Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Les empereurs Flaviens et Antonins

    Après Néron, se déroula une période intéressante de l'Empire, qui introduisit plusieurs choses. 

    D'abord le port de la barbe, à partir d'Hadrien, et ensuite la multiarchie, avec les co-empereurs Marc Aurèle et Luicius Aurelius. 

    Bon partons de Néron, mort suicidé et abandonné en 68, ce qui donna lieu à une année 69 épouvantable avec 4 empereurs successifs, Galba, Othon, Vitellius et pour finir Vespasien qui emporte la mise et règne 10 ans. Ce fut l'année des quatre empereurs, nous avons bien eu celle des quatre premiers ministres... 

    Vespasien mate la rébellion juive de 66 à 70, son fils Titus finissant le travail, quoique Massada, c'est en 73. 

    Vespasien est l'auteur de l'expression "l'argent n'a pas d'odeur" à propos du commerce de l'urine et de la taxation qu'il décida de faire à son propos. 

    Titus, puis Domitien lui succèdent, Titus brièvement, le temps de finir le Colisée et de subir l'incendie de 79 et une peste pour finir... Domitien, qui finit assassiné, fut en fait un champion de la prospérité de 81 à 96: il réévalua la monnaie, lutta contre toutes les corruptions et conflits d'intérêts (qui suffisaient à invalider des lois), mais se montra trop despotique. 

    Ce furent les "Flaviens". 

    Puis ce fut Nerva et les "Antonins" , les cinq "bons" empereurs, qui de 96 à 180 administrèrent sans doute l'apogée de l'Empire. Personnalités exceptionnelles, militaires et administrateurs talentueux, ils furent l'honneur de Rome. 

    Nerva devint empereur âgé, et Trajan qui lui succède en 98, conquiert la Dacie (la colonne trajanne l'illustre) et étend l'Empire à son maximum, y compris la Mésopotamie et l'Arabie "pétrée". 

    340px-Marcus_Ulpius_Nerva_Traianus_Trajan.jpg

    Le Roi dèce vaincu est Décébale, le Vercingétorix roumain, et sa capitale était Sarmizegetusa, au centre de la Roumanie. Enfin ! Domitien s'y était cassé les dents. 

    Trajan fait construire à Rome un aqueduc, des thermes, le forum dit de Trajan et le marché dit de Trajan, toujours visibles: il est l'"optimus princeps" par excellence, l'anti Néron. 

    Lui succède Hadrien en 117, qui porta la barbe, construisit le mur éponyme en Grande Bretagne et fut l'amant d'Antinous, voyagea dans tout l'empire et réprima en Judée la révolte de Bar-Kokhba pour créer la province de Syrie Palestine.

    En 138, Antonin le pieux lui succède et règne jusqu'en 161. Il faisait punir le meurtre d'un esclave par son maitre. Il célèbre en 148 le 900 ème anniversaire de la naissance de Rome. Il reçoit des ambassadeurs chinois. Il fut conservateur, nationaliste et pacifique. 

    Ses deux fils adoptifs Marc Aurèle et Lucius Aurelius Verus lui succèdent en 161 dans une dyarchie. Lucius meurt en 169.

    On notera les deux sorts différents que réserve le Sénat romain à ses empereurs décédés: soit la "damnatio memoriae" soit la divinisation. 

    Marc Aurèle régna jusqu'en 180. Il a Fronton comme professeur et maitre. 

    La période voit régner une peste dite "antonine" (il s'agirait de variole endémique) dont les effets furent notables. L'époque est aussi marquée par les invasions récurrentes: marcomans, sarmates, bastarnes, costoboces, qui causèrent bien des soucis et des voyages au delà du Danube. Marc Aurèle meurt pendant une expédition. Il écrit les "pensées pour moi-même", manuel stoïcien. 

    Il laisse la colonne de Marc Aurèle, célébration de ses victoires. 

    C'est la fameuse scène de bataille contre les germains de "Gladiator"... 

    Statue d'un homme sur un cheval de couleur brune.

    Son fils Commode lui succède, et là l'ambiance change... Commode règne 13 ans, meurt assassiné en 192. En conflit avec l'aristocratie sénatoriale complotiste, mais vaincu, il a une très mauvaise réputation...

    Après 5 ans de guerre civile, qui se termine en 197 à Lyon, par un massacre de chrétiens (Saint Irénée y laisse la vie), Septime Sévère, né à Leptis Magna en Libye, lui succède. Il met Ctésiphon à sac.

    ll meurt en 211, laissant l'Empire à ses deux fils associés Caracalla et Geta. Le premier fait tuer le second et meurt en 217.

    Caracalla construisit les plus grands thermes de Rome et donna le droit de cité à tous les hommes libres de l'Empire.

    Il est assassiné par Macrin, empereur un an, et originaire de Maurétanie (Algérie), mais pas noir comme le prétend Denzel Washington dans Gladiateur 2, peplum ridicule dont le roman inventé mélange toutes les époques. 

    Macrin est vaincu et exécuté, sa tête est envoyée à Héliogabale, son successeur. 

     

  • Les islams et les islamismes

    À l'occasion de la prise de parole d'une philosophe franco algérienne, Razika Adnani (2) d'utiles réflexions sur le sens des mots et sur ce qu'on doit en comprendre. 

    "Islamisme" est un mot chargé et comme bien des significations qui transitent dans l'histoire, vit son sens renversé. À l'origine équivalent à islam (on pouvait dire mahométisme, comme on disait christianisme) il fut transformé en "islam politique" ou pire "islam caca" au début des années 80, et cela par tout le monde et là cela est devenu intéressant, car il y a plusieurs camps, porteurs d'histoires différentes et utilisant les mots et le sens des mots pour peser sur les représentations. 

    La thèse

    En gros, le sinistre François Burgat, le frère français, affirme avec d'autres que l'islamisme au sens de forme dévoyée par des criminels de la religion de paix n'est qu'une pathologie issue de la colonisation, une maladie réactive des populations opprimées et que tout est de la faute du blanc oppresseur. Cette forme dévoyée n'a rien à avoir avec l'islam des origines, pur et vertueux. La thèse "l'islam n'a rien à voir avec l'islamisme", à proprement parler frériste, a deux intérêts, en fait trois. 

    D'abord elle innocente l'islam qui peut rester ce qu'il est, tout son "négatif" étant projeté à l'extérieur, laissant l'orthodoxie connaisseuse en place qui plus est, purifiée de tout reproche. La théorie de l'islam devient théologie, le classicisme musulman pouvant au nom de ses traditions réaffirmées lutter contre l'hérésie. 

    Ensuite, elle justifie l'innocence réaffirmée par les "blancs" devenus dupes: trop contents de résoudre un conflit latent bien problématique ils proclament avec énergie l'affirmation qui les dédouane de tout racisme ou islamophobie: l'"immense majorité" des musulmans est innocente de tout, et leur religion se trouve donc considérée pure, et pourquoi pas laïque, toute la vilénie étant expulsée dans le crime, au sens pénal du terme: le méchant est donc individu, exceptionnel et rééducable au sens occidental du terme. Un vrai bonheur, on s'en occupe. 

    La troisième utilité de la thèse est de réaffirmer en plus de consolider, la théorie décoloniale: le mal est non seulement issu du blanc, mais en permanence recréé par lui: c'est l'islamophobie qui suscite l'islamisme dit radical et lutter contre le mal consiste à lutter contre ce qui le dénonce à tort ! 

    Maintenant, la thèse est ancienne: on prétend même que la fondation des frères musulmans (1925) qui suivit de peu la publication du célèbre livre d'Abdel Raziq n'est pas un hasard et ne fut qu'une réaction nécessaire.

    L'islam "politique"

    Cette notion d'islamisme ou "islam politique" comme on le dit trop souvent est minée par les deux acceptions mélangées du mot "politique" en Occident. Le politique est assimilé à l'organisation sociale et non pas exclusivement, comme on le devrait, associé à l'expression différenciée des volontés: victime de la notion exclusive de "démocratie", on imagine que le politique consiste à gérer, sans conflits, la société. C'est le contraire: l'organisation sociale est une chose qui s'établit, fait l'objet de traditions, et dépend de choix complexes qui mettent en jeu des forces collectives elles-mêmes complexes. Le "politique" est ce qui pèse sur ces choses, et qui au minimum souhaite disposer du pouvoir, pouvoir qui s'exerce sans forcément vouloir changer quoi que ce soit aux choses... 

    Les sociétés du monde islamiques ont très tôt différencié pouvoir et société, et donc politique à proprement parler et religion: le califat, même s'il est fonction de lieutenance de Dieu sur terre, ne fixe ni ne décide des interprétations de la religion et n'est ni prêtre, ni prophète: il exécute et doit respecter la loi religieuse fixée par un pouvoir autre, dont il est séparé. Cette distinction, effective dans la théocratie saoudienne par exemple, est parfaitement nette: le pouvoir des Séoud est depuis l'origine au XVIIIème siècle, issu du partage des choses avec les descendants d'Abdlewahhab. 

    Par contre, comme orthopraxie, la religion islamique oblige la société à vivre selon les préceptes ritualisés d'une religion dont le contenu est formé en grande partie (ou en fait pratiquement tout) d'une ritualisation de l'activité humaine, qui doit s'interroger en permanence sur le caractère licite de la moindre action. Nulle politique là-dedans, bien sûr: juste l'attachement à une vie particulière, celle qui est conforme à LA religion. Par contre, c'est bien toute l'organisation sociale qui se met à dépendre de la religion et de son cadre "juridique", la loi étudiée par l'autorité religieuse étant de manière ultime loi "de Dieu", le divin étant seule source ultime de tout droit. Nulle décision humaine, nulle autorité humaine qui légitime ce qui n'est que d'origine divine, et donc nulle "politique" là dedans. 

    L'appellation "islam politique" ne peut donc, du point de vue islamique, avoir une signification autre qu'une prétention "hérétique" que l'on peut aisément rejeter d'un point de vue théologique. Nul n'est moins politique que le musulman orthodoxe. Rien à voir entre islam et islam politique. Mieux, les premiers "politiciens" de l'islam, les kharidjites, furent ceux qui rejetèrent l'accord de paix entre Ali et Muhawiya. Au nom de leur fanatisme, depuis rejeté par tous (ou plutôt par certains), ils furent quasiment à l'origine de la grande fitna qui eut l'occasion de se développer magnifiquement. 

    A contrario, l'affirmation morale des règles religieuses permet d'introduire ce qui est à l'origine philosophique et idéelle de la question islamique: au-delà de la révélation du divin et de son autorité sur l'humain, il y a la question de la suite de la révélation et de ce qui doit la maintenir vivante dans le réel: la "politique" divine est celle qui s'assure de la moralité du monde, et s'y intéresser ne peut être que louable. L'associer à la vilénie démocratique partisane n'est pas concevable dans le monde idéal de la religion. De ce point de vue, l'islam "politique" ne peut être critiqué en lui même, bien au contraire: il est marque de la supériorité de l'idéal islamique sur l'idéal conflictuel occidental qui s'est privé de la moralité essentielle de l'acte de régler la vie des hommes. Seul Dieu peut rendre le politique vertueux. 

    Cette revendication est revendication d'une solution au problème de l'humanité, et cette affirmation et aussi cette conviction est centrale dans l'affirmation de la foi islamique. 

    Tout au politique et rien au politique, voilà ce qui traine derrière l'identification de l'islamisme à l'islam dit "politique", alors qu'on parle de tout autre chose. 

    C'est d'ailleurs là toute la complexité du message d'Abderraziq: le prophète n'était pas un "roi", et c'est une fausse interprétation de l'islam qui a inventé le calife et son gouvernement "islamique". A la fois justifiant ce que j'ai expliqué et le condamnant, le seul "réformateur" qu'ait connu l'islam explique le fond des choses: l'orthopraxie musulmane n'a pas besoin et ne contient pas de gouvernement religieux. La preuve que cela ne fut pas "enseigné" ni même révélé tient tout entière aux déboires manifestes de l'histoire de l'islam tous liés aux conflits au sujet de la gouvernance qui n'ont toujours pas trouvé de solutions...

    Idéal politique, l'islam n'est donc pas, précisément, politique, ni théoriquement (ce que prouve Aberraziq), ni historiquement (le sultan ne fait que justifier son pouvoir). L'islamisme que l'on dénonce , n'est donc qu'un fantasme fasciste ou au mieux réactionnaire, assis sur une conception du monde radicalement distincte de l'apaisement démocratique. L'islam, par essence et par idéal, refuse les "valeurs de la république". Dur, dur. 

    Le conflit des civilisations

    Dénoncé comme raciste, violente et hostile au vivre ensemble, la thèse du conflit des civilisations, citée comme exemple repoussoir des thèses de l'"extrême droite" et donc quasiment appel à la haine de nos concitoyens de confession musulmane fait tout de même référence au corpus de ce qui différencie les mondes musulmans et occidentaux et on vient de voir que la différence est nette. 

    Au-delà de son caractère essentiellement géopolitique, la thèse fait référence et c'est ce que nous dit Ad(é)nani (3), à au moins trois ordres de différenciations: 

    - les valeurs : y a-t-il égalité universelle entre les humains, entre hommes et femmes, libres et esclaves etc ? 

    - la religion : inclut-elle les pratiques sociales obligatoires, ou peut-elle se réduire à une spiritualité individuelle ? 

    - les lois: sont-elles discutées et décidées par les hommes ou bien ne peuvent-elles être que d'origine divine? 

    Force est d'admettre que sur ces trois points, les deux ensembles culturels, au moins du point de vue des traditions, diffèrent sensiblement, même si les origines civilisationnelles sont de ces points de vue assez comparables. Les origines chrétiennes du monde occidental par exemple, montrent que sur ces trois points, traditionnellement, les différences ne sont pas si manifestes... On n'a séparation sur ces questions qu'assez récemment, ce qui a conduit à la radicale séparation n'étant qu'en germe, et sur des points discutables et discutés, avec les caractères particuliers du christianisme, par ailleurs aussi responsables (forcément) de la puissance militaire et économique supérieure qui conduisit à la défaite finale du monde islamique dans la fameuse guerre...

    Ainsi donc un conflit ouvert, récent, et postérieur à la victoire qu'on aurait pu croire définitive. De quoi en rendre responsable l'Occident, donc et après tout, que lui a-t-il pris d'inventer tout ça? D'autre part, ce traditionnalisme forcené, pourquoi serait il obligé de muter ? 

    Comme l'explique Adnani, il y eut une tentative de modernisation,  la fameuse Nahda et il y eut même un Abderraziq pour vouloir séparer islam et politique au niveau des grands principes. Mais las, tout fut arrêté dans les années 60: un grand retour se fit jour et  les femmes musulmanes se re-voilèrent. Déçus par les défaites contre Israël et par les "dictatures" (la syrienne vient de tomber) les musulmans se sont réfugiés dans leurs traditions. Toutes ? Non et là Adnani ne semble pas élaborer, ces traditions retrouvées furent réinventées et par des gens particuliers: la réislamisation fut pilotée, et une idéologie particulière est à la manoeuvre partout. 

    Et puis, Ad(é)nani n'attige-t-elle pas un peu avec sa "réforme" de l'islam ? Cela sans mentionner l'islam sunnite et ses traditions, pourtant déclarées immuables par tout le monde musulman et dont le contenu est rien moins qu'atterrant. 

    Discours explicites, repris par tous, établissant la possibilité, déclarée divininement licite de la sexualité avec des mineures, de l'esclavage, de l'amputation des voleurs, de la condamnation à mort des apostats : tout cela est là devant nous, et rien ne l'abroge ni ne le regrette. On se contente d'en susprendre les applications, d'en complexifier l'identification des cas justiciables de, de regretter l'existence de lois temporelles mécréantes ou étrangères qui retardent la venue  du paradis sur terre etc etc. L'entièreté du corpus immuable déclaré divin reste là.

    Faut il et peut-on suspendre cette attribution à la divinité de la souveraineté éternelle et du caractère sacré, divin et incrée du texte et de ses conséquences admises par tous pendant quatorze cent ans ? Moi je crois que non: ce qui est inacceptable ne doit pas être accepté, et l'islam devrait être publiquement rejeté, le droit des individus à se curer le nez devant être préservé, mais limité à la sphère privée. 

    Le Voile 

    Emblème de l'islam conquérant et théorisé comme tel par les frères, au point de rendre peu crédibles les passionnées de pudeur libres de leurs corps et de leurs oripeaux, le voile a lui aussi une histoire. D'abord assyrien, il fut chrétien (Saint Paul était un peu misogyne), puis utilisé pour différencier les esclaves et les prostituées (pour qui il était interdit) des femmes de bien. Les frères veulent obliger leurs soeurs à habituer les petites filles à se nipper ainsi, pour que leur adolescence se passe bien sans doute... En tout cas, le musulman moyen ne peut que déplorer la funeste loi de 2004, en termes navrés bien sûr, se plaignant de la France qui n'a rien compris à la liberté. Moyen? Mouais, sous influence frériste, oui, c'est LE combat européen de l'organisation et qui alla jusqu'à réussir à faire éditer par l'Union Européenne des affiches glorifiant des jeunes filles bondissantes affirmant la liberté de leur choix de hijab roses et verts, for différents des ignobles torchons caca d'oie dont se recouvrent les désespérantes greluches bigotes qui polluent nos rues. Sans parler des footballeuses et des baigneuses en combinaison, expressions hideuses et lamentables d'un entrisme mortifère qui signant par là même sa nocivité, devrait être barré par définition. 

    Les dévoilées sont torturées et emprisonnées en Iran, pays qui commence à manifester sa haine de l'affreux déguisement, les "corbeaux" décrit par les hadiths parlant ainsi des femmes Quraychites. 

    On évoquera avec la dame ce qu'évoque la recherche de "pudeur" prétendument attachée au port du chiffon: comme si la conception de l'humanité masculine de la doxa associée était très pessimiste: animal et incapable de se maitriser le mâle de cette culture ne peut vivre que privé des stimulis public associés au sexe sous peine de craquer et de manifester sa puissance virile forcément violente à tous les coups. Une bête en rut à canaliser soit par la cage aux folles, soit par le fouet de lois impitoyables. Paradoxalement en ligne avec une certaine conception pirate de l'humanité et surtout des abominables descriptions racistes des orientalistes des siècles passés, unanimes à considérer le maghrébin et l'arabe comme d'une sexualité exagérément génitale. On rappelle que la poésie sentimentale arabe traditionnelle parle exclusivement de sexualité avec des esclaves, dont la séduction prostitutionnelle transgressive se compare difficilement avec les romans décidément très à l'eau de rose des troubadours occidentaux, soumis aux émois inspirés par d'inaccessibles grandes dames. Mais cette image racialisée de l'arabe paillard, comme elle contraste, ou s'accorde avec la nécessité absolue de la pudeur des dames, dont la moindre défaillance en la matière provoque le retour de la bête... 

    Les islams

    Le fond de la critique de Ad(é)nani porte sur la distinction entre le Coran révélé divinement et en gros le reste disons la Sunnah pour faire court, qui est d'origine humaine dans les faits et l'histoire MAIS qui est prétendu d'origine conforme à la suite de la révélation, pour faire court, les "dires" du prophète, les hadiths, quoi, que selon elles, il suffirait de réécrire...

    Une conception de l'islam réduite à la sainteté du Coran, la dame serait donc, "coraniste" comme on dit. Hélas, le divin livre, dont il reste toujours à déterminer précisément en quoi il serait "divin" c'est à dire "incréé" (comme l'affirme la grande réforme de l'an mille qui déclara hérétrique le mutazilisme ou "poétique" (il est essentiellement un magma de préceptes variés en forme de malédictions et de menaces, c'est l'essentiel que l'on en retient à le parcourir). 

    Veut on vraiment réformer l'histoire du "incréé" ? Bonne chance pour revenir au fameux mutazilisme, qui on s'en souvient fut rejeté avec énergie car trop autoritaire; ce rejet fut celui de la théocratie, précisément et de l'instauration du sunnisme, qui forme l'essentiel de l'islam historique aujourd'hui installé. Réformer cela ressemble à une "déconstruction" qui va devoir nécessiter un wokisme énergique: encore une fois, good luck, Luke !  

    Bon on résume: l'islamisme c'est 1) ce qui prétend que l'islam n'a rien à voir avec ... lui 2) ce qui prétend que le port du voile est un choix libre. C'est simple, finalement. 

     

     

    (1) interview de Razika Adnani https://www.youtube.com/watch?v=6riZkCqptPU

    (2) sa fiche wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/Razika_Adnani

    (3) les consonnes redoublées issues de l'Arabe se prononcent en rajoutant une voyelle, on dit "ib(è)ne Kaldun", "Taf(é)sir" etc ... 

  • Les immigrations

    Le jour de Noël, moins que tous les autres, on se doit de ne parler d'immigration, la célébration du sauveur du monde se devant d'accompagner tous les voyageurs intercontinentaux dans leur désir de mieux vivre, quitte à suicider sa culture, son peuple et son existence même dans l'accueil fou de tous les envahisseurs cyniques qui nous haïssent et méprisent bien sûr cette absurde joie à mourir dans l'indignité. 

    La famille du prof assassiné par un dément, à l'issue d'une campagne de haine orchestrée nationalement, ne peut commenter la décision de justice qui condamne un "innocent en droit" à une peine insoutenable de 16 ans (il en fera au plus 8 et sans doute moins). Auteur d'une campagne de haine insensée, publique et véhémente, l'activiste islamiste connu depuis dix ans par la police, et qui aurait du être torturé, et flingué ou découpé en morceaux dans un ordre ou l'autre du fait de son appartenance à la mouvance frériste est soutenu nationalement par une population irrédentiste, radicalement opposée à toute république, on ne parle pas des valeurs d'icelles, elle se torche avec et puent donc. Irritée, cette famille manifesta à l'audience et au lieu d'être gazée puis enfermée, on lui rendit justice en exfiltrant la possible victime de son ire: l'autre famille, celle du prof abandonné par l'éducation nationale et aussi ses collègues et qui fut ainsi privée de déclaration publique, ses cris de haine contre la folle immigration qui nous fait cohabiter avec la lie de l'humanité ne pouvant être acceptés. On se demande par qui. 

    Revenons au problème, tellement galvaudé que l'évoquer équivaut à susciter le silence, ces grandes détestations là ne pouvant que provoquer à on se demande quoi de dangereux ou d'évident, bref à la négation du problème à la fois trop connu et trop gênant pour être évoqué pour ce qu'il est: insoluble. 

    Et pourtant: le niveau d'invasion est tel qu'il permet dans le silence des agneaux de faire évoquer publiquement par le nouveau premier ministre deux choses. D'abord l'absolue incapacité par la justice française de faire exécuter ses décisions au sujet du séjour illégal sur le territoire. Ce ne sont pas 7% des OQTF qui sont exécutées, mais beaucoup moins. Disons aucune et on sera dans le vrai.  

    Ensuite la différence entre les valeurs qu'il ne partage pas avec un parti politique diabolisé et celles d'icelui, le domaine moral concerné, l'humanité jugée inviolable qui nous condamne à accepter, accueillir, nourrir et subventionner ce qui ne respecte pas nos lois ne pouvant que se situer hors de toute transgression possible. On se prend à songer au christianisme universaliste, qui depuis le petit jésus lui même né dans la rue migrant illégal à Bethléem (comment se priver statistiquement d'une possibilité de sauver le monde une deuxième fois ? ) en passant par son successeur sénile vêtu de blanc exigeant le grand remplacement du catholicisme par l'islam et la mécréance, exige en hurlant sa et notre disparition. 

    J'entends d'ici ceux qui vomissent devant ce flot d'immondices désespérées que je déverse le mauvais jour, ou plutôt j'entends leurs haussements d'épaules. 

    On retiendra le ratio de 70% de la population française, en défaveur du maintien de Macron président, qui fut intronisé et rendu possible par notre nouveau et lucide premier ministre, et aussi en défaveur de l'immigration, qu'il conviendrait donc d'arrêter, complètement, et par tous les moyens. Las ! Il nous faudra garder et l'un et l'autre. La sauvegarde de la France, tâche à laquelle ils se consacrent corps et âmes depuis 7 ans, est à ce prix. 

    On retiendra cette solution de l'intégration par le travail des illégaux (sans doute, et c'est ce que j'ai compris) à ce fameux grand remplacement, solution intéressante et à laquelle je n'avais pas pensé. Le n'importe quoi cynique, rhétorique des impuissants prétentieux parle à la télé, au gouvernement, au parlement et dans les diners de Noël, bref partout, la question ne suscitant même plus de disputes, juste du mépris et du désespoir. 

    Quelques chiffres à vérifier (1). Le diabète touche 2  à 2,5 fois plus les maghrébins que les natifs. Il n'y pas que la mauvaise criminalité qu'on importe, et la natalité  (double de la native), il y a aussi la santé et cela est définitivement extraordinairement couteux. Le saviez-vous? 

    Un voeu pour 2025: réaliser à quel point la folie laxiste envers l'immigration est destructrice et se décider enfin à arrêter les frais. À tout prix. 

     

     

     

     

    (1) https://observatoire-immigration.fr/immigration-et-systeme-de-sante/