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Monnaie Commune

(voir http://www.slate.fr/story/86133/euro-fausse-alternative-monnaie-unique-monnaie-commune) 

 

Il y a là dedans comme un déficit d'histoire, du à l'oubli de l'histoire récente.
L'histoire ici, c'est le story telling.
1) les règles imposées par l'Allemagne: elles furent les conditions de
l'Euro, acceptées par la France. Le seul moyen d'échapper à l'inflation locale et au déclassement
définitif causé par les dévaluations incessantes.
2) L'Euro fut le seul moyen trouvé par les socialistes impécunieux pour emprunter à loisir, voilà le
fond de l'histoire. En l'absence de politiques d'adaptation au marché mondial, la dévaluation
est mortelle, cela a été compris et théorisé il y a vingt ans !
3) Nous sommes aujourd'hui, toujours sans politiques d'adaptations structurelles, aux limites du
modèle de l'emprunt massif. Par contre, juste avant l'effondrement il marche encore très bien : les taux
restent somptueusement bas, et c'est précisément ce qui décide Hollande à attendre que ça passe.
4) Le concept de monnaie "commune" avec des monnaies locales qui peuvent dévaluer est contradictoire dans les termes et signifie que l'euro aurait exactement la même valeur que la pire des monnaies laxistes, ce que, précisément, la construction de l'euro avait pour objet d'éviter.
5) La Grande Bretagne mène depuis 30 ans une politique quasiment constante d'adaptation au marché mondial. Elle se retrouve aujourd'hui avec un chômage, une industrie et une croissance bien meilleure que la France. La raison n'est pas l'euro, mais l'adaptation menée, qui est effective et opérante.
Alors que la France paralysée par sa gauche, se contente de se vendre morceau par morceau en empruntant, en empruntant.
Note: la dette de la Grande Bretagne est très importante, mais a des raisons différentes (10 points de moins de dépenses publiques)

6) Fin de l'histoire : la société Française ne réagit pas, et suscite des Lordon...

7) Un point positif : il apparait de plus en plus nettement que les gauches et droites extrêmes ont exactement le même point de vue économique, anti libéral et anti européen. C'est une belle économie cognitive que cela nous fait faire : nous n'avons plus qu'une seule chose à détester !

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