quelque chose de sans doute subversif.

    Un dessin de Dieu sur un nuage, se plaignant des dessins de "bites", (sexes masculins tournés vers le bas) que charlie pratiquait est l'exploit de Louison, qualifié de "première fois" par son rival cruel. On en est là.

    Les deux tremblants personnages, manifestement à la recherche de financements, furent éviscérés par une journaliste qui ne vaut guère mieux, mais qui au moins révéla le pot aux roses. Ses grandes dents (la denture, quand elle n'est pas contrôlée est spectaculaire, mais c'est le spectacle qui vaut ça, je n'en serai jamais), exultèrent à la fin. Merci encore de me permettre de voir ça.

    Cette détestation est elle si cruelle ? Ou comme je l'avais annoncé, indulgente et aimante pour mes semblables humains, souffrant malgré eux ? 

    Car il s'agit du "spectacle" tout de même. Spectacle dénoncé par les debord et muray, qui ne réalisèrent pas qu'il est maintenant produit par le nouveau prolétariat, des acteurs prolétaires, misérables et humiliés vendant leurs pauvres forces sur twitter, au lieu de s'en moquer.

    Cabu et Wolinski (volAINski comme on disait dans les années soixante) sont morts.