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Les théories wokes
Le wokisme, comme l'islam sunnite est défini par 4 théories et deux pratiques.
Les 4 théories sont celles:
- du genre
- de la critique de la race
- de l'intersectionnalité
- de la connaissance sympathique
Les 2 pratiques sont:
- le cancel
- la répétition
La théorie de la connaissance sympathique consiste à associer genre, race ou intersectionnalité (l'union des deux) à toute connaissance traditionnelle pour la rendre vaine, relative et à refonder, voire à cancel, tout simplement.
La pratique dite de la répétition consiste à publier articles, thèses ou articles illustrant l'une (ou plusieurs) des 4 théories fondamentales en fournissant exemples et analyses les confortant de toutes les manières possibles. Les départements de sciences humaines des universités occidentales sont à l'heure actuelle majoritairement occupés à cela.
La pratique du cancel consiste à ignorer, dénigrer et priver d'existence ou de crédit toute critique des théories ou pratiques wokes.
Le phénomène étant cadré et défini, il ne reste plus qu'à le caractériser par une originalité encore peu conçue et ou exprimée dans l'histoire des idées. Il s'agit du caractère clivant essentiel de l'attitude, rompant avec toute possibilité de débat ou interaction entre les tenants du woke et les autres, forcément "cancel". Le domaine du cancel n'est pas vide, car constitué au moins des a) tenant de la définition du sexe comme purement biologique b) de la race comme inexistante c) de la neutralité de la connaissance. Dès ce moment, tel le Congo, un fleuve infranchissable divise l'espèce humaine, les bonobos (pan paniscus) au sud, connus pour pratiquer une sexualité frénétique comme outil de résolution des conflits sociaux, se manifestant ainsi comme essentiellement différents des autres chimpanzés (pan troglodytes).
Car la notion de "position" introduite par Simone de Beauvoir, utilisée métaphoriquement à son introduction est maintenant le critère absolu de l'incommunicabilité entre espèces maintenant différenciées et d'ailleurs largement mutuellement infécondes: le langage pourtant fait pour pallier la chose en effet ici inutilisable, y compris pour juger l'inanité des thèses exposées.
La conséquence du clivage est donc, en toute logique, à part l'introduction de la cancel culture chez les incirconcis, la violence destructrice contre les oeuvres et les personnes, la création d'une nouvelle université étant maintenant nécessaire, cela pouvant être fait par le vidage des locaux actuellement pollués par l'ennemi ou bien plus prosaïquement par leur abandon à la crasse des occupations sans plus de subventions, le "beruf-verboten" de tout fonctionnariat s'appliquant à toute personne ayant étudié ou enseigné dans les cloaques fétides que sont devenus Sorbonne, Science Po et ENS. Un nouveau système éducatif refondé à partir de rien doit donc être organisé, bien sûr expurgé de toute référence à l'oubliée idéologie, que l'on pourra toutefois mentionner comme "oubliée", ce qui devrait suffire...
Au sujet de la violence contre les personnes, on se contentera d'attendre celle qui devrait se produire en retour des actions recommandées, et dont la répression, vu l'ampleur du mécontentement qu'elles provoqueront, devrait suffire à motiver notre contentement à donner quelques gifles méritées.