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  • La Grèce

    Il faut traiter de la Grèce qui nous a occupé ces dernières semaines. 

    Pour cela il faut des références, car on parle aussi de l'Europe, le projet multi national qui occupe le continent. 

    On ne peut tout faire à la fois, prenons une dame, dans le Figaro, un journal de droite, pro establishment, pro européen, normal quoi. Ouvert au pluralisme, on peut difficilement faire plus: 

    http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2015/07/03/31003-20150703ARTFIG00361-referendum-grec-quoi-qu-il-arrive-rien-ne-sera-plus-jamais-comme-avant.php

    Elle s'appelle Coralie Delaume. Elle est porteuse de tous les poncifs, de toutes les faussetés et de toutes les bêtises. Que dis je, elle la porte, elle la transporte, la répand, la gluante fausseté, squelette puant, figure de la misère et de la mort. 

    1) Juncker ne sait pas ce qu'est la démocratie, d'ailleurs il l'a dit: "il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens". Que voulait il dire ? Les différents pays d'Europe ont signé des traités qui les engagent. Des élections peuvent avoir lieu dans ces pays qui peuvent remettent en cause les traités, mais certainement pas de les modifier à la marge. Car cela, précisément, ne serait pas démocratique... Et oui. 

    Pour beaucoup dont la dame, cette position est révoltante et constitue un déni de démocratie, c'est ce que pense par exemple Maxime Tandonnet, ex conseiller du président Sarkozy, bloggeur connu. 

    Et bien cette illusion est couramment répandue: on considère démocratique de remettre en cause une décision d'un gouvernement précédent à l'égard de l'extérieur, comme si cet extérieur était LUI AUSSI soumis à la volonté de l'intérieur. Une telle erreur de jugement est de l'ordre de la pathologie mentale, elle est encouragée et propagée dans un article à haute visibilité publique dans la presse nationale par une dame présentée comme spécialiste du droit communautaire. Aberrant. 

    2) Il y a donc une erreur concernant la démocratie en Europe. 

    La citation de l'"économiste" Lordon, (un activiste souverainisto communisto déconnant connu) est là pour légitimer la chose: la démocratie locale s'étend à toute l'Europe et l'immeuble bobo ou vit la dame a droit de faire la loi dans l'Europe entière, c'est la démocratie qui le veut. Car les traités ont tout ossifié et on ne peut les changer (telle ma robe) comme on veut.

    Ces traités ont eu précisément pour but, rôle et fonction explicite de tenter de soustraire aux décisions démagogiques de dirigeants soumis aux intérêts particuliers la mise en oeuvre des politiques qui ne mènent qu'à la ruine, celles menées en Grèce pendant les années 80 en étant l'exemple absolu.

    Elles sont donc "anti démocratiques". Une telle ignorance semble naïve, presque rafraichissante, elle semble être le fait d'une jeune fille un peu cul cul, gentiment gauchiste comme on peut l'être lors de ses premiers émois, du moins dans certains milieux (mais pas tous). La dame est adulte pourtant, et donc responsable, ne pourrait on pas dire plutôt qu'elle est instrumentalisée, payée pour débiter ces désinformations ? Quitte à sombrer dans le complotisme je suggère une manipulation de l'Etat Islamique: il est notre ennemi et doit nous fragiliser par tous les moyens. La dame aurait elle un voile dans son sac ?  La question se pose. En tout cas, vu l'énormité des crétineries qu'elle nous sert, on ne peut que se tourner vers ce type d'interprétation ! 

     

    3) La suprématie du droit communautaire. 

    Nous sommes là dans la spécialité de la dame. Parlons en. En gros, la dame souhaite que la France quitte l'union européenne. Sans le dire.

    Car l'Europe n'est pas un monstre dont nous sommes victime à notre insu: tout cela fut décidé par des gouvernement élus, par des parlements qui après l'avoir annoncé avant leur élection contredirent un référendum acquis à force de disputes dans le principal parti de gauche à l'époque. 

    Bref, tout est légal, public et évidemment nécessaire: le droit communautaire décidé collectivement est CE qui s'impose à tous, (sinon il n'aurait AUCUNE valeur, et serait donc inopérant complètement). Le problème est son étendue, qui elle se décide. La dame dénonce donc le principe en faisant mine de découvrir telle la jeune mariée les organes déplaisants de la vie biologique de sa propre espèce. A moins que. Le moyen orient suscite des discordes, la dame a un bâton de henné dans son sac.  

    4) Le scandale revendiqué du référendum

    Syriza est en négociation depuis cinq mois sur des sujets sensibles. Manifestement à l'écart des consensus européens, à de multiples reprises, ils s'affrontèrent à des gens qui tentèrent de leur expliquer les choses. 

    Il y eut des éclats de voix entre ministres entre Schauble et Varouflakis par exemple. Pourquoi le gouvernement grec, manifestement en minorité face à ses "partenaires", à qui il doit par ailleurs de l'argent, aurait pu, aurait DU poser la question à son peuple au sujet de la fameuse contradiction remarquée par sa sagacité: faire des réformes ou quitter l'euro ? Il fallait le faire loyalement, raisonnablement, et on le sait déjà depuis des mois. 

    Et bien ils mentirent à tout le monde et décident "démocratiquement", à une semaine du grand saut, de consulter un peuple abusé, qui a cru que cela allait passer. C'est de l'escroquerie à la Grecque, cela révulse tout le monde. C'est une manipulation communiste, à la limite de la légalité, et cela fut remarqué. Ce n'est pas un référendum digne, c'est un plébiscite de loubards.

     

    5) L'Europe d'aujourd'hui

    Ainsi donc, le président du parlement européen, Martin Schutz, est le complice des nazis d'"Aube Dorée" ?

    Que le très social démocrate rondouillard moustachu soit un nazi est une révélation de la vision de la dame. Merci pour la mesure de ce jugement qui éclaire la nature réfléchie des autres.

    6) Les Banques

    Le coeur du reproche, de la plainte, du cri, du hululement. En 2010, on a sauvé les banques. La foudre: mon dieu mais c'est bien sur, comment ai-je pu être aussi bête. Sortie de l'enfance à ce moment, la dame et sa jeunesse heureuse se trouve confrontée à DSK. Tout l'argent fut versé aux banques et non pas au peuple grec, c'est horrible, c'est du gaspillage, c'est du vol ! 

    La Grèce était en défaut et menaçait l'équilibre de l'Europe entière. Devant aux banques ce qui les conduisait à la ruine et à celle de toute l'économie de la zone, des gouvernements énergiques, plutôt que de se suicider, on fait le nécessaire et sanctuarisé  ce qui devait l'être: ils ont repris les dettes à leur compte, ce qui permit à l'économie Européenne de continuer à fonctionner.

    Cinq ans après, le "système" qu'on avait dit perdu se trouve merveilleusement solidifié: l'argent est là où il doit être et la ruine de la Grèce ne nous fera rien. De l'argent bien sur disparaitra, mais on l'a ré emprunté depuis, et nous nous sommes viables pour le rembourser tranquillement avec les ans. 

    La dette Grecque est toujours là par contre, et devra être payée. Bien sur elle fut réaménagée, diminuée, restructurée comme on ne l'a jamais fait. Elle est parfaitement soutenable pourvu que ce peuple de fainéants s'organise convenablement. Ils paieront longtemps, mais ils le peuvent. Bien sur il y aura une TVA (tiens, un impôt qui rentre, ça va nous changer) et des retraités qui ne pourront plus faire vivre toute leur famille de chômeurs qu'ils n'ont pu faire embaucher à un travail inutile, mais bon: la vie est tragique et la pitié pour de tels voleurs n'a pas de mise. Laissons la morale aux communistes, elle leur sert. 

     

    7) Le coup d'Etat en Grèce.

    En plus on accuse. Par contre là on a raison: Tsipras ne voulait pas du référendum, c'est pour cela qu'il a tant tardé à faire de la "démocratie", et donc il a perdu: c'est ce que NOUS voulions. 

    Le pauvre grec, acharné à sauver sa clientèle électorale, 30% de l'opinion, les fonctionnaires quoi, a du jouer ses dernières cartes, et ses mensonges se trouvant visibles, se doit de sortir du bois. Il va donc se trouver confronté à sa "démocratie": si c'est oui ciao. Si c'est non, il va assumer. Sa dictature.

    Evidemment que Bruxelles veut le virer: comment imaginer le contraire?  

    Au fait, l'Europe n'aime pas les dictatures: que va choisir Tsipras seul sans argent dans la pampa en cas de non? Les Russes? L'Etat Islamique ? La dame a une kalachnikov dans son talon. 

    8) L'antisémitisme. 

    On ne voit pas le rapport: une accusation a du faire mal, on ne veut pas associer souverainisme débile et extrême droite apparemment, bien qu'un parti souverainiste fasse partie de la coalition avec Styriza. Bref, un contre feu de la collusion brun rouge à la lutte contre l'Europe et dont fait partie la dame du Figaro. J'avais évoqué à propos de Natacha Polony l'alliance du rose fluo et du caca d'oie, et bien cela s'applique ici.  

     9) L'organisation du vote

    Bien sur, les grecs résidant à l'étranger ne pourront pas voter. Trop cher, pas le temps. Cela fait toujours ça de gagné pour le communiste: on ne s'isole pas du monde pour rien, lui va en profiter c'est sur. L'appartement avec vue sur l'acropole du spécialiste de la théorie des jeux joue gagnant. 

    A Dimanche !