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  • Les Négociations

    Parait-il qu'on va négocier... Bien qu'évidemment on en soit encore loin, le fameux accord de paix qui pourrait (pourrait) permettre à Macron de se faire reluire plus que maintenant avec ses troupes au sol est encore loin, suffisamment, cela est certain pour éloigner définitivement le gignol poudré et ses copains les nains européens ou anglais de toute espèce de rôle dans la suite de l'histoire. C'est dit. 

    On a donc une confrontation Ukraine Russie USA dont il faut, c'est mon avis, et je le partage, exclure l'Ukraine actuelle. Dirigée par un clown sous double emprise, celle de la coke et celle des crypto nazis qui tyrannisent le pays pour son malheur, qui plus est bavard, on profita du voyage aux USA pour rencontrer des démocrates, et on bavasse tout ce qu'on peut avec les européens déjà tricards, comme on a dit, l'Ukraine n'a pas voix au chapitre, sinon indirectement. 

    Le deal aura lieu entre Poutine et Trump et en voici les enjeux. 

    D'abord la question de l'éviction de Zelensky comme personne. Instable et insupportable, il a lassé tout le monde, et son manque de pratique de l'anglais, plus une stupidité résiduelle caractérisée, plus l'entourage dont il singe mal les prescriptions ne sont plus à la hauteur. Cela est dans le tube, très certainement, et les consultations de l'Ukraine se font déjà sans sa personne. 

    Ensuite la question des deux solutions dont la meilleure qu'on va décrire tout de suite. En échange de la région d'Odessa, et donc d'une façade maritime indispensable à la viabilité économique d'une Ukraine ravagée, plus peut-être (on peut rêver) de la région de Kherson, et pourquoi pas après une redéfinition des oblasts conquis, de toute la rive droite du Dniepr, l'Ukraine reconnaitrait la cession du Donbass et de la Crimée et instaurerait une neutralité qui lui permettrait même d'adhérer à l'Union Européenne, cela en serait la condition. 

    La Russie serait satisfaite ET, c'est toute la question, en aurait rabattu grandement de ses soi-disant rêves expansionnistes. C'est le deal que Trump pourrait proposer à Poutine, deal tellement avantageux qu'on pourrait le faire payer à la Russie encore davantage. En terres rares au Donbass à reconstruire exploitées par les Américains, en électricité et en gaz fourni à l'Ukraine avantageusement, en abandon complet des régions de Soumy et Kharkov. 

    Il est clair que cette solution serait acceptable pour le Kremlin et le débarrasserait de ses problèmes existentiels, le prix  à payer pour l'Ukraine étant somme toute modeste vu le maintien de son intégrité globale et de sa capacité économique propre.

    Un point intéressant est la question de la centrale d'Energodar, que l'Ukraine prétend vouloir récupérer: Poutine pourrait se contenter de signer des accords de livraisons avantageuses pour l'Ukraine tout en la gardant. C'est sans doute une chose importante à "donner". 

    Tout ce qui s'éloigne de cette solution ne peut qu'accentuer la domination militaire russe et l'affaiblissement considérable qui pourrait en résulter pour une Ukraine future qui serait, et là la pression russe va se manifester, privée de façade maritime. Avec la prise d'Odessa et la jonction avec la Transnistrie, la Russie reconstituerait la Novaya Rossya entièrement et prendrait la main en mer Noire. Même si le cout de cette agression-là sera important en terme d'image et de diplomatie, son avantage militaire et stratégique sera tout simplement énorme et justifierait une alliance chinoise aux dépens de l'Occident global condamné à on ne sait quoi. 

    Le devoir de Trump, même devenu indifférent à cette partie du globe, est d'empêcher cela à tout prix. 

    C'est aussi le devoir de Zelensky, et son pouvoir de nuisance reste assez grand. Privé de sa dernière carte avérée (même si évidemment, elle n'en avait jamais été une), la région de Koursk, il pourrait se retourner vers la Transnistrie et tenter d'y faire son trou, espérant "faire pression" sur la Russie. Cela peut faire encore, en plus de rompre toute discussion immédiatement, bien des pétarades, et bien au contraire de ses espoirs, comme tout ce qu'il a entrepris jusqu'à présent, précipiter le malheur de l'Ukraine et du monde. Son sort personnel serait à mon avis scellé dès le moment où il se préparerait à cela. Mais c'est un moyen de pression et donc un élément important du bras de fer avec Trump. Car le cout pour les USA d'une éviction brutale de Zelensky et du parlement ukrainien actuel serait important. Voir les USA organiser un Maidan à l'envers serait d'autre part amusant à regarder... 

    Car Trump a pour rôle de tordre le bras à l'Ukraine pour lui faire accepter la solution "idéale". Cela se fera obligatoirement par une purge de la gouvernance ukrainienne, avec ou sans Zelensky et cela sans oublier que Poutine dispose de solutions de rechange pour l'Ukraine, avec des hommes capables de la diriger. Après l'effondrement de l'armée ukrainienne, la Russie pourrait très bien aller à Kiev installer un gouvernement fantoche qui résoudrait tous les problèmes pour toujours, c'est l'une des solutions. Mieux, cet État fantoche pourrait être suffisamment pro américain pour calmer Trump en préservant ses terres rares et ses terrains agricoles. Une variante violente de la solution idéale, mais avec des options avec ou sans Odessa qui pourraient déplaire, voire convenir à la Russie.  

    La Russie a donc des choses à donner et à donner directement à l'Amérique, assez pour qu'on lui laisse ce à quoi elle ne renoncera jamais. Surtout qu'elle est évidemment prête, et cela Trump ne peut qu'être intéressé, à restaurer les accords de limitations des armes nucléaires. Les nouvelles technologies en cette matière imposent de repenser les équilibres et il faut se préparer, peut-être encore est-ce encore trop tôt, à considérer l'inéluctabilité du rattrapage américain en matière d'hypervélocité... Un américain raisonnable, qui a compris l'ampleur des problèmes de son pays, et cela dans tous les domaines, ne peut que vouloir à tout prix éviter la conflictualité russe et donc lui accorder ce à quoi elle tient, et qu'elle demande depuis longtemps. 

    On conclura par ce qu'on disait en introduction: que l'Europe est complètement sortie de l'histoire, condamnée à évacuer toutes les gaités lyriques qu'elle a laissé se constituer et à souffrir de l'infini ridicule que lui infligent les dégénérés impuissants qu'elle s'est donnée pour dirigeants.