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Tapez ! Tapez !

François Fillon, ex premier ministre,  aurait donc exhorté donc le secrétaire général de la Présidence de la République, principal collaborateur de son principal ennemi de "taper" sur l'ex président de la République...  

Le secrétaire général en question avait d'abord démenti, puis, sous la pression des journalistes qui avaient enregistré, avec son accord, l'entretien, a du confirmer ses propres déclarations. 

Qu'y a t il de plus vraisemblable ? L'utilisation du verbe "taper" par un ex premier ministre, ou si c'est un montage, par le Président et son secrétaire ?

Le fait est que l'ex premier ministre dément, avec l'autre témoin, pourtant lui aussi une vieille connaissance du secrétaire; il est en choc frontal, parole contre parole, avec celui qu'il avait rencontré pacifiquement il y a 6 mois. Le démenti est d'ailleurs double: il porte aussi sur l'initiative de l'invitation: celle de la présidence de la République ou non ? 

Ce démenti est vraisemblable: les deux hommes sont calmes, peu bavards, pondérés, et plutôt respectueux des principes et des lois en général, ceci dans leurs discours et leurs actions. François Fillon fut considéré par ailleurs comme "timoré" et avait été décrit comme "mou" lors de l'élection contestable perdue à la présidence du Parti. On peut considérer comme probable qu'il ne soit pas véhément à ce point, qui plus est face à un personnage public de l'autre camp dont il sait parfaitement qui il est. 

L'attaque l'est moins: Jean Pierre Jouyet a une réputation d'homme affable, bavard. Les journalistes qui l'ont enregistré le décrivent comme un "gaffeur", avec qui ce serait toujours "bingo".

Une interprétation est donc ainsi qu'il a "trop" parlé, en révélant, voire en enjolivant sans le vouloir vraiment ses souvenirs d'un déjeuner dont il fut surpris qu'on lui parle. Gêné peut être, il oublia simultanément l'enregistreur et la prudence et voulu se dédouaner auprès des journalistes dont il connaissait sans doute l'axe d'action. Cela expliquerait le premier démenti (qui fait fi de la connaissance de l'enregistrement). 

Voilà donc la vérité officielle, toute la vilainie étant donc dans l'ex premier ministre, dont on est gêné de révéler la turpitude, bien forcé. Un sms navré, citant sa femme, réclame (voir exige) qu'on l'excuse, la raison d'état sans doute. Le refus de démissionner, clamé par le premier ministre et le groupe socialiste (Jouyet est directement lié à la présidence et n'est pas membre du PS) décore davantage la situation, en tout cas ne peut être de son fait, l'honneur, l'honnêteté, la conscience de soi, la simple politesse ne pouvant s'exprimer ici, vu l'enjeu.

La promotion de l'ENA de l'année 1980, qui honora Hollande, Royal, Sapin et Jouyet sans parler des autres, dont Villepin aura donc donné à la France la plus sinistre bande de crapules méprisables de son histoire.

Il reste un espoir que ces monstres se fassent fesser en public: allez le sort donne nous un charter qui se fasse détourner! 

 

  

 

 

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