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  • Les Réalités

    Un an après et après bien des arguments compris et avancés dans des discussions variées, on peut maintenant être sûr de soi et de ce qu'on affirme quant à la situation en Ukraine. Les informations sont disponibles et un peu de réflexion et d'esprit critique suffit.

    A propos de blogs vidéo bien informés (1) (2) (3) qui tous confirment ces choses, on peut ainsi avoir une idée assez précise des choses. Le fait qu'elle soit (l'idée) en contradiction totale avec les annonces, discours et opinions communes exprimées par les médias mainstreams (dit "de grands chemins") français reste entier, toutefois. LE réel contre la folie commune, honte de notre société et dont je ne me relèverais pas: ma fierté d'occidental est maintenant définitivement mise à mal et seul un flot de sang punitif pourrait m'apaiser. 

    Un mot à ce sujet, rappelé opportunément par Hervé Caresse dans (1): les journalistes des chaines française interrogent sans problèmes particuliers des représentants de l'opposition russe en Russie. Ils ne semblent pas avoir réalisé qu'alors qu'ils dénoncent la dictature russe, l'Union Européenne a pris sans concertation la décision d'interdire les chaines de télévision russes diffusées en Français... Folie , déni et bêtise. 

    On va ici lister les points principaux qui caractérisent le réel, et cela en opposition frontale avec les discours "officiels", qui incluent d'ailleurs ceux du gouvernement français, et qui commandent ses positions exprimées à l'international. 

    • Les Bombardements autophages russes
      • Pas plus que les Russes n'ont saboté Nordstream ou fait exploser le barrage de Kakhova, ils n'ont bombardé la centrale d'Energodar dont ils ont la garde: on ne se bombarde pas soi même. Cette évidence, pourtant mis en cause par tous les narratifs officiels ne peut être contredite et pourtant elle l'est, à longueur d'euphémismes et d'accusations gratuites.
    • L'OSINT et ORYX
      • On sait que ce qu'ils publient est contrôlé par les services de l'OTAN, partie prenante de la guerre. Avec une renommée objective et "ouverte", ils sont la raison pour laquelle de naïfs (ou de stipendiés hypocrites) analystes militaires évaluent les situations complètement à tort (pertes russes exagérées au-delà du possible, pertes ukrainiennes minimisées voire complètement niées).
    • Les munitions 
      • On affirme depuis le début de la guerre que les Russes vont manquer de munitions et de missiles, au point d'avoir été répété de manière véhémente par le colonel Goya, par exemple. Cela est tout à fait faux, et on se retrouve actuellement en position inverse, les manques ukrainiens compensés par les stocks occidentaux déclinants pouvant devenir criant assez vite, maintenant. La récente livraison de sous munitions étant liée à un manque d'obus ordinaires américains, par exemple (Joe Biden dixit).
    • Les vies russes et les vagues humaines
      • La Russie traumatisée par la 2ème guerre mondiale, partiellement démocratisée avec des mouvements d'opinion actifs (notamment ceux des mères de soldats, qui ont d'ailleurs eu l'occasion de s'exprimer), est très soucieuse des pertes humaines. Les stratégies mises en oeuvre, qu'elles concernent les militaires ou les civils, sont systématiquement économes en vies humaines. Les techniques de "vagues humaines" ne sont tout simplement pas employées du tout, les assauts meurtriers étant rares et décriés systématiquement en Russie même, on pense à l'attaque d'Ugledar. 
      • Les opérations menées à Bakhmut furent de ce type: les assauts urbains furent entièrement subordonnés à des bombardements massifs préalables, les points de tir dans les immeubles soumis à des attaques massives consommant des quantités maximales d'obus de gros calibres. 
      • Ce sont les Ukrainiens qui pratiquent ce genre de techniques, et l'information en Ukraine est strictement contrôlée, toute critique ou information déviante sévèrement réprimée par une police intérieure ultra violente. La propagande patriotique est délirante et omniprésente, et entièrement contrôlée centralement par le pouvoir. Malgré cela, on note les stratégies d'évitement des enrôlements en Ukraine, les nouvelles affreuses des bains de sang en cours étant évidemment relayées tout de même. 
    • Les opérations militaires
      • Il n'y a pas de corps à corps ou de combats rapprochés, ou bien extrêmement peu, réduits à la réduction d'attaques de commandos, qui ne concernent que quelques dizaines d'hommes. Répartis sur un front de plus de 1000 kilomètres, les forces ne sont pas engagées dans des offensives frontales réciproques. Il n'y a que des duels d'artillerie ou des répressions par l'artillerie russe d'attaques massives suicidaires localisées, celles qu'on a vues au moins de juin, celles qu'on voyait sur la rive droite du Dniepr l'année dernière. 
      • Les Russes pratiquent les dévastations en profondeur de manière systématique, et les Ukrainiens emploient leurs Himars pour faire de même mais avec une intensité très inférieure. Les drones longue portée ukrainiens n'ont pas d'impact militaire tandis que Russes emploient systématiquement et à grande échelle des drones kamikaze et des missiles de croisière. 
    • Les pertes
      • Les mesures faites grossièrement en Russie par des organismes britanniques permettent d'estimer le nombre de morts russes. Les chiffres publiés sont actuellement de l'ordre de 30 000.
        On est aussi tout à fait sûr que la guerre est très meurtrière pour les Ukrainiens. Le facteur en leur défaveur au minimum de 5, irait jusqu'à 10 ! . Le chiffre de 300 000 morts ne serait pas absurde, sachant que les 100 000 morts furent atteints dés ce printemps (c'est l'aveu par la suite censuré d'Ursula Van der Layen). 
      • Le nombre de morts et de blessés ukrainiens est énorme, cela est tout à fait certain: il est en relation directe avec la nature des opérations (des bombardements aériens et d'artillerie) le rapport des feux étant précisément de l'ordre de 10 en faveur des Russes. 
    • Les armes miracles 
      • Alors que les Himars américains, avec les autres canons de précision européens qu'ils ont mis en oeuvre intensivement avec l'aide des satellites américains et de leurs drones d'observation, longtemps en très nombre supérieur à ceux des Russes, constituent des armes redoutables qui ont incontestablement frappé les Russes de manière importante, les armes occidentales fournies à l'Ukraine sont aujourd'hui absolument incapables de contrer efficacement les armes russes, bien plus diverses et efficaces: 
        • les Geran, drones suicides longue portée peu chers et en très grand nombre, capable de saturer toute défense aérienne localisée
        • les missiles de croisière, qui continuent à être tirés avec un rythme soutenu, ce qui montre une production de remplacement des stocks (par ailleurs sans doute absolument énormes) parfaitement active et productive.
        • les drones suicides courte portée Lancet responsables de destructions de blindés en grand nombre
        • les bombes planantes lancées à grande distance (70 km) sont en quantités inépuisables avec des charges allant jusqu'à 1500 kg
        • les chars d'assaut par centaines sont produits en grande quantité et s'accumulent sur les lignes de front en étant utilisés de manière économe (pas d'assauts russes frontaux, comme on a dit).
        • Les munitions en obus et missiles sont livrées avec profusion. Les stocks sont énormes, les fabrications massives de réalimentation lancées. 
        • Les drones d'observation longue distance de multiples types sont présents en grand nombre. Après des débuts mitigés, les Russes ont très fortement développé et industrialisé la composante drone de leurs équipements et en font à raison, un objectif majeur de leur industrie. 
        • Les drones de courte portée, en particulier d'attaques, contrôlés avec des masques de réalité virtuelle sont meurtriers et efficaces. Ils sont utilisés maintenant par les Russes, qui ont rattrapé leur retard initial en la matière. 
        • La guerre électronique par saturation électro magnétique des transmissions de l'adversaire, incluant la commande des drones. Des zones entières du front seraient ainsi rendues inaccessibles aux drones attaquants. 
        • Les avions et hélicoptères d'assaut omniprésents en juin sur le front, semblent être dotés de systèmes de contre mesures les rendant partiellement invulnérables à au moins un cercle de défense anti aérienne (peut être les manpads, en tout cas les armes à courte portée). 

    La Russie a démarré une activité industrielle intensive tournée vers la production et l'alimentation des opérations militaires en cours. Son armée et son système militaro-industriel s'adapte en permanence aux conditions du conflit en cours. L'activité industrielle et ouvrière est intense et soutenue. Un défi industriel et militaire a été lancé aux forces occidentales qui n'ont absolument pas mesuré l'ampleur de ces choses. À bout de course et de moyens, elles semblent ne pas réaliser le caractère absolument insoutenable (au sens de "durable") de leur soutien militaire actuel à l'Ukraine. On sait déjà que l'Europe est déjà en butée sur ces questions et ne compte que sur les stocks américains, qui bien que considérables, pourraient se trouver limités par d'autres exigences stratégiques des USA. La date de la fin du soutien matériel à l'Ukraine se rapproche et quand elle arrivera, l'effondrement de l'Ukraine entièrement dépendante maintenant de cette aide, sera instantané. 

    De fait la stratégie russe est claire: résister en répondant le plus violemment possible aux attaques désespérées des Ukrainiens qui sont en train de s'épuiser, en homme, armes et munition. Le soutien des mercenaires dans les troupes d'assaut devient systématique, malgré leur manque de réussite évident. "On" parle d'intervention directe de la Pologne et cette éventualité, qui devra être mise en oeuvre avant l'épuisement inéluctable de la logistique de l'OTAN, devient la seule chance de briser la défense russe, partout inébranlable. Débarrassée de l'article 5, l'OTAN si elle veut continuer à maintenir le discours délirant d'une possible victoire sur le terrain, va donc devoir intervenir directement, sans les USA. Les Européens seront ils assez fous pour aller jusque là ? 

     

    (1) Blog video de Castelneau : https://www.youtube.com/watch?v=Zjh17AVFyXw

    (2) Blog video des Stratèges avec Edouard Husson: https://www.youtube.com/watch?v=irjPIOS9wLs

    (3) 

  • Les Emeutes

    Après avoir annulé la visite du Roi d'Angleterre pour cause d'émeutes urbaines, Macron annule sa visite en Allemagne pour cause d'émeutes urbaines. Le président de l'émeute urbaine, l'homme le plus détesté de France, doit faire face ici à ce qu'il appelle le "séparatisme" expression bien trouvée mais qu'il n'a pas traduite en politique particulière, l'essentielle et seule signification du mot en question (politique) étant pour lui "communication".

    Sa première décision après la mort du "petit Nahel" ("ange parti trop tôt" selon Kilian Mbappé, le perdant de la coupe dont les exigences financières font tiquer le réal de Madrid) fut de décider du Logo qui fait l'arrière fond des conseils de défense publics qu'il tient avec tous ses ministres pendant les émeutes. 

    "Séparatisme" ? Bon, on a ici plutôt du "bordélisme", tant le caractère festif, spontané, et absolument sans revendication particulière de la chose est patent: une jeunesse racisée montre sa présence nuisible avec finalement de la bonne humeur. Évidemment s'y opposer à un contre vingt est extrêmement dangereux, mais une meute de chacals a la même dangerosité et des centaines de meutes de ce nombre, répartis sur tout le territoire, peuvent beaucoup s'amuser en toute impunité. 

    On commencera par les territoires limitrophes de leurs lieux d'habitation, pillés et incendiés en premier, voitures et jardins d'enfants voire médiathèques ou mairies des territoires les abritant étant la cible première. Grandes surfaces et supermarchés en regard sont pillés sans scrupules, le prélèvement permettant de couvrir une inflation récente, mais cela sans qu'elle soit la "cause" du pillage, naturellement. On a là de l'opportunisme pur, les gains objectifs de ces pillages ne pouvant être mis en balance (ou pas) avec le dommage causé à la société par la triste disparition du petit Nahel. 

    Au passage, une certaine drôlerie se manifeste, depuis, la femme voilée chargée de sacs jusqu'à ce porteur surchargé apparemment fatigué, pris en flagrant délit, dernier à sortir du magasin vidé. 

    Le spectacle est en tout cas patent: on ne sait qui a mal, mais on sait où: c'est à son immigration. Cela dit sans généraliser, car ce n'est bien sûr par TOUTE l'immigration qui se comporte ainsi, mais seulement une fraction qui lui est proportionnelle, car il faut le reconnaitre: le phénomène concerne bien l'immigration. Tous les nazis ne sont pas SS, mais... Une culture du pillage des blancs, et du pillage tout court est installée et agit "en fond d'écran": révérée avec passage à l'acte ou non, mais révérée, l'identité de la racaille est l'horizon culturel, incontournable. Non pas qu'elle soit systématiquement imitée: bien des petites capuches recouvrent de timides bosseurs connectés sur internet ou sur les jeux vidéos, voire sur leurs études. Bien des adultes ex racailles se sont rangées et respectent spontanément les lois bien obligés, ils ont leurs propres affaires à protéger, et cela s'appelle la société. Par contre, dans le milieu "illégal" dont l'entrée est bien sûr le trafic de stupéfiants, la malhonnêteté est de mise et la force doit être respectée: une administration "locale" est en place, porteuse de cette culture-là. 

    On doit pouvoir situer dans la très large ampleur prise par ces trafics (il y a aussi bien sûr le recel, facteur essentiel de la capacité de consommer de ces populations) le caractère violent et incivil de ces comportements. On notera aussi que très certainement ce sera la nécessité du retour au business simple demandant un peu de tranquillité qui progressivement rétablira le calme. Et, puis le produit des pillages devra être écoulé. 

    Le facteur d'inquiétude tient bien sûr à la présence des logements sociaux, le 30%, objectif à terme de la mairie de Paris rendant les futures émeutes raciales à préparer sans doute un peu menaçantes, mais bon: le mode de vie moderne est risqué et excitant, le contact avec la violence ne pouvant qu'éclairer sur la misère du monde. Une chance en fait. Ce caractère d'inéluctable, et finalement d'acceptable du phénomène a un côté surprenant, mais il faut savoir qu'il est partagé, seuls de pauvres réacs d'extrême droate pouvant éprouver une révolte au sujet des pillages, la seule révolte autorisée en ces matières en pouvant que celle des victimes racisées de la police qui tue, cause ultime de tout le mal, sans parler de la pauvreté qui justifie les pillages et la lutte pour la décarbonation les incendies de voitures. 

    Car le soutien aux pillages peut être aussi partagé par ceux qui ne pillent pas. On observera ainsi le clivage devant la violence publique qui se produit dans le pays, les grandes masses en souffrances se livrant à des déprédations chacune à son tour, avec le soutien silencieux et cynique des autres. Chacun son tour: gilets jaunes, anti retraites, immigrés, chacun sa révolte et chacun ses incendies. On a déjà parlé des zélites, acharnées, elles aussi, à la ruine de la France, cela fait donc beaucoup de groupes humains sur cet hexagone, qui lui veulent du mal. 

    On remarquera au passage que l'islam en lui-même n'est pas vraiment concerné, ni dans un sens ni dans l'autre, la pillarde voilée étant plus drôle que significative. On s'en prend à un maire qui a trop lutté contre le trafic de drogue, et on tire au fusil à pompe sur des caméras de surveillance. Une bonne idée: l'hélicoptère qui a empêché les gens de dormir toute une nuit a pu (parait-il) détecter les bandes de pillards en goguette. 

    Par contre, une constante absolue: l'absence totale de réaction violente aux émeutes de la part des "civils", apparemment dépourvus d'armes ou qui ne les ont jamais montrées, les quelques contre-exemples ayant été immédiatement circonvenus par le Raid et le GIGN, activés pour cela. Les pouvoirs publics maintiennent la violence en deçà d'un certain seuil (mais au-dessus d'un autre, toutefois) et s'en font une fierté. 

    On peut s'interroger alors sur "la suite", c'est-à-dire les politiques qui seront mises en oeuvre une fois le calme revenu. Les 100 milliards d'euros (l'unité est intéressante, elle correspond à un programme d'éoliennes, ou de nucléaire, ou à un confinement) consacrés à la politique de la ville de Borloo à la sortie des émeutes de 2005 n'ont strictement servi à rien d'autre qu'à l'achat de 20 ans de tranquillité. 

    On avait dit à Sétif en 1945, que la violence de la répression achetait 10 ans de tranquillité, Borloo fut donc aussi efficace à son échelle, la population traitée étant deux fois moindre. Que fera-t-on cette fois-ci? Pape Ndiaye va surement être mis à contribution.