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  • Les Révolutions à venir

    Déçu par la prédiction qu'il avait faite pour le mois de juillet, mais alors qu'il la remet sur la table pour le mois de mars (1), Philippe Fabry a un côté intéressant, une sorte de "sa va péter" avec l'accent mais avec la culture. 

    le congrès fondateur

    En gros, le congrès qui va être rassemblé pour décider de l'avortement dans la constitution, pourrait donner envie aux parlementaires de discuter d'autre chose que de futilités, par exemple, de la suppression du droit d'amender que vient de décider le conseil constitutionnel, qui manifestement excité par le devoir de fraternité, aurait (je ne suis pas seul juge) excédé ses compétences. Se saisissant du droit de continuer la discussion sur d'autres changements par exemple de celui d'inscrire aussi dans la constitution la nécessité d'arrêter l'immigration (on peut toujours rêver) voire d'en planifier la décrue... 

    Car la situation parait presque incroyable:  la cour constitutionnelle dirigée par un antiquaire avec du sang sur les mains considère comme "cavalier législatifs" tous les amendements concernant l'immigration (limitation du regroupement familial, des prestations non contributives etc) du fait que la loi initiale pourtant consacrée à l'immigration et grande oeuvre du Président, qui d'ailleurs avait été rejetée en séance, n'adressait pas ces sujets... 

    On remarquera que le devoir de fraternité avait déjà fait des émules, quand le président de la cour des comptes, lui-même strausskhanien partageux, n'avait pas voulu mettre de l'huile sur le feu en dévoilant à la réprésentation nationale les rapports qu'il était chargé de lui communiquer... 

    Toutes ces belles âmes issues du peuplement originaire juif de la France, pourtant tous ministres du financé par René Bousquet, insistent donc pour que leurs "alliés de coeur" africains puissent venir s'installer chez nous pour mieux les aider à achever de détruire la France. On notera le parallèle et la constance, dans les deux cas, il s'agit de s'allier à l'antisémitisme nazi ou musulman, les ennemis de mes ennemis sont mes amis et l'objectif est le même. 

    Nous voilà donc dans une crise institutionnelle, et les circonstances sont celles des émois, motivés par bien d'autres choses, qui président effectivement à la volonté implicite maintenant et bientôt explicite, de tout foutre en l'air: l'assemblée du peuple pourrait se constituer en assemblée nationale, attendre les baillonnettes et fourbir les socs de charrue appelés à rectifier nos juges et nos conseillers.  

    La révolte en cours

    Ça tombe bien, une révolte sociale est en cours: le coeur battant de l'histoire française, sa population paysanne, étouffée et ruinée, lève la tête et demande du pain. Les conditions sont réunies. 

    A ce propos, il y a bien des diagnostics, dont celui de Christophe Guilluy (3). En gros, les élites ont fait sécession, se sont enfermées dans les métropoles et y vivent isolées protégées par des blindés. Obsédées par la jeunesse et la peur de la mort, elles reconduisent depuis vingt ans un modèle d'endettement infini suicidaire. En face, pour la deuxième fois, des foules "dépossédées" de tout contrôle, manifestent non pour de l'argent (quoique), mais pour pouvoir vivre de leur travail. Après les gilets jaunes, entrepreneurs des basses classes, les agriculteurs, entrepreneurs des basses classes, refusent une augmentation du prix du carburant en pleine transition écologique. Les non-salariés vivant à la campagne en ont marre. 

    En face on joue la fragmentation. La France étant un archipel, on peut la diviser et la traiter par morceaux, c'est la stratégie adoptée et elle a marché: Macron s'est fait réélire, après tout. N'est-ce pas là les limites de l'interprétation "classes méprisées par les élites" ? Car oui, les basses classes ne savent pas si elles sont de droite ou de gauche, et on a eu beau les traiter d'extrême droite, elles n'ont eu de cesse de le nier.

    Une grosse partie du monde agricole, plutôt de droite a voté Macron, et cela car quoiqu'on en dise, l'argent vient de l'Europe et c'est bien l'Europe qui fait vivre une agriculture qui n'est plus du tout libre, d'ailleurs on s'en plaint, mais pas tout à fait: on est dépendant de l'argent qui tombe tout seul en plus du produit des ventes et on le voudrait surtout moins accompagné qu'il n'est des normes, vérifications et autres bureaucraties qui pourtant viennent avec.

    L'autre chose, c'est que les "basses classes" sont aussi fonctionnarisées, et que Macron c'est aussi la défense forcenée du fonctionnariat et l'absence totale d'atteinte à ce qui est tout autant le vrai coeur battant de la France: sa fonction publique. 

    Les fameuses élites sont ainsi bien garantes de ce qui fait la France d'aujourd'hui: sa dépendance à un système de contrôle et d'assistance généralisée qui organise le destin de la société. Comment reprocher à ce système, alors que l'assistance est extrême et couteuse et qu'elle a provoqué l'endettement maximal que l'on connait, de vouloir desserrer l'étau ? Réduire les prestations (pourquoi des agences bancaires et des bureaux de poste alors qu'il y a le web et le mail) et aussi réduire encore le nombre de petites entreprises agricoles, trous à subventions incapables de survivre ? 

    La réalité est que cette socialisation maximale n'est pas durable, et doit être réformée: un plan social à grande échelle va forcer les non salariés à changer de modèle économique, et donc à disparaitre. Les basses classes de Guilluy vont devoir y passer, le problème est qu'elles ne sont pas d'accord et qu'on ne leur offre rien en échange du changement radical de leur mode de vie. 

    Pour finir ma défense éperdue de ces élites (j'en fait partie), je dirais que les basses classes, avec l'excuse d'avoir été trompées par ses élites socialisantes, ont accepté, souhaité et élu le système de subventions qui les étouffe aujourd'hui: elles n'ont que ce qu'elles ont voulu et Macron a été réélu. Par les abstentionnistes ? Le drame n'en serait que plus épouvantable, le troupeau se laissant en plus conduire à l'abattoir sans rien dire... Ce n'est pas faute de lui avoir révélé la vérité: Fillon parlait bien des sur-normes que la France ajoute au fardeau réglementaire européen des agriculteurs, et les méfaits des 35 heures et de la retraite à 60 ans avaient été décris en large et en travers, sans parler de l'immigration, on y revient, on ne se décide toujours pas à faire quoique ce soit sur la question. Comme si l'accueillant déclin français avait déjà partout, comme Todd, des gendres mahgrébins.

    Et puis la grande distribution ! Elle n'est pas fréquentée que par les élites, et la recherche du moins cher, qui a bien encouragé les chinois et donc la désindustrialisation fut bien un "pacte faustien" pour ces basses classes assoiffées d'écran plats de toutes les tailles et aussi d'écoles qui réduisent les inégalités. De fait, les augmentations régulières du Smic (qui ont fait de tous les salariés des smicards augmentés régulièrement), qui les refuse ? 

    On le voit, la situation n'est pas une prédation par les hautes classes mais bien l'essoufflement final d'un système idéologique monté par la partie gauche de ces classes-là, victorieuses de leur opposition qui est maintenant éviscérée ou définitivement découragée (on le serait à moins). Si on qualifie d'"élite" la camarilla qui se prépare à recueillir les fruits pourris de la décadence, elle aura fort à faire mais on sait déjà qu'elle fera tout pour maintenir le statu quo: elle continuera à emprunter et donc restera européenne, elle le dit déjà. Et puis elle se pose en recours ! Espérons que le dégout qu'elle inspire (qu'on le veuille ou non, ce parti qui a changé de nom fut effectivement fondé par des Waffen SS) suffira à pousser en avant la seule vraie solution: la révolution ! 

     

    (1) La révolution de Philippe Fabry https://www.youtube.com/watch?v=Bm7V3MwBP0Y

    (2) le dossier  complet du monde sur les décisions du conseil constitutionnel: 

    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2024/01/26/loi-immigration-ajouts-durcissement-censure-toutes-les-evolutions-du-texte-du-projet-initial-a-la-version-finale_6205115_4355771.html

    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2024/01/26/loi-immigration-ajouts-durcissement-censure-toutes-les-evolutions-du-texte-du-projet-initial-a-la-version-finale_6205115_4355771.html

    (3) Guilluy à la télé: https://youtu.be/-1mUcoDTVvM

  • Les religions

    On veut défoncer Durkheim et ses fausses conceptions de la religion (vaste programme). 

    Bien sûr, les formes élémentaires de la vie religieuse voulaient faire fi du progressisme en matière de religion, et donc tout écraser à l'aune de la "science", mais n'importe qui pourrait le dire, et les prétentions positivistes sont infinies. 

    Durkheim en particulier, théorisa la religion en général et en fit une méthode pour assurer l'ordre social. Identifier un phénomène à ses causes, voilà donc la Science et on ne peut qu'être révulsé par l'approche, et les conclusions, là est le sens de mon raid. 

    Non pas que la chose du début du siècle soit démodée au contraire, un certain Bruno Karsenti s'en est emparé avec délices (2) et la continue. Il est donc temps de passer à autre chose. 

    Bien sûr ma théorie des trois pensées sera le cadre, le religieux étant l'une des formes de l'institution au sens large, les sociétés humaines en dépendant bien sûr, mais pas que: elles en sont issues, et la liaison avec les caractères supérieurs de la psyché humaine doit être faite, en excluant les soi-disant niveaux supérieurs de l'épistémé, je rejette en effet les habitus autonomes et autres fétiches sociologiques, Compte étant un démon, ou du moins un misérable.

    Contre Durkheim

    Le cadre rationnel ne peut donc être qu'ancré dans l'anthropologique, la logique des comportements ne pouvant venir que de la perception individuelle, même si celle-ci est plongée dans un collectif bien sûr aussi. Ce collectif ne peut être une chose indépendante, pas du moins au sens qu'il aurait des lois ou une autonomie, n'étant qu'une fonction c'est-à-dire un effet second, de complexité émergente certes, mais en aucun cas capable de s'abstraire de l'essence de l'âme humaine décrite par mon collectif à moi, celui de la dernière civilisation véritable à qui nous devons tout, la chrétienne et la naturaliste (au sens de Descola) qui n'attribue d'âme qu'à soi, l'individu à l'image de Dieu. Aucune société ni aucune ethnie, tribu, parti ou classe sociale n'aura le pouvoir de l'individu Dieu auquel je suis le seul être à ressembler, point final. 

    On est donc loin du relativisme positiviste Durkhemien, pour qui toutes les religions sont "vraies à leur façon". Et surtout qui affirme "la société est une réalité -sui generis-, elle a ses caractères propres qu'on ne retrouve pas sous la même forme dans le reste de l'univers". On notera cette pensée profonde qui marque le siècle et qui a convaincu trop de gens de la définitive association entre humanité et collectivité, hérésie certaine : la rationalité s'identifie à la société comme autorité. 

    Et bien c'est cette évidence, le caractère de nécessité de l'institution, que je prétends décrire sans essentialiser un humain associé à une société, et qui serait donc essentiellement non libre ! Car oui, le social est nécessaire, mais second, et se construit depuis le bas, tout comme il s'abandonne par le bas. Durkheim décrit l'autonomie du niveau supérieur comme celle des propriétés spécifiques du vivant, différentes de celle de ses éléments minéraux. Certes, et la fonction échappe à son substrat physique, quoique les éléments minéraux aient des raisons d'interagir, ces interactions restant le support effectif de comportements dont le caractère macroscopique reste d'une cohérence inexpliquée sinon par l'histoire de ses répétitions, elles-mêmes rendues possibles par certaines propriétés plus basiques. Bref, le mystère du vivant ne peut pas être source d'explication ! Comme tout mystère d'ailleurs. 

    Revenons à la rationalité de la croyance au surnaturel. D'abord, il y a l'hubris moderne qui consiste à confondre explication et rationalisation. Le réel dans son acception stricte est ce qui résiste: la profondeur du fleuve qui empêche de traverser à pied est d'abord une réalité avant que d'avoir à être expliquée. Si la chose est permanente elle est "réelle" et peut être attribuée à n'importe quoi ou qui sans inconvénients car la rationalité consiste à tenir compte de la chose. Toute la vie de l'espèce repose sur cette rationalité là, pratiquée avec excellence depuis toujours: nous n'avons pas disparu. C'est la raison de l'animiste, fou furieux dans ses explications de l'âme du jaguar, et pourtant capable de survie dans une forêt qui boufferait le petit bobo rationaliste en moins d'une heure... 

    C'est pour cela que la négation par Durkheim de la notion de surnaturel chez le primitif est un scandale absolu, qui plus est raciste. Le magique n'est pas la "science" du primitif, mais un charlatanisme nécessaire et un accès au réel caché du spirituel primitif : celui-ci n'a aucune illusion stupide sur l'efficacité de sa magie et il ne faut pas confondre une masse à la fois trompée et, il faut le dire, "enchantée" et une civilisation toute entière, qui elle n'est jamais dupe. L'action reste grâce à la magie possible et humaine, et la magie comme un rituel d'espoir ou de conjuration est un aspect de la vie spirituelle, une communication avec le réel. La chose est fondamentale, et primitive, et mérite d'être ce qui rationnellement "explique" (et "fait comprendre") les rituels et aussi la croyance, primitive ou pas, d'ailleurs: on bénit les chars qui montent au front en Russie et cela n'est en rien de la magie ! 

    Le chamanisme, vécu par des occidentaux en est un exemple (3): d'abord il y a très peu de chamanes, et ensuite leur perception des "esprits" est parfaitement réelle et ancrée dans des représentations collectives pré-existantes. Sans affirmer que les états de conscience altérés des chamanes (qui restent des états du type hallucinatoire, exceptionnels) s'identifient au mode spirituel de pensée accessible à tous, on peut les comparer et les rendre "analogues". Il n'y a pas UN mode de pensée unique et c'est là la découverte. Certains parlent d"états de conscience", on pourrait et devrait théoriser ces fameux "états" qui couvrent toutes les perceptions globales altérées obtenues avec les drogues. Sont ils vraiment si multiples que cela, ou bien ne seraient ils pas tous en secret accord ? 

    On peut au passage parler donc DiMethylTriptamine (DMT) le composant actif de l'ergot de seigle, synthétisé par le LSD, et utilisé dans les mystères d'Eleusis, Demeter déesse des moissons... Sécrétée dans les expériences de mort imminente, c'est la fameuse drogue spirituelle, dont les effets non addictifs seraient, en fait, apaisants (si on ne reste pas à tout jamais dans le délire schizophrénique qu'elle induit). Au passage, l'âme de Descartes est dans la glande pinéale ou épyphise, celle qui sécrète la chose. 

    Pour les tenants de l'inconscient vrai noyau de la psyché, on a le monde du rêve et de ses hallucinations, auquel on aurait ainsi "accès" en y incluant un inconscient "collectif", Jung a beaucoup joué avec ça... Pourquoi ne pas envisager un adossement du conscient humain et donc de la modalité spirituelle à des orages cervicaux exstatiques disciplinés par l'évolution dans les sociétés de primates ? Au bout d'un certain temps, des singes bourrés aux champignons se seraient toqués d'explication et auraient mis en correspondance la rationalité évidente du monde et leurs perceptions construites pour mieux interagir avec leurs femelles (on associe ici charitablement l'hominisation et la féminitudisation). Le spirituel en serait issu, et tout le reste... 

    Même chose pour le "sacré" respect mystérieux envers quelque chose. Cette "chose" est une vision du réel, quelque chose qui existe et qui est mis en scène. Ce n'est pas un concept social inventé par un boche du XXème siècle qui commande la chose, mais la perception organisée d'une présence, au fondement de l'activité neurologique de l'humain socialisé qui met en oeuvre d'abord un sens: la modalité spirituelle de son activité mentale. 

    L'avantage de cette explication-là est sa supériorité quant à la "séparation" profane/sacré. Caractériser un concept comme "exclusif", c'est-à-dire séparant les choses radicalement, c'est faire, et d'ailleurs cela est reconnu, une exception. On peut faire à la fois le bien et le mal, et même ignorer ce qu'est le vrai du faux: le sacré aurait lui un pouvoir propre ! Comme si pour expliquer rationnellement sa puissance, il fallait une caractérisation irrationnelle du concept lui-même... 

    Le sacré est ce qui est perçu comme tel, enchanté par les traditions et sa puissance est intrinsèquement "sentie". Son absence l'est tout autant; on n'a pas un "concept" social, mais bien un comportement humain motivé par ses capacités psychiques. D'autre part, cette "reconnaissance" ou "perception" du réel spécial invisible ne se réduit pas au religieux, qui n'est qu'un cas particulier de cette modalité de la perception mentale des choses. Le "sacré" comme respectable s'applique en fait à toutes les institutions, dont le religieux n'est qu'une instance. Mieux ! Tout l'institué se réclame sans cesse du caractère "religieux" de sa présence, au point que, ironie suprême, on se met à identifier le religieux au social et à l'y réduire comme "utilité" ! 

    On doit donc passer au niveau supérieur et considérer l'institué, véritable fondement des sociétés et objet de la perception particulière qui rend possible le respect qu'on lui porte, chose qui FONDE les sociétés et non pas les justifie ou les conforte. Car on illustre ici la fondamentale illusion du petit athée moyen : la société comme concept holistique devient la preuve de son existence, illustrant l'absurde croyance circulaire en des entités conceptualisées donc déclarées existantes et explicatives. Combien de Kant seront nécessaires pour faire justice de cette illusion ? 

    Note: c'est la troisième fois qu'on illustre et conspue cette illusion, base de la sociologie, cette infâme pseudo science déiste directement issue de la sécularisation tardive d'un judaïsme ou d'un protestantisme mal digéré (Weber était protestant, Durkheim et Freud juifs). 

    L'institué est nécessaire à la mise en oeuvre de la perception consciente de l'autre et aussi de l'autre inconnu que l'on peut et doit expliquer à l'autre visible. Les discours et les pratiques liées à ces interactions, de personne et à personne et aussi collectives, se matérialisent dans la construction et l'émergence de l'institué, que l'on doit rendre permanent et transmissible. Mieux, n'est permanent et transmissible que ce que l'on voit, et qui donc existe, ce qui rend justice du concept faux de la pré-existence conceptuelle d'une manière en fait apparue par hasard, et solidifiée par l'habitude. Il n'y a pas de "société", mais "des" sociétés, ce qui reste, et qui ne s'explique que par le principe anthropique: c'est là parce que c'est là, sinon on ne le verrait pas et on se poserait pas la question, abruti. 

    Les invariants 

    Il faut mentionner Bernard Lahire et ses "structures fondamentales des sociétés humaines". On a ici la notion de séparation du sociologique et du culturel, que Durkheim ignore, rendant ainsi incompréhensible la différence entre sociétéss animales et humaines, ou du moins la nature particulière de l'humain, qui est la culture. 

    Le religieux appartient bien sur à la culture... 

    Et puis, il y aurait les invariants sociaux, collectifs et distincts des simples déductions de la psychologie évolutive, si à la mode. Mais c'est le problème de l'indépendance  des niveaux de connaissance: le social serait il vraiment indépendant du biologique, et la néothénie ou altricialié (la néothénie étant plutôt la conservation de caractères juvéniles, tandis que l'altricialité désigne la dépendance du nouveau né) a bien une influence sur le social, qui se trouve bien fondamentalement lié au biologique. 

    L'invariant social c'est plutôt la séparation sexuelle des tâches, il faudra y revenir ailleurs. 

     

    (1) Durkeim https://academiesciencesmoralesetpolitiques.fr/wp-content/uploads/2018/08/08-11-04_durkheim.pdf

    (2) https://www.google.fr/books/edition/La_place_de_Dieu/EgrWEAAAQBAJ?hl=fr&gbpv=1&dq=karsenti&printsec=

    (3) Sombrun, la chamane https://www.youtube.com/watch?v=cZUF_K6FAdM$

    (4) Lahire  https://www.nonfiction.fr/article-11950-du-social-au-culturel-lhistoire-des-societes-humaines.htm

    (5) Queau https://metaxu.org/2023/11/23/du-vrai-sens-du-mot-religio/