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  • Les Occidents

    Début Aout 14, l'Europe issue de la colonisation totale du monde, Chine et Afrique comprise (cela venait d'être fait) décide de se suicider. Issue de sa science et de sa culture supérieure, les deux dominations fondamentales qui font les civilisations, l'économique et la militaire règnent absolument. Un royaume, trois empires et une république dominent absolument. Après 4 ans de boucherie, un royaume et une myriade de républiques continuent leur suicide. 

    98 ans plus tard, le désastre est entériné et de deux manières. Partant d'un statut tout sauf brillant en 2019 (science, armée et économie totalement inférieures à celles de leur libérateur d'il y a 80 ans) la chose se resuicide deux nouvelles fois mais de manière originale: en remettant en cause quasiment explicitement les fondements de sa supériorité passée (et plus que passée): la raison elle même, base et invention européenne, se trouve abolie et livrée à un mélange complexe de corruption et de connerie, mélange en tout cas assez massif et puissant pour arrêter ce qui reste d'une économie décadente, d'abord autoritairement, aux frais du prince, puis tout aussi autoritairement, mais cette fois aux frais de l'avenir tout simplement. L'économique et le militaire soumis et détruits au nom d'une raison, c'est-à-dire d'une culture et d'une science déficientes et devenues stupides, c'est ce qui explique le reste de l'effondrement. 

    Il faut bien comprendre que le mal est profond, et que pourtant, des voix se sont levées pour expliquer le monde en défaisance avec des accents rationnels convaincants. Didier Raoult, Jacques Baud eurent l'occasion très tranquillement, d'expliquer un réel à la fois évidemment bien décrit et en contradiction totale avec tout ce qu'expliquaient dirigeants politiques et journalistes tous unis dans une même symbiose: vaccination obligatoire et Ukraine à défendre. Le contraire doit être soutenu car prouvé. Que dire ? 

    Si encore ces voix minoritaires et cachées étaient le propre de cénacles secrets inconnus que l'on pourrait tranquillement se partager entre happy fews enviés tenus à l'écart. Elles sont violemment dénoncées comme frauduleuses et mensongères, doctement évoquées comme à combattre et l'on s'interroge sur les moyens de les faire taire... Procès, interdictions, banissements et insultes variées allant de l'accusation de folie jusqu'à la complicité criminelle avec des sectes meurtrières traitres à la nation, tout y passe. 

    Il faut comprendre que si on met de côté la corruption, qui bien qu'évidente ne suffit pas à expliquer les choses, c'est bien la raison qui est en cause, c'est-à-dire les principes fondamentaux qui permettent d'exposer et de réfléchir le réel et la vérité. Celle-ci vient d'être subordonnée au bien ou plutôt au bien vouloir, et cela dans les deux domaines de l'affirmation publique et de la conviction nécessaire: car l'affirmation gouvernementale, non soumise au débat contradictoire, est prise au nom de l'évidence collective et de l'affirmation de l'évidence partagée par tous sans doute, et donc privée de toute symbolique d'acquiescement. Arrêt un an de l'économie au prix d'un endettement doublé, quasi déclaration de guerre rompant toute diplomatie et tout intérêt économique, l'évidence de l'intérêt national et de son futur s'est trouvé subordonné à une considération absolue du bien et de la moralité, sans aucun calcul ni aucune discussion. 

    Une telle soumission religieuse à des forces telluriques incontrôlables n'a pas d'équivalent dans l'histoire, et correspond en fait à l'inverse de la construction de la raison elle même quand les grands équilibres géopolitiques européens se sont constitués à la fin du Moyen Âge. Même s'ils furent perturbés par des conflits épouvantables, de nature religieuse, d'ailleurs, ils conduisirent, au nom d'une raison qui se trouva confortée voire construite, à la création d'ensembles stables ou à chaque fois, une interruption raisonnable des conflits se traduisit par des longues périodes d'expansions pacifiques qui permirent précisément de construire cet ensemble appelé "Occident" dont on chercha l'origine dans le lointain mythologique, alors que fut créé exclusivement à cette occasion un ensemble très supérieur à l'ancêtre romain. Westphalie, Utrecht, Vienne, Berlin furent ces accords fondateurs et provisoires qui marquèrent la progression globale de cet Occident... Puis vint Versailles et Yalta et l'Europe disparut pour toujours comme puissance, tout en prétendant rester "occidentale" en vivant du tourisme venu visiter ses monuments et ses universités. On y pratique désormais non seulement la haine de soi et la barbarie artistique folledingue africanisée, mais et cela vient de se traduire officiellement, la déraison organisée au nom du sacrifice à la folie bienfaisante. 

    Un point au sujet de cette histoire ukrainienne, dont la situation historique, complexe et riche, aurait pu faire partie du cursus de bien des "intellectuels" sans parler des journalistes. Décérébré et détruit de fond en comble, le système éducatif et universitaire occidental en charge de la gestion des humanités et de l'histoire n'est tout simplement plus capable de former politiques, diplomates et bien sûr, enseignants: ignorants du passé, les "zélites" se précipitent, ignorant de tout, vers le massacre. 

    On peut imaginer se déclarer occidental au nom des États-Unis d'Amérique, maintenant seuls dépositaires du flambeau, et donc parler "des" Occidents, celui le plus à l'ouest restant seul. Il manifeste pourtant, malgré les apparents profits gagnants de ses laboratoires pharmaceutiques et de ses entreprises gazières, toutes les caractéristiques d'une folie bien plus grande, car animée par une volonté de puissance gagnante capable pour se maintenir avant sa destruction de bien des bêtises. On passera sur le woke, qui démontre que la connerie pure est capable de dérapages cognitifs et culturels hallucinants, sans parler du reste d'une culture, traditionnellement critiquée avec raison, qui actuellement s'éloigne des rivages du supportable à grande vitesse. 

    Une échelle s'est tirée et c'est maintenant. 

     

    (1) https://www.heidi.news/articles/les-methodes-de-l-espion-suisse-jacques-baud-pour-disculper-la-russie-en-ukraine

     

     

     

  • Les masculinismes

    Effrayé par un sondage donnant 25 % des jeunes hommes français adeptes d'un peu de violence pour se faire respecter et hésitant à attribuer cette horreur à l'immigration, on réalisa vite que la castration nécessaire se devrait d'être donc relancée, études à l'appui. 

    On en profitera pour redéfinir le féminisme comme ce qui permet et constitue les discours sur les hommes que les hommes ne peuvent tenir symétriquement sur les femmes sans se faire traiter de masculiniste...

    Le football féminin, sport mineur médiocre et peu suivi est pratiqué par des sous hommes faiblards sans élégance ni force qui s'il pourrait à la limite écraser des amateurs mâles médiocres, devrait pour cela engager des transgenres africains, c'est dire... Il fallait la faire celle-là, et la dénonciation de la violence sadique intrinsèque des porteurs de bite la vaut bien, c'était un exemple. Suppression, donc, de la prescription pour les meurtres de femmes de plus de 10 ans, la pédophilie n'étant que garçonnière et les meurtres rituels de petites filles commis par des femmes qui plus est algériennes, ne comptent pas. etc, etc. 

    On pourrait élaborer sur la différence sexuelle, qui même si elle sépare des humains par une coopération nécessaire, celle que doivent cultiver toutes les espèces de mammifères, au moins pour s'accoupler, nous y reviendrons, différence donc qui doit bien se traduire par quelque chose. On sent la femelle ourse grizzly, nantie de ses 3 oursons à nourrir seule, qui maugrée contre les mâles solitaires qui viennent convoiter le plus petit d'entre eux (pas pour le baiser, mais pour le manger). Une fois les 3 lardons éduqués, elle acceptera de se faire saillir pourtant, et par le plus gros et le plus (brillant) d'entre eux. 

    Voilà le sort qui attend notre civilisation en devenir, c'est ce que je prévoyais de dire. En vigueur dans les banlieues et les cités du tiers monde, partout où il s'établit (le tiers monde), la stricte séparation entre mâles et femelles, retranchés derrière les préjugés et les haines et mépris sordides, ne s'interrompt que le temps de la fraie, les bordels et autres distractions communes ne comptant que comme remplacement du refus progressif de l'asymétrie existentielle fondamentale, élément clé de tout le sociétal moderne (le refus).

    Autrefois soupape d'une coopération biologique civilisationnelle, forçant à une raisonnable fidélité partagée avec celle de ses voisins, et surtout de la fixation familiale nécessaire à la survie, la misogynie "ordinaire" qui pouvait faire pousser des hauts cris et surtout différencier les vrais gentlemen, souvent mieux récompensés qu'on ne croit, ne portait pas à grand chose et les allusions de mon grand père, homme adoré par ma grand mère, avaient intérêt à rester sous contrôle sauf à être reprises au nom des évidences par des êtres dont le statut, même avant la guerre de 14, était tout sauf vraiment bas, malgré l'absence de droit de vote, refusé comme on le sait par la gauche française au nom de la lutte contre la religion... 

    Car la femme est religieuse, c'est même à cela qu'elle doit son statut civilisationnel depuis l'antiquité, qui malgré les différences entre nations, resta globalement en Occident dans des limites honorables: le christianisme est une religion de femmes de l'antiquité finissante, c'est même pour cela que l'empire guerrier s'effondra, laissant à la barbarie mille ans de travail pour refaire un autre monde... 

    La nouvelle religion est du même type, et les mille ans qui viennent vont être pénibles pour certains, je vous le garantis. 

    Revenons à la différence niée par quelques uns, la folie d'une bande en érection de petits trous du culs maquillés dotés d'anneaux dans le nez poussant à affirmer que "avoir des menstrues" et "accoucher" est évidemment à la portée d'ex queutards convenablement fourrés de coke et d'œstrogènes: si, si, ils y croient et vous obligent à y croire. 

    Il faut savoir qu'elle a un côté sympa. En effet, la continuité sexuelle entre les prénoms en nombre infini peut finir par qualifier un pourcentage d'enculage dans le mixe sexuel qui peut devoir être exprimé par plusieurs décimales... De fait, la mémé hystérique à gros seins à qui on ne peut pas le dire devient minoritaire, voire inaudible: le féminisme à papa est maintenant ruiné et c'était le but. Le complot transgenre, animé par d'ignobles masculinistes, les vrais, vient de tuer et l'image de la femme et son existence même. Car nier le sexe au nom de la pudeur et de la vaginoplastie est un féminicide, et le plus puissant de tous. 

    Comme la natalité s'effondre, le besoin en femelles devient nul et la conséquence est immédiate: mort aux filles. 

    Comme par hasard, le transgenrisme concerne aussi les femelles, celles-ci se dépêchant de rejoindre le bon camp avec l'allure garçonne qui le fera se faire sodomiser à loisir. Nous y voilà. La grande variété des phantasmes masculins va pouvoir se déployer ab infinitum. Enfin. 

    Le côté sympa est renforcé par la grande liberté de choix qui s'annonce, les gammes disponibles infinies étant appelées à former de longues queues, et on devrait pouvoir retrouver dans le foutoir, et pour pas cher, les mœurs du Moyen Âge si on en a le loisir. Comme expliqué plus haut, la chose en plus d'être scandaleuse, n'en demeure pas moins possible, voire inéluctable, rien absolument rien ne semblant en mesure de s'opposer à la chose, le masculinisme traditionnel, caricatural, dénoncé par la loi commune, et bientôt criminalisé ne servant que de repoussoir à la grande banalisation, dont il n'est que l'un des fétiches, on en trouvera toujours que ça excite... Possible, donc, et en cours. 

    Face à un comportement massifié qui se déroule tel un tapis, nul besoin d'imaginer fonder un parti qui le retournera (en plus), ni même de vouloir cacher une petite graine quelque part: le début du trias inaugure une longue période, et il faut voir grand !