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  • Les outremers

    Au hasard d'un zap improvisé, cinq minutes à faire le tour du monde des outremers avec France info. 

    On commence par la Guadeloupe. Privé d'eau depuis 4 ans, une zone de l'île est alimentée par intermittence, voire pas du tout. Les factures sont pourtant émises et reçues. Une grosse (pardon) mère de famille, de manière véhémente, crie fort avec un geste de la main: "je ne paierai pas ! ". Des groupes d'hommes à forte carrure, marchent sur la plage, l'air menaçant. 

    A la Martinique, on s'entraine à l'éventualité d'un tsunami. Risque jugé suffisamment grave pour mobiliser la population, des adolescentes à l'air responsable évoquant leur retrait en zone protégée (au moins quinze mètres au-dessus du niveau normal de la mer), des adultes tout aussi responsables, parlent des premiers secours à administrer, on détaille le contenu des kits de survie permettant de tenir à l'abri quelques jours... Un jeune enfant suce une lampe de poche avec un air joyeux. 

    En Nouvelle Calédonie, l'interdiction de toute baignade pour le reste de l'année du fait des requins ruine tout le tourisme plagiste de la région et aussi les restaurants, qui qualifient la situation de "compliquée". L'air grave est à la hauteur du soleil éclatant, des plages paradisiaques et de tous ces lieux de tourisme, totalement désertés. On aimerait être un requin pour rire de toutes ses dents (pardon). 

    En Polynésie, un encouragement à exercer le métier de plongeur est assumé avec grande énergie, l'accent étant mis sur l'encouragement fait aux femmes à le pratiquer. Deux plantureuses vahinées hilares assurent être excitées par l'opportunité et se préparent avec enthousiasme à plonger. Les eaux concernées semblent transparentes avec une ambiance un peu bleue du meilleur effet. 

    Tous ces reportages ont un point commun que mon mauvais esprit pourrait détailler, mais le gentil comique typiquement français qu'il suscite du fait du mimétisme assumé des travers métropolitains ne font finalement que souligner ceux-ci, et c'était ce que je voulais dire. 

     

  • Les diversités

    On a écouté, passionné, (1). 

    À chaque fois, à chaque argument mis en avant, au-delà de la passion et de l'intérêt porté aux questions soulevées, toutes d'une valeur et d'une importance extrême,  un sentiment de révolte à l'égard des argumens évoqués, et un désir éperdu de s'exprimer et de hurler un désaccord, au delà de la révolte contre un mal: la nécessité d'exprimer un point de vue qui n'est pas représenté... La chose est particulièrement multiple, et riche de sentiments et d'arguments, la voilà.

    La Déconstruction 

    Tout d'abord un jugement sur la "déconstruction", assimilée à la notion philosophique générale de "critique", initiée par Montaigne, La Boétie et bien sûr, merci de le mentionner Kant. 

    Même si Derrida n'était pas "woke", ou du moins malgré sa considération pour le marxisme militant (quoiqu'en butte à la police tchècoslovaque), sa déconstruction est d'abord la formalisation philosophique du rejet de la "binarité" associée au classicisme philosophique et métaphysique. Il est par là celui qui initie et rend possible une interprétation excessive de la philosophie "française" dite "french theory", celle qui mène à la négation des différences culturelles, sexuelles et économiques dans les sociétés quelles qu'elles soient. La pensée binaire oppose les contraires, et cela n'est pas supportable et doit être éradiqué. La déconstruction est la réflexion sur les affirmations, et la négation progressive systématique de toute expression, de tout discours en vertu de la faiblesse fondamentale de toute parole globale, assise sur des conceptions métaphysiques construites par l'histoire sur la base d'une rationalité qui ne peut plus "tenir" seule. 

    Seul dépositaire de l'acceptable, le déconstructeur a le monopole du rationnel, en tant que négateur de celui-ci. 

    Intéressant et passionnant le discours marabout de ficelle du grand négateur fut considéré prétentieux et futile par les analystes qui tentèrent de le contredire et réalisèrent que cela n'était pas possible, par définition. 

    Sa postérité fut l'exploitation systématique non pas des ses discours théoriques mais de ses conclusions provisoires. L'une d'entre elles est bien sur la négation organisée et suivie de la différence sexuelle elle-même, à l'origine d'une partie importante de la pensée woke, qui est la théorie "queer", affirmation de la prédominance de l'être non sexué seul capable de comprendre l'essence du sexe qui est de n'être pas. L'autre partie de l'intersectionnalité, la plus importante, nie la différence raciale en l'hyperbolisant, seul l'être "devenu" noir pouvant survivre intègre à la découverte d'une oppression essentielle due à la différence raciale exprimée par la possibilité d'être blanc, chose à éradiquer. Là encore, la binarité est rejetée, au point d'instaurer une oppression raciale symétrique conçue comme nécessaire pour abjurer les crimes essentiels passés. 

    Ces petites folies sont actuellement structurées en système fasciste explicite dans les universités américaines, qui à cause de cela (on le suppose, car s'endetter à vie pour se faire mettre en contact avec de pareilles conneries est insupportable), sont d'ailleurs en train de vivre un effondrement de leur recrutement. Car le système d'éducation US est actuellement en train de s'effondrer, la recherche de l'éducation à pas d'efforts, gage pour éviter la pauvreté, ne fonctionne plus. Bref, le woke encore ultra-puissant et surtout officiellement au pouvoir, le transgenderisme étant officiel et obligatoire jusque dans l'armée, ravage actuellement la société américaine. 

    Le point de vue exprimé, très "social démocrate" est donc tout d'abord philosophiquement faux: même si Derrida n'est pas obligatoirement interprétable comme cela, l'interprétation existe, croit en Europe et commence à y exercer ses ravages, les premiers d'entre eux étant la soumission des idiots utiles, au nom des libertés et surtout de l'unanimisme progressiste propre aux universités. Le monsieur honteux d'avoir déjà cédé sur l'essentiel, cherche à masquer sa déconfiture. En tout cas, les premiers signes sont là, et sont mentionnés dans le débat: les masques noirs de la pièce d'Eschyle, les excréments envoyés à la femme de Jospin, nous y sommes en fait, et la censure a déjà été instaurée. 

    Car la non binarité est le point essentiel, et n'est absolument pas une "critique" au sens kantien, mais bien le rejet du principe non pas du tiers exclu, mais de contradiction. Typique d'une recherche de la nouvelle métaphysique, le monde continental veut penser hors du réel et hors de la logique. La binarité c'est le vrai et le faux, et la "présence" immonde du fantôme doit être chassée. Assimiler cela à Kant n'est pas acceptable. Le fantôme est aussi celui de Marx, celui que le néo capitalisme sous sa forme "néo libérale" (le comble du satanisme), voulait éradiquer à tort. Négatif et positif, le fantôme, la chose existante qui ne peut pas physiquement exister est...là. 

    Et puis le procès fonctionne à front renversé: s'opposer à tout cela c'est rejeter toute critique, et donc soutenir un identitarisme symétrique, sans doute pire, c'est d'ailleurs précisément celui qu'on se propose d'éradiquer. En forme de poignard à lame courbe, l'argument vaut son pesant d'or ! 

    Dans la réalité, la déconstruction n'est pas du tout une "critique" et picétou: elle nie ce qui est l'univers du discours contradictoire et donc n'est qu'anecdotiquement intéressant: une obsession gnostique autophagique, qui permet de démontrer n'importe quoi comme il se doit, et donc n'est qu'argument sophistique, juste bon à pécho les étudiantes qu'il suffit alors de sélectionner en fonction des critères habituels. 

    Il n'est toutefois pas faux de dire que l'affirmation de théories démodées pourrait tirer avantage de cette critique justifiée. Cela fait l'objet de discussions philosophiques passionnantes, et le nom de Richard Rorty, le relaps, pourrait être cité. On se doit toutefois de supprimer l'engagement politique de la discussion: il faut le répéter, seule la violence physique et un nouveau mccartysme nécessaire pourra nous débarrasser de la peste woke, hérésie abominable qui ne pourra être extirpée qu'après tortures et buchers. On commence aujourd'hui, et l'exigence de l'agonistique explicite, curieusement évitée par nos débatteurs, me semble inévitable. Il n'est pas question d'universalisme, mais d'une extermination nécessaire, mais de la lutte du bien contre le mal. 

    Bon, si l'on veut assouplir le cri et discuter un peu, la question d'identitarisme ne se pose pas en fait: seule la discussion, et la confrontation d'opposés est vraiment obligatoire. Dans la mesure où elle est refusée, celui qui refuse la chose doit impérativement recevoir la balle dans la tête dont je parle. Aussi simple que cela. Il n'y a pas de miroir, il y a la force. 

    La violence

    Le refus d'une conception objective de la violence traverse par ailleurs tout le débat et marque sans doute l'une des incapacités fondamentales des moutons qui nous servent d'élite, à cette époque troublée. 

    La violence est en effet exclusivement pensée comme réciproque et symétrique, sur la base d'une condamnation morale d'un mal conçu comme à rejeter globalement: toute pensée de la conflictualité est ainsi rendue impossible, au point d'absolutiser la binarité, jugée essentiellement violente elle même, et donc à rejeter, violemment bien sûr. 

    Le conflit est d'abord dialectique, c'est-à-dire asymétrique (donc non-symétrique, ce qui est le point) et en forme de communication, chaque coup étant différent de l'autre, et cela dans les deux sens. Par essence, l'échange est asymétrique et l'illusion intellectuelle du "miroir" est liée au refus de voir la binarité de la "chose" conçue, comme si une image était identique à son reflet... La violence est à la fois commune et globale et sa structure est celle d'une flèche, qui comme toutes les flèches, peut changer de sens. Elle doit être pensée positivement, et cela s'appelle la guerre, chose à la fois nécessaire parfois mais toujours à tenter d'éviter. 

    La Démocratie

    Revenons à la démocratie impossible dans un pays apparemment impossible à réformer. D'abord, les divisions furent omniprésentes dans l'histoire, et les deux régimes que nous ayons jamais connus sont royauté et démocratie parlementaire, hors les quelques dictatures provisoires qui arrivèrent à s'imposer ponctuellement. Conçue comme identifiant nation, peuple et corps du roi intermédiaire sauveur devant l'anarchie féodale constitutive des époques troublées, la royauté ne rassemble pas des entités divisées autres que géographiques et c'est la revendication bourgeoise introduit la deuxième division, celle entre droite et gauche, au sein d'une élite qui se sent en charge de la gestion du royaume des deux manières qui opposent le rationnel. Car s'il est rationnel de respecter les équilibres humains, il l'est tout autant de les bousculer même si c'est pour de fausses raisons. 

    Rechercher la fin des divisions en démocratie est donc absurde, car ce régime ne fut introduit que pour les gérer. Les drames de la division ne sont donc pas institutionnels mais caractéristiques de la démocratie ! Pourquoi faut il donc que cet essentiel soit toujours traduit, pourtant par des gens qui idéalisent une pluralité d'opinions, comme un problème d'institutions ? Nous voilà au coeur du mal des zélites: c'est la faute à la constitution... 

    Au passage, une dénonciation qu'il faudra reprendre: l'interdiction des cumuls de mandats parlementaires et municipaux, plaie de l'humanité représentative et absolue stupidité socialiste imposé par le calamiteux Hollande. Sans parler de l'absurde nouveau découpage des régions, gage supplémentaire de gaspillage et de sous représentation, autre stupide réforme imposée par l'absurde et la corruption. En voilà des ruptures du bon sens imposées par la pensée de la réforme des institutions... Ce qui conduit, chose amusante, à ne devoir réformer des institutions que ce qui a été changé à tort du premier jet: parité, principe de précaution, cumul des mandats et surtout, primauté du droit européen... 

    L'idée centrale de la dépossession au nom de l'Europe de la puissance des politiques, gage du mépris qu'ils inspirent et de la désaffection pour l'impuissance qu'ils expriment... Il faudrait pour cela réinstaurer une puissance de la loi "locale" supérieure à la jurisprudence européenne. Exprimée par celui qui conseilla Lisbonne au président Sarkozy, la remarque est bonne. On sait qu'elle inspira à Laurent Fabius une déclaration de guerre contre Zemmour qui fut remarquée. Encore un débat essentiel que l'élection de l'année dernière occulta... 

    On notera alors la remarque que tout cela serait résolu par une "démocratie européenne", idée creuse que celle de la fédération salvatrice, dans un bloc de 27 pays impuissants qui se haïssent et qui vont bientôt se séparer, les subventions allemandes devant s'interrompre faute de gaz à pas cher. 

    Dans le débat, on note deux aspects, vicieusement cuisinés par Taddei avec ses invités : la simultanéité de la plainte de la dame (Chloé Morin) du manque d'une politique "qui ferait envie", et qui "réinventerait la société" en prenant en compte le "climat", de l"impuissance publique" et aussi de la prolifération des "notes" (décrite par Pierre Bentata) attribués à tout et à tous, afin de réguler un nouveau monde numérisé... 

    On attribuera tout cela au côté féminin de ces deux pratiques: bienveillance et recherche d'un bien objectivé, les deux pôles féminisés de la gouvernance moderne qui nous accable. Venus du dévoiement féministe les deux attitudes participent de ce même instinct du jugement qui dépossède la volonté et la responsabilité au profit d'un bien vague essentialisé. Sans parler de l'esprit pratique féminin traditionnel de la régulation non violente par l'"évaluation", et bien sur l'idéal du prince charmant, qui "donne envie de la réinvention", parangon du voeu secret du sexuel féminin. 

    Pour finir la citation improbable: "l'important en politique n'est pas le consensus mais le consentement". 

    De quoi se plaint-on ? 

     

     

     

     

    (1) Les visiteurs du soir Taddeï , 11 mars 2023 https://www.cnews.fr/emission/2023-03-11/les-visiteurs-du-soir-du-11032023-1331658

  • Les Nations

    On se livrera, on l'a déjà fait à un commentaire sur l'idée de Nation, sur la base d'une intuition récente quant à l'actualité qui proclame dans la bien pensance, l'évidence non prouvée et l'assurance au nom du bien que la Palestine et l'Ukraine sont des nations, et que leurs peuples courageux luttent à mort pour leur identité, alors, que précisément, cette lutte n'a pas lieu d'être. Ni l'une ni l'autre des deux entités n'est à proprement parler une nation, et le concept ne s'applique pas à ce qu'ils sont, s'ils sont quelque chose...

    L'Ukraine pour commencer n'a jamais rien été qu'une marche, des confins pour l'est ou l'ouest de l'Eurasie. Terre vide, peuplée de hongrois et de polonais à l'ouest, et d'esclaves à razzier par les barbares du sud (les tatars et autre ottomans vélléitaires) ou de l'est (les mongols et autre russes affidés). Elle demanda explicitement par la voix de ses cosaques le secours de l'empire moscovite et son adhésion à celui-ci. Elle fut terre d'Empire pour l'empire Austro Hongrois et aussi l'empire Polono-Lituanien.

    Elle ne fut langue ou plutôt patois que pour un écrivain romantique qui décrivit en Victor Hugo slave, Chevtchenko, pour la gloire de la misère d'un peuple sans élites condamné au triste folklore paysan. Ses écrivains écrivirent en Russe et ne fut considérée que comme on l'a dit: une marche silencieuse. 

    Et puis il y eut la révolution Russe, animée par des non-russes, juifs, géorgiens, kalmoukes et qui par le principe des nationalités donnèrent l'idée: et si on en faisait une nation, au-dessus de la nationalité ? On créa de toutes pièces dans une fausse fédération centralisée par force une zone, un pointillé qui tenta de se détacher "tout seul"  lors de l'effondrement de l'empire soviétique. Et qui voulut garder et la Crimée et le Donbass, condamnés d'avance à rester russe... 

    Bref, il n'y a pas d'Ukraine et les post soviétiques corrompus incapables de se diriger et de créer de la richesse convenablement, envieux des mirages européens et persuadés que les subventions des lumières de l'ouest leur apporteront le bonheur, ne sont qu'un ramassis de débiles trompés, vaniteux et obstinés. De quoi peupler les marges sous-développées de l'Europe et de concurrencer les africains pour les emplois sous-payés. Un tiers de ce peuple a déjà quitté sa zone "nationale", le reste vit de la diaspora en se berçant de la purée fétide que lui sert Zelensky, le fou sadique drogué qui envoie son peuple à la mort pour conquérir une partie de la Russie. 

    Parlons de la Palestine. Les confins de l'empire Ottoman, la zone antique qui ceinture Jérusalem est d'abord un ensemble de métairies pour de nobles arabes interlopes écrasés par les Turcs depuis 500 ans et vivant des olives à pas cher que leur cueillent depuis toujours les paysans misérables qu'ils exploitent honteusement. Ça un peuple ? Nulle gloire, nulle histoire sinon l'éviction il y a mille ans de croisés racistes par les Turcs et Kurdes musulmans qui vinrent récupérer le bien de l'Asie. Pas plus arabes que sémites, anciens hébreux convertis de force, ils courbent la tête depuis toujours. 

    Obligé d'admettre encore une fois une croisade occidentale, cette fois juive, l'Asie musulmane inventa alors une résistance de l'intérieur à l'aboutissement de la ruine Ottomane: l'infâme et insupportable pollution de "leurs terres" par la juiverie maudite méprisée mille cinq ans. De fait on tenta de faire la guerre, on la perdit, puis installa un principe bidon de nationalité pour les pauvres gens incapables de partir vivre ailleurs une vie normale. L'aberration putride de la bande de Gaza, fanatique et surpeuplée est le cancer immonde que le monde arabe goinfré de propagande identitaire, inflige au monde pour sa fierté mal placée... Ceci pour le malheur des marionnettes, à qui on permet toutefois de vivre sans rien faire, cela fait bientôt un siècle que cela dure. 

    Noyau enclavé dans Israël, comme Israël est enclavé dans le monde arabe, la Palestine n'a pas plus d'avenir que ce qu'elle parasite: dénis réciproques d'existence, seule la force tranche et elle n'est que provisoire. Notons qu'elle avait régné deux mille ans pour ce qui concerne l'oscillation précédente du sort des armes.

    La seule vraie nation reste la nation juive, c'est elle qui a inventé le concept, honneur à l'initiateur ! 

    Alors que le concept même revient en Occident, que le souverainisme a maintenant pignon sur rue depuis l'Amérique fédérale qui commence à se lézarder, son démembrement commençant à advenir du fait des fractures indicibles qui commencent à s'y faire jour, jusqu'à bien sur l'Europe vassale, maintenant tellement humiliée et tellement ruinée qu'elle va revenir bientôt à sa fragmentation de toujours, seul gage de son identité globale, maintenant que l'empire privé de gaz va devoir retourner à ses fondamentaux, et il n'est pas sûr qu'ils ne soient pas westphaliens au sens du XVIIème siècle... 

    Je parle donc, à rebours du progressisme qui brille de tous ses feux actuellement, du terrifiant anti occidentalisme woke qui célèbre la juste cause des Palestiniens et des Ukrainiens, deux entités de fanatiques fascistes adeptes du culte nazi et tous deux historiquement liés au fanatisme hitlérien et qui continuent malgré toutes les leçons de l'histoire à agiter le drapeau immonde de leurs prétentions racistes. 

    Car oui, le progressisme brille de tous ses feux, de ses derniers feux: construit sur l'oubli et la perte de sens de ses fondamentaux religieux et nationaux, l'Occident est en lutte pour conserver ce qu'il croit être son essence et qui est en train de disparaitre: les deux dernières nations de ce monde débile s'agitent en brandissant des croix gammées: car c'était Hitler le dernier souverain et il va falloir le faire mourir encore une fois. Allez Poutine ! Fous-moi tout ça en l'air ! 

     

    P.S. La Russie soutient l'Iran et la Syrie, peu pro-israéliens, mais entretient des relations ambiguës et prudentes avec Israël. Le monde reste complexe, et l'alliance entre Arabie Saoudite et Iran peut être une source d'apaisement au final. À moins que... 

    P.S. La grande Nation, la France a ceci de particulier que son chef d'État parle sans cesse de "souveraineté européenne" et évoque sans cesse le "couple franco-allemand" : il n'est plus à la mode de parler de Nation, le nationalisme étant tabou car d'extrême droite. Ce dont nous dotons nos charités, nous nous en privons nous même. C'est le progrès. 

  • Les représentativités

    Laurent Mucchielli (1) est un sociologue émouvant à plusieurs titres. D'abord par ses positions anciennes, niant la criminalité moderne, puis par ses prises de position vigoureuses contre la vaccination covid, et enfin par la manière dont il fut victime d'une chasse aux sorcières hallucinante. Proscrit par tous, depuis les fact checkeurs du Monde jusqu'à Edwy Plenel lui même (il fut censuré par sa maison natale, Médiapart). 

    L'homme est un sociologue bourdieusien (sans majuscule), immigrationniste, adepte de la théorie des dominés (il utilise le mot). Bref, un homme de gauche dans la grande tradition intello de gauche jusqu'au bout des ongles, MAIS avec une conception du monde exprimée publiquement qui est basée sur des principes intangibles. 

    Le premier d'entre eux est le respect et la pratique (le respect de la pratique) de la "démocratie" qu'il définit comme une forme de gouvernement basée sur 3 principes, on y revient: 

    • le respect des droits humains
    • la séparation des pouvoirs
    • la représentation pluraliste

    Au nom de tout cela, qu'on va commenter en détails, une notion fondamentale mise en pratique par son passage à la  matinale de "Radio Courtoisie" (2) ("chez Clémence"): "Votre opinion a la même valeur que la mienne". 

    L'homme est ainsi un pur de chez les purs, infiniment civilisé et respectable et quelle que soient la fausseté de ses philosophies et sa responsabilité gauchiste envers ses erreurs idéologiques, on se doit de s'incliner devant lui. Un homme, un vrai. 

    Sa définition caractérisée de la démocratie est fondamentalement correcte: elle n'est aucunement un gouvernement "par le peuple", l'expression confondant principe de souveraineté et méthode de gouvernement. Une démocratie s'assure et fonde par une constitution le respect de ses principes de fonctionnement, destinés à assurer des principes plus généraux de liberté et d'égalité. La fraternité, liée à la souveraineté, exprime le respect des droits d'une manière particulière, à l'intérieur de la nation, et là tout le monde n'est pas d'accord, il faudra en reparler. Les "droits" en tout cas sont ceux du citoyen déclaré et non pas (suivez mon regard) de tout quidam entré illégalement sur le territoire... Passons.

    Les principes

    La notion de "gouvernement par le peuple" n'a de signification que pour éclairer ce qui est un caractère secondaire de la démocratie, c'est à dire le fait qu'elle est représentative. Même élu pour une certaine période de part un mandat non obligé, un "représentant du peuple" se doit de rendre réelle cette représentativité en tenant compte "en temps réel" de l'avis de ceux qu'ils représentent. Pour faire court: élu minoritaire d'un peuple confronté à un pis aller, le président actuel n'est pas légitime pour imposer une réforme désapprouvée par une large majorité du peuple global. 

    Ce principe démocratique général a été violé, le vote de la motion de censure est en cours à l'instant même. 

    De fait, il s'apparente au principe de représentativité qui recouvre d'autre part une nécessité effective de la participation de minorités non seulement aux débats, mais aux décisions. La discussion sur les retraites l'a très bien illustré: la réforme fut critiquée par des tenants du recul de l'âge légal qui voulaient l'accompagner d'un soutien effectif à l'emploi des seniors menacés par la mesure. Comme à chaque tentative de ce type présentée au pouvoir macroniste actuel, la réponse fut négative. Pas de participation aux décisions des minorités, seul l'élu décide. 

    Par contre, il y eut marchandage symbolique: des mesures de "prise en compte" furent concédés au parti (les LR) dont on avait besoin pour faire passer la réforme, multiples et variées ces améliorations furent toutes survalorisées et réduites à rien en réalité, le summum du foutage de gueule (une erreur parait-il) étant le minimum de 1200 euros destinés à 2 millions de retraités qui ne put être attribué qu'à 20 000... Seule la force prévaut, bâton plus carotte, allant même jusqu'à proposer des mesures de faveur locales aux potentiels votants, ce qui est une corruption qui fut rendue publique. 

    Pour finir, toutes ces indignités ne servirent à rien, un vote bloqué fut décidé au dernier moment, la démission exigée évitée à 9 voix prêts, une vraie honte. 

    Mais il faut parler aussi de la séparation des pouvoirs, particulièrement considérée en France, patrie de Montesquieu. 

    Avocat en conflit avec la magistrature, Eric Dupont "Maserati" (du nom de sa mère, une pauvre femme de ménage immigrée qui permet au richissime trafiquant d'éloquence de vendre ses conseils aux dictateurs africains pour contrebalancer son indignation offusquée de l'existence d'un parti nationaliste dans ce qu'il prétend être son pays), est en conflit d'intérêt de par son rôle ministériel même, auquel il ajoute des décisions de sanctions disciplinaires contre ses anciens ennemis les juges, rebelles au point de l'attaquer en justice. Mis en examen, le garde des sceaux officie impavide et s'offusque au nom de la présomption d'innocence, évidemment et gravement mise en cause tant sa vilénie évidente et grave et patente, et surtout insupportable. Pour illustrer encore davantage le conflit, l'homme se fit applaudir lors d'une visite de prison. À croire qu'il était venu distribuer du cannabis aux prisonniers... 

    Lors de la crise du Covid, les deux autres principes démocratiques furent battus en brèche de manière caractérisée. Les décideurs se crurent en fait saisis: informés par ce qu'ils crurent être des experts, craintifs devant leurs responsabilités, persuadés d'agir au nom du bien et donc de leur nécessaire autorité absolue, ils passèrent outre, et de manière déterminée. 

    On fit d'abord alliance avec les corps constitués: Conseil d'État et Conseil Constitutionnel firent partie du dispositif et soutirent aveuglément l'exécutif, persuadés avec lui de la légitimité des actions décidées, et cela à tort. Car la connivence avec l'exécutif est violation de la séparation des pouvoirs et aussi violation du droit, tout simplement. Ce régime d'exception fut donc aussi celui des soi-disant défenseurs du droit, constitués en idéologues chargés de convictions, incapables donc d'assumer leur vraie mission. 

    Ces corps chargés de juger de l'application des lois entérinèrent donc des violations caractérisées du droit, dont la privation injustifiée des citoyens de libertés publiques fondamentales, et cela de manière critiquable, ce qui ne fut pas discité convenablement par des délibérations suffisantes : l'unanimité parlementaire fut quasi complète, et les quelques protestations étouffées. 

    Parties de l'expression des avis à considérer, les médias et leurs affidés furent unanimes dans leurs variantes commerciales les plus connues (les média "main streams"): dénis des oppositions, humiliations et dénonciations publiques systématiques. Laurent Mucchielli fut une des victimes de cette chasse aux sorcières unanimiste qui se déchaina. Le soutien à la violation des droits fut effectif et matraqué comme nécessaire. 

    Ces droits, d'acquiescer à des soins médicaux à l'intérêt discutable dans les deux sens, ne furent pas légalement supprimés ou imposés, je parle de soins certainement peu dangereux d'une part, de soins potentiellement dangereux d'autre part. Par l'influence et par l'obligation à des procédures débiles (auto autorisations, passeport intérieurs absurdes) on força le consentement qui fut acquis si l'on peut le dire, et le dire est infâme. 

    On évoquera les vraies victimes de cette folie législative: les interdictions d'exercer imposées à des professionnels dévoués jugés inaptes par défaut d'obéissance à ce qui n'était pas une obligation légale. Déchus de leurs salaires et de leur liberté, ils furent sacrifiés à un culte de l'autorité qu'on ne peut considérer que comme fasciste. Je suis électeur d'un pays qui s'est permis cela.

    On évoquera aussi d'autres victimes, celles ci niées ou cachées derrière un rapport bénéfice risque que tout le monde occidental continue d'estimer positif et sur lequel on s'interroge: dotés d'effets secondaires que jamais aucun autre vaccin ne présenta, le vaccin révolutionnaire qu'on développa et imposa en temps records est il ou non un poison dangereux qu'on imposa sans raisons véritables à des populations dont de trop nombreux jeunes non concernés par la maladie subirent la dangerosité ? Que faire des jeunes enfants traumatisés par deux ans d'école dispensés par des masques de cauchemar et dont la santé mentale fut fragilisée ? Ces questions sont occultées, cachées, et ceux qui les posent discrédités et moqués. Le débat n'a pas eu lieu. La défense contre tout ce gachis tient en une phrase, celle du spécialiste du vaccin (Alain Fisher) qui pourtant dés son introduction évoquait la possibilité surprenante, mais confirmée par la suite qu'il ne protégeait pas de la possibilité de transmettre la maladie: "si le vaccin tuait, cela se saurait". 

    Car le débat est constitutif de l'exercice démocratique et ne peut pas être symboliquement empêché ou trafiqué. Il doit symboliquement être reconnu et respecté. Et aussi favorisé. Il ne peut être simplement "forcé" et justifié légalement ou non; il doit être entériné. 

    On exprimera ici l'absolu nécessité de l'appel au peuple en cas de blocage de ce débat. Car la force du règlement (celui qui s'impose à l'issue d'un vote bloqué par exemple) ne suffit pas, l'autorité est fondée et le blocage, c'est à dire la non acceptation de la décision commune DOIT imposer le vote ultime qui seul peut départager: l'avis de tous doit s'exprimer, pas seulement celui de la soi-disant vérité, pas celui du soi-disant "représentant" ! 

    Les intermédiaires

    On aura parlé des médias, il faut parler des experts... 

    L'histoire est ancienne et vient du caractère "scientifique" que s'étaient auto attribués les marxistes quand à la conduite de la société. On n'imagine pas les ravages que cette funeste idéologie a pu faire, non seulement dans le monde communiste, littéralement ruiné par le scientisme imbécile qui a détruit sa productivité agricole et industrielle mais aussi dans le monde occidental, en particulier européen, la défaillance globale en matière de sciences et de techniques qui a affecté l'Europe (et pas les USA pendant l'après guerre) étant due à la prévalence continentale d'une pensée sociale dévoyée arc boutée sur des vérités philosophiques destructrices. Les faits sont têtus: soixante ans après la fin de son suicide scientiste nazi et communiste, écrasée par la puissance technique américaine, l'Europe n'a pas retrouvé sa souveraineté technique et militaire. Il faut bien le constater. 

    En même temps une croyance magique s'est développée vis-à-vis de la technique. Nantis d'outils mystérieux faciles à activer, les peuples se sont habitués à vivre avec des objets familiers et incompréhensibles, livrés tout fait par des cigognes bienfaisantes venues d'ailleurs. Le reste est venu avec: la magie mathématique, jugée trop difficile pour être maitrisée est déléguée à des spécialistes extérieurs, les experts, personnages méprisés mais révérés à qui on demande quoi faire. Le problème est que ce sont les dirigés et les dirigeants qui font cette demande en même temps: le pouvoir de décision s'est enfuit, ou plutôt se cache derrière une conception nouvelle de la vérité, celle qui ne se prouve pas. Au bénéfice d'une fascisation de la société, l'expertise devient ce qui justifie systématiquement la violation des droits, sans qu'il y ait de participation diversifiées, et bien sur en absence complète de séparation symbolique des fonctions du pouvoir: l'expert fait les lois, les explique et les discute dans les conseils de défense qui s'imposent à tous : covid, guerre en Ukraine et réforme des retraites sont gérés de la sorte. 

    Bien sur, l'expert ne vient pas de nulle part: des universités et des laboratoires, dont on sait depuis longtemps que c'est le politique qui les finance et les peuple, l'indépendance universitaire ayant été abolie, je dirais bien sur. Astreints très vite à un remplissage délirant de formulaires stupides justifiant de leur servilité, les chercheurs ne sont plus que des chercheurs de financement et donc des experts en charge moyennant finance de conseiller le prince. Mais pas que: des entreprises multinationales vendeuses de technique alimentent ces recherces. Depuis les médicaments jusqu'à l'informatique, l'Etat finance des entreprises américaines déversant des biens vendus à super cher, bien sur conseillés par les experts, qui en sont les premiers utilisateurs, c'est gratuit pour eux. On ne comptera pas ici les voyages, les cadeaux et aussi les financement de recherche, alloués bien plus généreusement que ne le sont les rogations misérables attribués par piston ou refusés par les rivaux déjà en place avant vous. Conflit d'intérêt à tous les étages: remèdes chers, vaccins chers, tout cela fut conseillé et imposé par les experts.

    Les armes américaines achetées pour être données à l'Ukraine, et pour finir, le gaz à plus cher que nécessite la lutte pour le bien, sans parler des emprunt à fort taux d'intérêt que l'on va passer pour faire passer une loi sur les retraites tellement bidon qu'elle va bientôt couter plus cher que si on n'avait rien fait... Les experts conseillent, ils sont américains, et conseillent... de remplacer la haute administration par eux mêmes, ils seraient bêtes de ne pas en profiter. 

    Le pouvoir des experts, c'est au delà de la violation des principes démocratiques, c'est surtout l'asservissement et la perte de la souveraineté: l'immigré américain expert conseille et dirige. 

    Les pouvoirs renversés

    L'aboutissement de tout ce bel état des choses conduit à un comble particulièrement sinistre... Car le conseil, quoiqu'on en dise, n'est pas "politique" à proprement parler. Donné par un maitre comme un conseil à un esclave soumis, il se résume à une conduite "sociétale" de la nation tout entière menée pour conduire le doux esclavage. Il abandonne par conséquent le régalien et tout ce qui revient de droit à l'autorité qui se trouve réduite à un impératif comportemental pour accéder à l'affection du droit. S'y soustraire c'est plonger dans l'illégalité, gage de la défaisance de la société, qui se défait effectivement. La sécurité est abandonnée et devant les écoles, les fumeurs de crack draguent les mères et les filles, les demandeurs d'asile chient dans les rues et partout on arrête et plutôt que d'enfermer, de tabasser et de renvoyer, on vérole les campagnes. Périgueux a sa salle de shoot et on distribue le pipes de crack pour gérer l'épidémie d'hépatite C (ceci sans doute afin d'économiser sur les cures à la cherté délirante imposées par les labos pharmaceutiques qui firent tester à nos experts l'efficacité de la drogue en question, effectivement le crack est moins cher). 

    Bref on a la totale, et l'insécurité publique augmente la nécessité du fascisme qui ne sert que les procédures disciplinaires, suivies la rage au coeur par les bons citoyens, ils sont les seuls. Comme dans l'heureux passé, seuls les pirates jouissent de la liberté, de la prospérité et du plaisir de vivre ! Qui va les représenter ? 

     

    (1) un interview chez Clémence Houdiakova https://www.youtube.com/watch?v=KJ04GQYWH28

    (2) à lire : https://fr.wikipedia.org/wiki/Radio_Courtoisie