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Les mensonges

On nous ment. Le mensonge public caractérise l'expression publique. Qui ça on? 

Le pouvoir en place, les médias, la société. Tout ce monde là se paye de mots et dit publiquement, délibérément, le contraire de l'évidence et du fait objectif. Il le fait avec aplomb, avec assurance et sans vergogne aucune. Récepteurs des messages en question, les gens, soumis à leur vie, à leur socialisation, jouent le jeu. Certains ronchonnent, mais ce sont des opinions personnelles. Qui ne peuvent influer sur la "vraie" vie. 

L'intérieur ne s'exprime pas à l'extérieur: dénigrer Macron c'est se déguiser en communiste ou bien être demi fou (Mélanchon qualifia Le Pen de "demi folle"). Le réel est ce qu'on vous en dit. Rien d'autre.

J'ai déjà ici évoqué le désaccord fondamental entre le lucide (moi en l'occurrence) et le médiatique, je dois en rajouter pour me faire comprendre. 

Aujourd'hui, on parlera des migrants. 120 000 demandes d'asiles en 2016, comme en 2017, à 10 % prés (ça augmente). C'est le total de l'hébergement d'urgence, totalement saturé. Le droit s'applique et Pierre Henry, directeur de "France Terre d'Asile", y va de sa complainte (de sa plainte sur le manque de "mauyens"). 

Henry nie l'inefficacité apparente du renvoi (un quart des illégaux renvoyés, tu parles, on parle en fait de 2%): ce sont les lois qui ont joué. On a alors le dilemne: les lois sont elles appliquées ou non? OUI dit il. C'est l'objet de la polémique: des lois trop sévères font de nous les coupables d'un quasi génocide. 

Elles ne le sont pas: partout des clandestins en transit (dix ans en moyenne sans papiers entre deux régularisations). Le principe s'applique maintenant AUSSI aux soudanais et erythréens, évidemment gardés et "dissous" dans la masse française, accueillis avec enthousiasme par le bon peuple. On vous ment: les lois, celles là ne SONT PAS appliquées et on laisse se constituer un hinterland illégal migratoire dont le volume grossit inexorablement. 

Les maires des grandes villes se plaignent: leurs mauyens sont saturés: que faire ? A Marseille par exemple, on a reçu cet été un migrant illégal, tunisien qui plus est (pays francophone avec forte immigration, celle qui vote en France pour les islamistes de leur pays), mais assassin ignoble de deux jeunes filles: un commissariat Lyonnais, trop occupé, l'avait relaché "dans la nature". De quelle nature parle-t-on ? Dans ces grandes villes on peut vivre sans papiers, dans l'univers urbain des décombres sans contrôles autres que ceux des ghettos devenus indépendants. Des populations entières vivent de trafics illégaux menés par des illégaux, alors le contrôle de l'immigration...

Il faut comprendre que dans le monde médiatique pollué dans lequel nous vivons, cet argument du "hors contrôle" se trouve exploité: le bon Henry l'emploie lui même et veut nous faire peur pour nous forcer à nous soumettre, sachant que bien sur transformer l'Europe en forteresse est impossible... Ce débat là est bien sur avalé et recyclé: il faut réaliser l'urgence pour mieux donner les mauyens: Macron a-t-il compris qu'on avait là un moyen d'augmenter les impôts?  En bon gestionnaire, il lui faut gérer les choses et cela est la structure même du mensonge. Partagés, les tenants du Macronisme favorables aux enrichissements mutuels savourent en tremblant les délices du "en même temps" et espèrent de tout leur coeur que leur chef est un cynique...

Mensonge triple: on fait semblant de lourder pour mieux empêcher les protestations contre un laxisme contesté par les protestations mensongères contre une sévérité excessive. Des menteurs aux ordres jouissent du mensonge. Ce rata communicationnel est infect: y a de la colle dans les petits pois. 

Le cofondateur du parti du président qui a enrichi sa maîtresse en pillant la mutuelle ("mutuelle": il fallait le faire) qu'il dirigeait et qui s'estime innocenté par la prescription qu'on a obligé un juge à mettre en avant, nous dit qu'on a "décidé" pour Notre Dame des Landes (reporté à après Noël, avec un rapport de circonstances qui ouvre la voie à l'abandon) et qu'on va "coconstruire" la loi sur l'immigration. La franchise, l'honnêteté, la simplicité dégouline en puant. Tout est normal, c'est la démocratie, il fallait éviter Le Pen qui menaçait, honte à vous (si vous saviez comme j'ai pas honte) si vous avez voté pour elle au funeste second tour qui entérine la volonté expresse de dire le contraire de la vérité, toujours. L'innocence de l'éminente autorité parlementaire est un mensonge éhonté et inadmissible. 

On passera sur Bayrou qui veut faire maison commune: il a menti dix ans à tout le monde en se faisant payer ses domestiques par l'Europe, on comprends mieux le pourquoi de son fédéralisme. Il a bien sur, en s'indignant sur Fillon dégueulé sa bonne conscience en trahissant, comme toujours, son camp. L'indigne, le lâche, le pourri, le traitre et la larve: tricard de chez tricard, il s'est fait sodomiser en plus et on ne peut que lui chier dessus, c'est tout ce qu'il mérite. Sa contribution à l'élection fut sans doute importante, on ne peut que le remercier encore. En tout cas, sa loi sur la moralisation, cynique abjection destinée à cacher ses turpitudes n'a qu'une sincérité: celle de la manipulation mensongère. 

L'envoi de compte rendu d'enquêtes judiciaires à un homme politique en pleine campagne électorale signe le mensonge multiple et ramène bien sur à l'alimentation de la presse au sujet de Fillon pendant la même période: indépendance de la justice, rigueur des juges, respect des loi, absence de complot et d'officines spécialisées, tout cela mis en cause? Mais ce ne sont que des mensonges !  La belle défense: une enquête qui durera vingt ans vient de démarrer, soyez sur, on ne vous ment pas, on saura la vérité. Ministre de la justice en exercice, le successeur de Taubira, la grosse black hargneuse qui brandissait des comptes rendus d'écoutes pour mieux affirmer qu'elle ne les avait pas, donc fait de même, pour mieux faire pression sur un traitre à séduire. Qui cela peut il bien intéresser? Le mensonge de l'affirmation qu'une enquête est en cours, avec froncement de sourcils (le président fut autrefois dans le conseil des ministres de l'indélicat) est proféré sans rire. 

Les impôts sont gérés de prés: les promesses électorales portaient sur leur réductions (taxes d'habitation, fortune, taxeqs plates et autres). 4.5 Miyards en plus seront prélevés sur les ménages dans le pays européen le plus endetté en train de se "transformer". Là on n'est plus tout à fait dans le mensonge, on est dans le dur: de plus en plus populaires, les bénéficiaires de cette tromperie semblent aussi content que ceux qui les baisent. Le gouvernement engage alors une lutte médiatique avec l'Insee dans l'indifférence générale. Le mensonge de la baisse des impôts est un peu mis à mal, mais à peine, on a demandé à l'Insee de n'en parler qu'à la veille de Noël. 

La collection de papillons vérolés que nous envoient les journaux ne s'arrête pas là, je me réserve le droit d'ajouter des paragraphes.

Le glyphosate n'est PAS cancerigène. Tous les rapports l'ont certifiés et c'est sur la base du lobbying nécologiste que l'Europe, puis Macron-Hulot ont, sublime décision débile qui montre l'étendue du désastre cervical en cours, ont repoussé de 5 ans et 3 ans l'arrêt du glyphosate, sous les horions des enfoirés, trop contents en fait de leur coup. 

Un point général est que l'affirmation du contraire de la vérité de la part d'un pouvoir caractérise un exercice particulier de ce pouvoir qui s'appelle le fascisme. L'autorité fasciste s'exerce en faisant baisser les yeux, y compris devant l'évidence. C'est un caïdat au sens strict qui s'exerce. Pour notre ruine et notre déclin. 

 

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