Les cérémonies (ratées)
Une malle Louis Vuitton portée à bout de bras est descendue sur les quais de Paris, tous décorés de photos des monuments de la capitale. Sur un podium, comme en écho à une foule de jeunes en tee shirt qui agitent les bras, leurs chaussures de sport trempées dans l'eau d'une rigole, un noir de sexe masculin en tenue d'aikido danse la mort du cygne en écartant les jambes.
Un rappeur américain fumeur de cannabis dans ses interviews, reconverti en athlète pouffant, une star du basket (100 millions de dollars l'année dernière) portent le drapeau US, tout n'est que pognon que se partagent par milliards des marques faisant leur pubs sans scrupules, les quelques amateurs qui restent suçant leur glace pour justifier un gaspillage destiné à justifier la dette pourrie d'une ville déjà ruinée.
Des musiques débiles, mélange de classique et de jazz des années 50 sonnent lamentablement au passage des bateaux mouches crève coeur des passants qui crachent depuis les ponts sur les touristes, ici des athlètes agitant des drapeaux. Le drapeau du "cabo verde" n'utilise pas la couleur verte.
Sur le pont des arts face à l'institut, une grosse africaine dont le titre de 1ère chanteuse française vient juste d'être perdu en faveur d'une autre, celle-là carrément obèse (Yseult), remue les fesses dans un pagne doré entourée de gardes républicains en uniforme portant trombone et remuant aussi les fesses. L'horreur. Le capitaine des trombones était ravi et le dit. Une Marie Antoinette décapitée chante le "ca ira" et le sang gicle par les fenêtres de la conciergerie animée par du rock métal. Une métaphore de la fraternité ? Une menace envers Macron ?
Une délégation de l'Algérie, qui non contente de menacer la France qui tend (en même temps) à donner raison au Maroc, célèbre hautement le massacre d'octobre 61 qui n'a pas eu lieu. La gerbe. J'oubliais la femme à barbe présente à un buffet de dégénérés à la Vinci avec une obèse au centre et un obèse peint en bleu en avant poste.
L'inventeur de ce foutoir obscène représente la jeunesse et la modernité actuelle, infectée par un imaginaire débile tiré des films d'horreur, des jeux vidéos et de tout ce que la sous culture débile de l'ordure infecte les cerveaux d'un pays en déclin rongé par la médiocrité d'une "culture" qui n'est qu'un crachat global profitant au pognon mondialisé. Nous sommes à Paris.
La cérémonie est qualifiée par l'"Opinion" de "critiquée par l'extrême droite".
Pour Sandrine Rousseau:"Meilleure réponse à la montée du fascisme et de l'extrême-droite cette cérémonie", pour Thomas Portes (révolté par la présence juive aux jeux) "Une cérémonie des JO à rebours des obsessions racistes et réactionnaires de l'extrême-droite et de ses relais médiatiques». Avant de préciser : "Une cérémonie où la délégation Palestinienne a été applaudie". Pour Marine Tondelier :"Écoutez je suis en train de lire tous les tweets de l'extrême droite en PLS sur cette cérémonie d’ouverture. Je vous le confirme : elle est très réussie".
La presse internationale unanime:« Paris a émerveillé le monde sous le déluge » :
Il pleut.
Heureusement tous les trajets vers Paris dans les deux sens ont été coupés cette nuit, et des centaines de milliers de Français (il y en aura un million pendant le week end) debout dans les gares se sont fait baiser la gueule à mort, merci à la révolution moderne, d'ailleurs célébrée (par des clichés) dans un tableau vivant du défilé: on n'ira pas à Paris pour voir "ça". Sabotage minable, juste un jour de trouble, et juste de quoi faire chier, je le redis à mort, les pauvres baisés malchanceux du jour.
Le jour de la baignade d'Hidalgo, la qualité de l'eau était en fait (parait-il) insuffisante. La dame était "excrément" contente, sans doute, d'y plonger la tête.
La honte totale.