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  • Les économies

    On se contentera de quelques chiffres pour soutenir une argumentation subtile, presque impossible à saisir, tant sa complexité et surtout son évanescence épithéliale est arachnéenne. 

    Les dépenses publiques, au coeur des politiques à mettre en oeuvre ont deux aspects, les sociales et les étatiques, et se matérialisent en pourcentage du PIB, c'est à dire de la richesse annuelle produite.

    La France est en tête de peloton dans l'ensemble des pays industrialisés : 57/32 (57% de dépenses publiques, 32 de sociales). La Finlande c'est 58/31.

    Il faut bien comprendre qu'aux US, on a 38/19, champion du monde avec la Pologne, 38/20

    Donc deux extrêmes entre 60/30 et 40/20.

    L'Allemagne: 44/26 et L'Angleterre, 43/21 sont  au milieu, mais plutôt (tu parles) dans la fourchette basse.

    L'Espagne 45/27 et l'Italie 50/29 sont la fourchette haute. 

    L'endettement de la France, à 100% du PIB, est en croissance continue, et se trouve employé au paiement des dépenses courantes non financées de la fonction publique et bien sur des "assurances" sociales. Une réduction de ces dépenses est souhaitable, avec une ampleur à déterminer. 

    Fillon, le célèbre écorcheur de bébé, le tueur de femmes enceintes, le dracula de la mayenne, veut aller à 50/30 en cinq ans. Le défi est immense, et la difficulté de la tache gigantesque, toute la société française va devoir s'opposer à cette destruction de l'état et de l'assistance sociale, nous renvoyant au moyen âge, à Vichy, et à Auschwitz.

    Il y a donc deux absurdités insupportables qui vont nous être présentés dans cette campagne qui commence: d'une part que la situation française est acceptable et possible et qu'il n'y a pas lieu de la changer, d'autre part que l'objectif visé est insupportable, indigne de la civilisation et impossible à atteindre.

    Je conchie et méprise les salauds et les cons qui vont se prêter à cette mascarade et les prévient: nous gagnerons et la France sera sauvée. Nous trainerons les cadavres mutilés de leur famille derrière nos chars et nous donnerons à nos porcs leurs coeurs, arrachés palpitants. Mort aux cons ! 

     

     

  • Les lignes de fracture

    Une ligne de fracture traverse tout l'occident, de la Russie aux US en passant par l'Europe. On peut la suivre aussi au moyen orient, mais sous une autre forme, cette fois incarnée et au combien, le sang en coule. 

    Il s'agit une montagne, ou plutôt d'une cicatrice: au sommet de la ligne, un fossé infranchissable qui fait que même après avoir escaladé la fronce, on ne peut sauter le ravin et passer de l'autre coté. 

    Car il y a deux camps dans le monde, celui du bien et celui du vrai, et ceux-ci n'ont plus rien à voir. Du coté du bien, toute la satisfaction du monde récemment moderne, qui persuadé de la fin des vieux clivages, veut se consacrer à la négation du mal, de l'égoïsme et de la pauvreté. De l'autre, l'humanité normale, que dis je celle qui émergea un peu moins récemment et qui inventa ce qu'on appelle encore l'occident, situé aujourd'hui à l'ouest mais d'abord une idée, c'est à dire une invention et donc parfaitement transmissible et aussi destructible. 

    On va faire court: l'indistinct mélangeait tout dans le religieux initial, seul lieu de l'expression non guerrière et non agricole. On y trouvait le beau, le bien et le vrai, tous confondus dans l'adoration. L'antiquité grecque tenta la première sortie de la barbarie en extrayant le beau d'abord, puis le vrai; le bien, oublié, n'étant qu'une loi d'arrangement, une variante du vrai, le monde étant tout cela à la fois, et les hommes soumis aux dieux, leurs simple utilisateurs conscients, mais désespérés par leur cruauté. Le premier monothéisme inventa le bien, sous la forme d'une loi morale qui scellait une improbable et profondément innovante alliance avec un divin qui se trouvait contraint, pour la première fois. Mieux, lié par sa férocité à quelque chose de différent de son plaisir, le divin se trouvait en quelque sorte dépendant de ces hommes là. Le début de la fin.

    Localisés par les hasards de l'histoire sur la toujours disputée terre de palestine, les mondes grecs et juifs entrèrent en fusion, et après quelques siècles d'entre embrassades, un prophète d'un autre type innova en sortant du néant quelque chose de prodigieux, et qui est l'articulation hors du religieux des trois principes, fondant ainsi une civilisation autour de la dynamique entrelacée de 3 concepts indépendants associés librement pour détruire le religieux, privé alors de son unique raison d'être. 

    Naturellement la force de cette idée ne s'exprima pas tout de suite, et il fallut bien de l'histoire pour que le pot aux roses soit découvert, pour que l'hyper principe de liberté se manifeste et pour que Dieu finalement meure. Simultanément et comme un prix à payer, on tua le beau aussi, enfin on essaya et on y réussit presque, bien que le souvenir en demeure et que donc on puisse le recommencer un jour. Au même moment, la fin du religieux tenta aussi de détruire le vrai, sous la forme de variantes absurdes des sciences de l'histoire et des peuples que les deux plus grandes tyrannies de l'histoire tentèrent d'imposer avec des crimes inouïs. 

    Récupéré du néant par des sciences juives qui elles surent utiliser la fission atomique à leur(notre) avantage, le vrai triompha avec un essor des sciences qui dépassa tout ce qu'on pouvait imaginer. Au point de renverser l'équilibre qui le fait lui aussi composite: il noya le sens commun au point qu'on voulut lui substituer le bien, le juste, comme garantie, soit disant, de l'évitement de la violence qui venait de se terminer, brutalement (c'est le moins que ce qu'on pouvait dire). En fait, les plus extrêmes violences continuèrent, à l'Est, et finirent par un rideau de fer qui s'abattit pour quarante années. Piloté par les tenants du bien et de leurs amis, soutiens et idiots utiles. Ils subvertirent toutes les philosophies, toutes les intelligences, toutes les morales et cela aussi à l'Ouest. Ils échouèrent comme nations, comme autorités, comme partis mais l'écume, l'odeur, que dis je la puanteur, la terrible puanteur de ces idéaux là resta imprégnée dans leur chair: celle de ce qui fut la gauche, des PSA aux PSU en passant par les PS et tout, tout ce qui se réclama, se réclame et se réclamera de cela jusqu'à la fin des temps. Qu'ils soient maudits et à jamais promis à l'enfer tous ces gens, tous ces "idéaux", tous ces socialismes. 

    Que trouve-t-on chez ces gens? D'abord l'esclavage: la pensée des lumières, c'est à dire la force organisatrice de la liberté, hors de toute centralité divine ou étatique leur est inconnue. Ils la nient absolument et ne veulent qu'une tyrannie de fonctionnaires au service d'un parti, le parti du bien. Celui ci justifie ses pouvoirs, ses crimes et ses corruptions insensées au nom de la justice, de la paix et de la vertu qu'il ne possède que du fait de son adhésion proclamée à l'infecte divinité du nom de socialisme à qui l'on sacrifie le destin du peuple, c'est à dire sa prospérité, et sa liberté.

    Pourtant à  jamais déconsidéré par les pires crimes, cette conception du monde sert pourtant de spiritualité à la moitié du monde occidental, mieux, elle se sent tellement sure qu'elle entreprend de ruiner la famille, de supprimer les nations, de mélanger les peuples de force. Sans assumer une tyrannie, elle se propose au contraire de tout subvertir, qui plus est au profit d'une nouvelle caste de super riches, des joueurs de football et des émirs qui reconvertissent leurs salaires et autres pétrodollars avant l'extinction de leur gisements. Cela sous les yeux gourmand d'un tiers monde asiate menaçant qui s'apprête à déferler. Ce qui déferle aussi ce sont les bons sentiments, les appels à toutes les spoliations au nom de la solidarité, à toutes les corruptions au nom de la défense des intérêts des fonctionnaires. Et tout cela se voit, et cela s'abomine.

     
    La voilà la fracture au sommet du clivage:  une haine atroce et inextinguible, une volonté maintenant affirmée et que les coups de marteau contre un mur ne suffirent pas à apaiser: nous voulons le coeur arraché de la gauche rouler à bas de la pyramide et les cadavres pantelants des hétaïres paritarisées violées rouler dans les égouts de nos déjections ! Ahhrghhh ! 

    Voici donc où en est le mâle blanc hétérosexuel: un brin furieux. 

    En particulier contre certaines analyses de la victoire de Trump. Ainsi la quasi totalité d'entre elles évoquent la question sociale. 

    D'un coté, la gauche éberluée, qui passa deux ans à traiter de raciste et de misogyne un milliardaire distingué qui dénonce à raison une cynique qui fut accusée de racisme en 2008 par un Obama en campagne et qui défendit son violeur de mari à coup de milliers de dollars pour acheter le silence des victimes. Le coup des propos "obscènes" vieux de dix ans révélés un mois avant l'élection fut particulièrement bien joué: absurde et convaincant les crétins, il ne marcha pas, au point qu'on puisse dire après coup: "well done Hillary, but not strong enough".

    Des représentants distingués de l'élite intellectuelle, gagnants de la mondialisation, ne supportent tout simplement plus la vieille blonde hypocrite, et ce physiquement, au point de fantasmer presque ouvertement sa mort violente, ont voté Trump avec enthousiasme, tant il représente la fraicheur, la spontanéité et surtout, la sincérité, pour ne pas dire l'humanité, la seule que l'on respecte. On en est là. Cela n'a rien à avoir avec un vote de perdants déclassés au chômage dans la forêt qui réclameraient une sécurité sociale. Celle ci, dont le site buggé à mort ne fait qu'exiger des sommes supérieures à celles des assurances privées antérieures sera abolie par le vainqueur de l'élection. Un comble. Point de petits blancs en quête de prébendes là dedans: bien au contraire, la haine de la corruption a prévalu et le socialisme est une corruption, c'est comme cela que le peuple américain l'a toujours perçu. 

    De l'autre coté, une droite centriste dont le discours, en gros similaire au précédent, est davantage inquiet, car plus près du manche, n'a pas pris la mesure de la situation et veut se la faire avec une autre tactique. Il s'agirait, non pas de lutter contre le racisme agressivement, mais de "rassembler" pour apaiser les furieux, les câliner et les rendre heureux. On met en avant de bons arabes gentils (le foutage de gueule mielleux de frères musulmans patenté n'est pas détecté) et on prédit l'union nationale de tous avec tous en la conduisant depuis Bordeaux, là où ça marche. On soignera le problème social avec une réduction des réformes indispensables, la maitrise de la goutte d'eau à ajouter étant millimétrique. Tout pour plaire: inefficacité, angélisme, exactement ce qu'il faut pour que ça pète à la fin. 

    Pourtant la chose est évidente: malgré la boue médiatique et l'obscurité qu'elle induit dans les esprits vérolés par les paroles publiques hypocrites et dénuées de sens, l'électeur peut toujours faire ce qu'il veut et choisir non pas le pire, mais ce qu'il reconnait comme lui convenant et l'offre, encore libre, permet de faire émerger des choix qui peuvent convenir. C'est ce qui c'est passé avec Trump: un personnage à peine politisé, il n'est pas issu des républicains traditionnels d'Amérique, a émergé, il a plu, il a vaincu. 

    Le vote pour lui n'est pas social. Il n'est pas non plus "raciste": bien que principalement orienté contre les peuples allogènes perçus comme envahissants, ce sentiment, contrairement à ce que croit la gauche, est naturel estimable, justifiable et respectable, il est celui de tous les peuples qui veulent maintenir leur intégrité. 

    Ignorer ou détester ce sentiment est un crime. Que ce soit au nom de son propre intérêt (ah quelle est belle la générosité du maghrébin en voie d'inclusion pour les nouveaux arrivants sans papiers venus du moyen orient), ou bien de la stupide bêtise du petit blanc manipulé qui a renoncé par négligence culturelle à son histoire, ou pire, par culpabilité historique à sa fierté culturelle. Sans parler de l'infecte démagogie du chef de parti qui pour gonfler les chiffres du peuple qu'il veut défendre, a besoin de pauvres, qu'il doit importer (à grand frais) du tiers monde.

    Quand est il des autres acteurs ? Nous avons bien sur le parti raciste historique, en fait faire valoir du premier sentiment et qui croit dur comme fer à la théorie nationale socialiste, comme il se doit. Il croit qu'il est en position de ramasser les billes, il n'est pas un parti en fait, juste un exutoire qui ne sera qu'un fauteur de désordre. Bien pire est possible, il n'y a qu'à voir ce que sa stratégie de dédiabolisation suscite comme mépris chez les vrais poilus, je pourrais en être et mon imagination est sans limites. 

    Nous avons aussi le petit corrompu de droite qui croit avoir du bon sens: on nous sort les gaulois, puis on s'excuse en y incluant les martiniquais susceptibles, bref, un mélange hongrois qui sent la soupe. En parlant de soupe la double ration de frites pour remplacer le jambon vaut son pesant de "c'est ça la république" répété trois fois.

    On croirait du Trump ! En est ce ? A priori oui, mais il y manque quelque chose: la dénonciation de la vieille corruption politicienne, ancienne et connue, celle des moeurs, celle de l'argent des conférences présidentielles (Clinton y fit fortune). Comment cette dénonciation pourrait elle être utiliser pour séduire ? Elle serait suicidaire...

    Ami des tapies, balkanys, et autres héros de la pureté raciale et financière, Sarkozy est évidemment un Clinton et sa tiédeur à faire suer le fonctionnaire et l'ouvrier aux 35 heures en est le témoin: un mou démagogique, qui voudrait, c'est une honte, baisser les impôts des pauvres au lieu de les mettre au boulot. Un communiste. 

    Trump est donc incarné en France dans la personne de François Fillon! (Vous l'aviez pas vu venir, celle là?). Porteur de la première vraie tentative, à la Française, de rompre avec la langue de bois, il parle franchement et avec la reconnaissance de l'invasion c'est sans doute la seule chose que le peuple peut sentir et apprécier.

    Cela n'est pas fait de manière vulgaire: l'homme est un bourgeois en apparence timide. Mais la franchise est entière, on ne peut lui reprocher que son silence d'homme politique qui a des règles à respecter: il accepte en principe la victoire électorale de personnages qu'il dénonce. Au moins n'en seront responsables que les électeurs. Au moins, il le dit, quoique et je le lui reproche,  sans grande clarté... 

    Mieux que cela, il instaure et rend possible une manière de parler que nous avions perdu l'habitude d'entendre, au point de penser qu'elle soit devenue impossible. Au point d'identifier le politique au mensonge, à l'hypocrisie, au désespoir du pis aller. De fait, qu'il perde ou non, il aura montré qu'on peut exprimer des vérités simples sans une démagogie qui "serait" nécessaire. Que tous les gagne petits et les habiles, les humanistes et les lèches culs soient maudits: ils auront toujours tort, et nous les détestons. 

    Sur l'économie, il met franchement et avec calme le peuple face à ses responsabilités: il faut bosser plus si on veut s'en sortir tous. Cela peut marcher et profiter à tous. Sur l'immigration il se contente de vouloir voter des lois qui en déciderait et puis, il y a une musique qui s'élève: on pourrait aussi les appliquer. Sur les folies islamistes, pareil: il se vante, et contre la principale organisation islamique de France, l'UOIF, de vouloir s'en prendre aux frères musulmans. Sur la politique étrangère, il fait comme Trump: il s'entend avec la Russie pour lutter contres les gens qui assassinent nos concitoyens.

    Ainsi, il n'est pas un démagogue, il ne promet pas tout et son contraire, il semble mesuré, respectueux des lois. Il est pourtant le seul porteur d'une puissante réforme libérale et nationale, à la hauteur de celle de 1958 et pour le bien évident du pays, tous ceux qui ont abordé le sujet le savent et le disent. A t il la meilleure tactique ? Tel point peut il ne pas marcher ? Il essaye et propose et il est le seul sur le créneau. Plus que neuf jours. 

    Alors ? Où est il, sur la fameuse ligne de crête ? Et bien il est une épée et il l'enfonce, il la tranche, il la pulvérise. 

    Car le sujet sur la trinité mérite d'être complété. Le vrai est une épée, une arme, une technique. Il rompt avec les mensonges de la faiblesse, soumise à et instrument du bien laissé seul en charge des mensonges qu'on se fait à soi même. Car ce n'est pas beau que de se laisser aller au bien: la beauté reconnait l'éclat des épées et le courage, dans le domaine du bien c'est aussi celui de la vérité. Bref, la trinité fondamentale, seule capable d'exprimer les trois principes fondamentaux des attitudes humaines d'abord séparés et ensuite en dépendance, se doit d'être magnifiée. La reconnaissance de cette instabilité du spirituel s'appelle la liberté, le concept englobant qui laisse l'esprit vagabonder dans toutes ses expressions, librement et justement. 

    Car il n'y a pas de haine qui tienne et la seule qui vaille, celle que l'on doit combattre, est celle de la liberté.  

    Qui n'en veut ? 

    (un peu abrupt,mais le sujet l'exige). 

    P.S. Une très intéressante analyse à l'américaine http://www.laviedesidees.fr/Redneck-blues.html.

    En gros, le "grand paradoxe" (les pauvres blancs des US, les "red necks" votent contre le social). Et bien, on a plusieurs interprétations: la pauvreté est la marque de la déchéance protestante que l'on mérite moralement, et aussi que le pauvre blanc ne pouvant que dominer le noir devient le raciste essentiel, contre la solidarité donc. Pour finir, c'est aussi l'élite blanche qui dénonce les racistes red necks depuis l'origine des US. Un grand pays, vraiment, et qui ne se réduit pas aux petites lois économico sociales des européens à peine sortis du communisme.

    Vive la liberté ! 

     P.S.2 l'article prémonitoire de Michael Moore 

    http://www.huffingtonpost.fr/michael-moore/cinq-raisons-pour-lesquelles-trump-va-gagner/