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  • Les équations

    La question à deux balles, "pourquoi des nombres complexes dans la mécanique quantique ? " a des réponses variées toutes plus intelligentes les unes que les autres. 

    Disons que l'état quantique est une onde qui varie dans le temps, c'est à dire que la solution de l'équation d'onde se décrit comme la variation de DEUX nombres. En réalité il y a DEUX équations avec les solutions de l'une qui dépendent des solutions de l'autre... Représenter cela sous la forme de coefficients complexes associant deux nombres est juste une commodité. 

    On peut dire aussi que ce qui varie dans le temps c'est une superposition d'intensités qui s'ajoutent en tenant compte de la phase. On a donc des effets d'interférences.

    Notons bien que ces variations ont lieu sur chaque axe de la décomposition du système quantique. 

    En résumé, on a un espace d'Etats comme un espace vectoriel à N dimensions, N étant le nombre de valeurs possibles , possiblement infini,  et à coefficients complexes. Un espace de Hilbert, quoi... 

    Note: un espace de Hilbert peut être sur corps réel et complexe et de dimension possiblement infini, contrairement à l'espace Hermitien sur complexe seulement et de dimension finie. 

    La mesure des vitesses et des positions se fait sur un espace de dimension infinie bien sur, le spin et la polarisation pouvant se satisfaire de l'hermitien... 

     

     

    (1) la discussion https://physics.stackexchange.com/questions/32422/qm-without-complex-numbers

    (2) des considérations hostiles aux complexes: http://www.workinginuncertainty.co.uk/imaginary.pdf

  • Les illusions

    Tous vaccinés

    "couverture" est la couverture vaccinale. 30 % en France en Juillet 2021 
    La contamination est égale à 1% de la population totale... 

    L'inefficacité du vaccin est "ineff" = 1 - efficacité. 
    La proportion de vaccinés parmi les contaminés est :  couverture * ineff * contamination / contamination, soit : 

    prop = couverture * ineff 

    L'inefficacité du vaccin est soit disant de 10%. La proportion de contaminés sera donc: 3 % 

    En fait, la proportion de contaminés parmi les vaccinés est de 30 %  (impossible de faire plus bien que parait-il la moitié des contaminés seraient vaccinés, ce qui impliquerait que le vaccin DONNE la maladie....). Donc l'inefficacité du vaccin est de 100% et donc son efficacité est NULLE.

    Qui suis-je ? Un anti vaxx vicieux ou au contraire un vax désespéré ? 

    En parlant de désespoir, plus de resto sans passe sanitaire... Le nombre de morts par jour et par millions d'habitants est de 0.3 pour la Grande Bretagne et 0.6 pour la France soit pour la valeur de référence 1 , 1*365*66=25 000 morts sur un total de 600 000 morts par an...

    La folie de ces gens et de cette époque est complète. Vive la mort !

    Quelques sources d'informations mystérieuses, dissidentes et ignorées, affirment au nom du bon sens, dans le silence complet des grands espaces blancs, certaines contre-vérités complotistes (1). Les citer c'est se condamner. Vive la mort.

    Les comparaisons

    Une autre manière de voir est de compter non pas les formes graves, mais les formes ennuyeuses, par exemple, les covids longs ou les formes juste invalidantes. On estime que la moitié des contaminés n'a absolument aucun symptôme et qu'il y aurait 20% de covids dits "longs". Si l'on compte que la France a eu en tout entre 50 et 100 K contaminés par millions d'habitants soit environ 4 Millions de contaminés depuis le début, on peut estimer le nombre de malades embêtants du covid à 25*66*20/100 = 300 000 covids longs...

    Le nombre de varicelles adultes par an est de 60 000... A un facteur 4 prés on est dans la zone, et la varicelle silencieuse est embêtante pour les adultes, sa vaccination n'est pas obligatoire et personne n'en parle. Encore une fois, la gravité de l'épidémie ne justifie pas l'hystérie qui a saisi le monde, à part la Chine, qui elle se prépare à dominer ce monde pourri par un dictature équivalente, mais elle non suicidaire. 

    La mortalité

    Dans un article censuré par Mediapart, Laurent Muchielli, qui par ailleurs passe son temps à minimiser l'impact et l'augmentation des vols de sacs à main dans les lieux publics, alerte l'opinion (1). 

    Les vaccins auraient fait 1000 morts en 6 mois, d'après les études publiées de pharmaco vigilance...

    Cela nous fait avec 50% de la population vaccinée, 2000/33 = 60 morts par an et par million de français, ce qui se compare aux 300 morts du covid par an et par million dû à la référence de 1 citée plus haut et qui est le niveau actuel de mortalité covid.

    1000 est le nombre d'homicides par an que Muchielli considère stable par ailleurs, 10% de la mortalité covid. 

    On comprend que Muchielli se fasse censurer, c'est gênant, comme si le risque covid était "grossi" par rapport au risque de son remède, qui reste inférieur. Il est par contre possible que le rapport risque/bénéfice soit nettement moins favorable pour les enfants et cela devrait être précisé. 

    Mais Macron le buveur de sang ne le veut pas. Déguisé en gamin il glose. 

    Le jugement global

    Alors que totalement vaccinée la population d'Israël se voit imposer un pass sanitaire du feu de dieu, on réalise que l'"efficacité" du vaccin, quoiqu’effective, est en fait relative: les cas graves sont en gros divisés par 3 et pas plus. 

    Contaminations, cas sévères embêtants et graves restent présent, simplement divisés par 3 par le vaccin. On notera que les chiffres français sont très différents: en période d'autoritarisme au sujet du pass sanitaire, la division est annoncée par dix (2).

    Sachant que le discours officiel au sujet du vaccin, hanté par les prébendiers au service de la gestion de perception mise en œuvre par les ensoutanés au pouvoir en absurdistan, est absolument erratique, débile, mensonger et pour tout dire absolument déconnant, on va jusqu'à ne pas compter les morts vaccinés du covid car non testés, et l'écart avec les mesures des humains israéliens et français sans doute radicalement autres médicalement n'est ni commenté ni mentionné. 

    Blanquer: la vaccination stoppe la contamination dans les écoles

    Castex: la vaccination empêche complètement la maladie

    Véran: la vaccination permettra d'éradiquer le virus

    Véran a eu de plus l'occasion d'évoquer à l'assemblée l'objectif de l'éradication du virus comme cela fut le cas pour la variole et la polyomélite (presque faite en fait) grâce au vaccin ET à l'"immunité collective". 

    Graal de l'épidémiologie (cette science modélisatrice, celle des menteurs et des corrompus ) l'immunité "co" est évidemment une chimère obscène que la présence de multiples épidémies différentes, chacune liée à un variant et chacune avec son pic qui l'identifie, rend dérisoire à un point infini. Le virus est grippal, saisonnier et récurrent et ne sera jamais maitrisé. Qu'à cela ne tienne ! Un sinistre expert, bafouillant, bavant et véhément l'annonce: le masque à vie est indispensable et tuera aussi la grippe ordinaire, la vaccination obligatoire fera partie du contrôle social à venir, à vie. 

    Exprimés avec véhémence et conviction en public, à la télévision et devant la représentation nationale, de telles vantardises absurdes, absolument  inexactes dans les termes déshonorent et ridiculisent les lamentables marionnettes menteuses, incompétentes ou tout simplement stupides qui nous servent de gestionnaires de la situation. 

    Au sommet, un gamin taré saisi par une crise (du stade anal sans doute) impose sa volonté en guise de château de sable de ses vacances. 

     

    (1) l'article republié: https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/la-vaccination-covid-lepreuve-des-faits-2eme-partie-une-mortalite-inedite

    (2) https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/les-vaccins-une-arme-particulierement-efficace-contre-les-formes-graves-du-covid-1338497

     

     

    (1) https://blogs.mediapart.fr/laurent-mucchielli/blog/240721/passe-sanitaire-les-ressorts-d-une-colere-etouffee

  • Les gauches

    A l'occasion d'un bien intéressant interview du très sincère Philippe Corcuff (1), on pourra se demander ce que veut dire "la gauche" et "être de gauche". 

    En tout cas, un connaisseur s'exprime sur la question, sa trajectoire du parti socialiste de Mitterand à l'anarchisme en passant par le NPA ayant un côté enthousiasmant. Il a dû en manger, de la gauche.  En tout cas il la définit : la conjonction de la critique sociale ET de la volonté d'émancipation, collective et individuelle. 

    Ainsi, depuis la volonté d'autonomie des Lumières au XVIIIème siècle, a maturé une critique sociale qui s'exprime au début du XXème et qui instaure le clivage. Le désir d'en finir (l'émancipation) de la cause de la domination (le capitalisme) fait envisager et vouloir une autre société, radicalement autre. Au point de permettre la "mélancolie gauche" cet espoir toujours présent, constitutif du caractère et qui fait l'homme de gauche éternel, mécontent du monde, et dont l'estime de soi tient à son désir du bien, futur du monde. 

    Commençons par les lumières, c'est Kant qui le dit: 

    "Sapere aude! Aie le courage de te servir de ton propre entendement! Telle est la devise des Lumières."
     
    puis:
    "J'ai traité l'aspect essentiel des lumières, à savoir la sortie de l'homme de l'état de tutelle où il se maintient par sa propre faute" .
     
    Et tout est dit les lumières,  c'est l'autonomie qu'on a déjà en principe mais qu'une tutelle servitude volontaire tient en bride. 
    Il est vrai que la question sociale était ignorée de l'époque des lumières... Alors qu'évidemment toute la liberté humaine au sens moderne vient de la pratique de cette autonomie, hors des servitudes sociales et institutionnelles qui maintenaient à tort les "états" sociaux dans leurs limites féodales, la question sociale, c'est-à-dire la servitude économique due à la hiérarchie des richesses, laissées en apparence intacte, semble entière.
    La question de la gauche y est donc entièrement: dans l'identification et la destruction du fameux "capitalisme" parangon de toute "domination", ou la seule dont apparemment on n'arrive pas à se défaire. 
    Le caractère paradigmatique de cette domination là a un côté magique: comme si toute la mélancolie gauche s'y enchantait pour toujours. Néo libérale ou éternelle la seule volonté de l'ignoble profit se trouve donc pour toujours, moralement indigne. 
     
    On remarquera que la grande aporie de cette lutte tient en son opposition à une "nature". Car après tout, ce profit, comme désir des choses et des moyens de les obtenir a un côté naturel, tout comme la sexualité et le désir de quitter son pays pour vivre mieux sur les terres du voisin envié. A part que les désirs sexuels et migratoires, tout aussi conquérants que le profit se trouvent renversés: il sont expression de la liberté et paf ! Nous voilà dans le libéral libertaire, le vrai progressisme, celui qui d'ailleurs prévaut aujourd'hui et étouffe la vraie gauche, prise en tenaille enfin. Noyée par les jaunes (on devrait dire les "noirs") la grande grève échoue sur le fil, contredite par la liberté du profit, du sexe et du voyage. 
     
    Cette belle théorie (le libéral libertarisme) étant celle de Michéa, celui-ci a donc viré à l'extrême droite, ou plus exactement à ce que Corcuff appelle, navré, le "confusionnisme", qui ne doit rien à un moine chinois, et tout au mélange des genres. 
    Ce mélange bien gênant est d'abord cause de perte du nord: ah que la vie était belle quand la direction était tenue, et les écarts faciles à détecter, il en reste le spécialiste, malgré son apparente honnêteté toute entière consacrée à détecter grâce à un flair indubitable qui dévie de la ligne droite, euh... gauche. Cet instinct consacré par les mystères les plus hauts, et les initiations  les plus secrètes est l'exclusif talent du monsieur, finalement. Ignorant de l'économie et de la philosophie, il s'acharne donc encore et toujours contre la domination éternelle qui empêche l'émancipation de autres, la sienne étant patente et il peut donc en juger, du moins je le suppose: il est fonctionnaire. 
     
    Puisqu'on en est aux émancipations, peut-être devrait on revenir aux définitions de ce qui les matérialise et qui ressort de la démocratie, organisation concrète qui les rend possible. 
    Cette nécessité de la "discipline" collective est décrite par Ghelen (3) avec son principe de "délestage": soumis au langage, l'homme néotène a besoin d'un environnement de filtrage de la foultitude de signaux générés par le langage interne et externe dans lequel il est plongé. On retrouve ici, la nécessité logique, pour définir l'humain, du collectif qui entoure son individu... 
     

    (1) le thinkerview de Corcuff https://www.thinkerview.com/philippe-corcuff-66-dabstention-la-grande-confusion/

    (2) Kant: qu'est ce que les lumières ? https://philosophie.cegeptr.qc.ca/wp-content/documents/Quest-ce-que-les-Lumi%C3%A8res%EF%80%A5-1784.pdf

    (3) Ghelen : http://www.actu-philosophia.com/arnold-gehlen-lhomme-sa-nature-et-sa-position-dans-le-monde/

    (4) Stiegler Darwin, Dewey et Lippmann http://www.actu-philosophia.com/barbara-stiegler-il-faut-s-adapter/