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  • Les Bayésiens, deux

    On avait glosé sur Bayes, mais il y a mieux. 

    D'abord, une reformluation bayésianiste, voire bayésiatrice: 

    On a des données et on fait des hypothèses, et la question de Bayes se trouve inverse de celle de l'habitude et qui consistait à déduire des hypothèses à partir de données, ces hypothèses évaluées en fonction de données apparaissant avec régularité s'appelant une "vraisemblance". 

    Allons y carrément. H est la probabilité de l'hypothèse (que l'hypothèse soit valide), D celle des données (que la donnée se manifeste) et comme de juste, 

    D|H  = D ^ H / H  est la vraisemblance, probabilité que D se manifeste si l'hypothèse est valide. 

    D^H est l'intersection de D et H. Cette expression qui ne veut rien dire en elle même, qualifie un monde hétérogène qu'il convient de décrire avec rigueur. Ce monde là est formé de couples, chaque couple décrivant un état du monde où l'hypothèse est vraie et la donnée manifestée et tutti quanti. L'ensemble des cas du type donné en exemple ici est l'intersection dont on parle, noté D^H. H est l'ensemble de couples ou l'hypothèse est vraie, que la donnée soit manifestée ou on et tutti quanti pour D. 

    Bon, Bayes veut calculer la valeur de l'hypothèse, soit mesurer sa validité, et cela dans le cas ou la donnée qui s'en déduit se manifeste. Le "contraire". 

    La cible est donc H|D , la probabilité de H valide , ou plus simplement la validité de H sachant que D se manifeste, qu'on veut exprimer en fonction de la vraisemblance. 

    Le bien connu théorème de Bayes est donc:  H|D = D|H * H / D

    Postérior (que ce nom est mal choisi) = Vraisemblance * APriori / Manifesté 

    Ici, "Posterior" ou "a posteriori" ou "nouvelle évaluation de l'hypothèse"  est égal à : 

    ( Vraisemblance / Manifesté ) * "validité à priori de l'hypothèse"

    On a là tout le drame bayésien, la "validité à priori de l'hypothèse" étant une probabilité surgie du néant, en tout cas sans mesure fréquentielle, et interprétée comme une croyance pure, le nombre entre zéro et un étant précisément une validité, substance ontologique totalement distincte d'un comptage d'occurences... 

    La nouvelle évaluation, résultat du calcul "de Bayes", est une progression dans la croyance, réalisée après UN seul tirage. 

    Pour illustrer cela, on copiera le texte produit par ChatGPT : 

    > "En plusieurs paragraphes expliquer l'approche bayesienne de progression dans le savoir pour évaluer si une pièce est truquée ou non en procédant à des tirages successifs. Donner l'exemple précisément en faisant les calculs sur plusieurs étapes"

    Supposons que nous lancions une pièce et que nous voulions savoir si elle est truquée (en supposant qu'une pièce truquée donne toujours face).

    Pour commencer, nous n'avons aucune information sur la pièce, nous commençons donc avec une probabilité a priori neutre. Disons que la probabilité que la pièce soit truquée est de 0.5 (ou 50%). C'est notre point de départ.

    Lançons la pièce une fois. Supposons que nous obtenons face.

    Selon le théorème de Bayes, notre probabilité postérieure (P(H|D), la probabilité que la pièce soit truquée étant donné que nous avons obtenu face) est égale à la probabilité a priori (P(H), la probabilité que la pièce soit truquée) multipliée par la vraisemblance (P(D|H), la probabilité d'obtenir face si la pièce est truquée), divisée par la probabilité totale des données (P(D), la probabilité d'obtenir face).

    Si la pièce est truquée (H), la vraisemblance de voir face est de 1. Si la pièce n'est pas truquée (~H), la vraisemblance de voir face est de 0,5. Par conséquent, P(D|H) = 1 et P(D|~H) = 0,5.

    La probabilité totale des données, P(D), peut être calculée comme la somme de P(D|H)P(H) et P(D|~H)P(~H), qui est égale à (1 * 0,5) + (0,5 * 0,5) = 0,75.

    Par conséquent, notre probabilité postérieure P(H|D) est (1 * 0,5) / 0,75 = 0,67 (ou 67%). Notre nouvelle croyance, après avoir vu face, est que la probabilité que la pièce soit truquée est de 67%.

    Maintenant, supposons que nous lancions la pièce une deuxième fois et que nous obtenions à nouveau face. Nous répétons le processus en utilisant notre probabilité postérieure précédente comme notre nouvelle probabilité a priori. Donc P(H) devient 0,67 et P(~H) devient 0,33. Nous recalculons P(D) comme (1 * 0,67) + (0,5 * 0,33) = 0,83. Notre nouvelle probabilité postérieure devient (1 * 0,67) / 0,83 = 0,81 (ou 81%).

    Nous répétons ce processus après chaque lancer de pièce, en utilisant à chaque fois notre probabilité postérieure précédente comme notre nouvelle probabilité a priori. Avec chaque face que nous obtenons, la probabilité que la pièce soit truquée augmente.

    C'est ainsi que nous utilisons l'approche bayésienne pour mettre à jour notre connaissance de la probabilité qu'une pièce soit truquée."

     

    Me voilà donc grand remplacé par une intelligence neuronale à défaut d'être bayésienne... 

     

  • Les Morales

    À l'occasion de diverses discussions se présente l'occasion de distinguer le moral, le juridique et le politique, trois manières d'agir selon la volonté humaine qui ont des motivations, des rôles et des caractéristiques différentes. 

    On présentera d'abord la chose sous l'angle double de la civilisation et de la culture, les deux concepts se devant d'être séparés à l'Allemande, la kultur étant identitaire et propre à certains seulement, alors que la zivilization peut être universelle, au point (j'y suis attaché) de considérer que le droit à l'identitarisme local est global, c'est-à-dire que la possibilité (et la liberté) de cultiver le particulier se doit d'être universel, seules les cultures véritables se rendant capables de civilisation c'est-à-dire d'exprimer ce lien-là qui doit rassembler les humains, mais là, forcément, on dérape. 

    Des distinctions du même ordre règnent entre les côtés ascendants et descendants du politique, l'autorité intemporelle rendant possible le pouvoir accepté, et le pouvoir effectif non discuté justifiant et exprimant l'autorité. Qui vient de la nature des deux entités ? L'un n'est pas possible sans l'autre, cela est certain et le caractère surnaturel de l'autorité n'est qu'un moyen de rendre le complexe dual incontournable, c'est-à-dire plus que "naturel": créé. 

    Le politique, au-delà de la distinction entre amis et ennemis critiquée par Blumenberg, est d'abord une expression de la volonté individuelle ou collective, et répond à une nécessité, mais qui n'est pas seulement celle de la guerre: il faut organiser le portage de l'eau ou le tannage des peaux et ces quotidiens-là se partagent entre groupes et aussi entre sexes, l'usage établi pour longtemps relativisant les guerres, sans empêcher l'expression des obligations, et des volontés, donc des politiques à mener. 

    Dans ce cadre le moral s'oppose au juridique comme la culture s'oppose au politique: un avis préalable, un jugement et une pratique indépendante, et cela sans ignorer ni déconsidérer l'utilité fondamentale de la volonté appliquée et raisonnée du juridique. La question est celle de la régulation du juridique, qui est la règle fixée rationnellement et collectivement à l'avance, réfléchie par l'activité humaine du jugement conduite au nom du collectif, alors que celle de la morale, qui est l'éthique, est une réflexion portant sur les jugements moraux, déduits de principes généraux complexes préexistants mais appréciés individuellement, c'est là l'essentiel.

    La morale est non pas individuelle, ses principes sont universels, mais réfléchie et exercée individuellement. Elle n'influe qu'individuellement, et ne peut juger des autres qu'en propre. 

    Il existe une confusion coupable entre le juridique et le moral, qui conduit des populations d'attitudes d'esprit à condamner juridiquement ce qui ne devrait ressortir que du jugement moral, et moralement ce qui n'est qu'une nécessaire régulation juridique. Les contraposées existent aussi: on innocente totalement ce qui doit faire l'objet de réprobation au nom de l'absence de critères juridiques, et on innocente juridiquement des comportements inacceptables. 

    Et puis bien sûr il y a la confusion pure: on veut donner à un jugement moral force juridique alors que nulle loi ne le permet: la pire de toutes les situations, car le paradoxe est que la force du jugement moral peut être telle qu'on pourrait souhaiter s'abstraire du juridique et appliquer des lois inexistantes, voire conduire une justice sans lois. 

    Chaque fois, des attitudes erronées et irréfléchies conduisent à des injustices variées, grosses de révoltes et de malaises et aussi de dommages considérables laissés sans réparation. 

    A l'oeuvre derrière bien de ces confusions, une hypostasie du juridique considéré comme seul moyen d'appréciation. C'est la réduction du moral au juridique, l'innocence devant la loi valant approbation totale, voire interdiction du jugement moral, même exprimé comme opinion légitime. Derrière cela, le pire de tout, la réduction de l'humain à l'application de règles, ou plutôt à la croyance que l'humain est réglé, ce qui contredit sa liberté fondamentale. 

    Les opinions

    On commencera par toutes les lois excessives qui veulent judiciariser les mauvaises opinions exprimées publiquement. Ce sont toutes les lois mémorielles et comportementales, qui se mettent à condamner physiquement des expressions langagières qui même si elles peuvent être discutables, ne causent pas de souffrances physiques et peuvent être supportées par l'ignorance. Construites sur la notion de l"appel à la haine", ces lois ne peuvent être définies objectivement et laissent aux juges des libertés d'appréciation considérables, qui reviennent à le laisser libre de juger "moralement", voire politiquement, au grès de ses sentiments, cela sans être précisément guidé par une volonté législative vélléitaire et aveugle. On rappellera que seules devraient être contrôlés les expressions actives d'appels à la violence qui ont intention et volonté d'organiser des actions violentes. Les insultes publiques pures, hors diffamations explicites devant être prouvées, ne sont que des expressions libres comme les autres, comparables aux moqueries et ne pouvant être condamnables que comme manque de respect à l'autorité nécessaire aux institutions lorsque les victimes sont des fonctionnaires en exercice.  Le refus de toute censure s'applique ainsi aux critiques des religions, et des institutions en général. 

    On rappellera toutefois que la condamnation morale s'applique ici, l'excessive moquerie insultante envers les religions par exemple, et cela pourrait s'appliquer à Charlie Hebdo, pouvant vexer des personnes attachant un grand prix à celles-ci et leur causer des irritations assimilables à des souffrances, se devant d'être critiquées, voire explicitement rendues excusables, c'est-à-dire se devant de s'excuser du fait leurs auteurs ou d'autres. 

    L'innocence par manque de preuves

    La dénonciation calomnieuse, ou plus simplement l'erreur judiciaire en général surplombe l'accusation difficile à prouver, qui inclut bien sûr la fameuse accusation d'agression sexuelle niée, parangon des nouvelles relations conflictuelles entre sexes. L'échange judiciaire moral se produit dans les deux sens et se trouve redoublé dans certains cas, quand par exemple, dans le cas de l'affaire Joxe, le pauvre ex ministre injustement accusé, se voit innocenté par l'invraisemblance de la plainte (un attouchement lors d'un entracte qui n'a pas eu lieu à lors d'un opéra), mais malgré tout, débouté de sa plainte en diffamation pour mise à l'encan de son honneur et de sa vie privée, à cause d'une présomption "de bonne foi."...(1) 

    Là, la justice se trouve immorale, ayant mis des moyens considérables au service d'une fantaisie, qui plus est invraisemblable, mais qu'il aurait été immoral d'ignorer. Sur ce thème, les accusations concernant des paroles obscènes qui se traduisent par des dommages personnels considérables causé au coupable de l'impolitesse, lors d'appels à la haine caractérisés. C'est l'affaire du "porc", qui ressort de l'impolitesse coupable moralement exclusive. La justice là put sévir contre une diffamation, au grand dam d'une morale revendicatrice souhaitant faire un exemple hors la loi, précisément. 

    Peut-on ranger dans ce domaine la volonté systématique de suspendre les prescriptions concernant les crimes sur certaines victimes les différentes catégories visées (enfants, femmes) pouvant s'étendre aux grands invalides de guerre, aux pupilles de la nation, aux décorés des palmes académiques, et bien sûr aux handicapés sans parler des immigrés noirs de peau et aux transgenres ? Je dirais, bien sûr: le jugement moral construit sur le caractère insupportable d'une action devient prédominant devant toute action proprement judiciaire, et le besoin de prise en compte va au-delà de toute raison: le sentiment de révolte excessif qui submerge lors de la prise de connaissance de l'action ignoble justifie l'excessif de la décision, qui en plus maltraite son effectivité: longtemps après le crime, les preuves sont effacées, les souvenirs troubles, le besoin de réparation atténué... 

    La fausse morale

    L'interdiction du cumul des mandats est une exemple de fausse morale, qui introduit une règle débile pour des raisons imprécises, allant du besoin de renouvellement jugé bon, à la limitation d'une corruption gravissime jugée inhérente à ce qui et en fait une bonne pratique, séculaire en plus. Des députés ignorant du terrain et largement irresponsables en sont le résultat. Concue pour faire la place aux jeunes et sans doute aux femmes, la mesure doit être changée ! 

    Il y a aussi l'interdiction aux députés d'employer leurs familles, du même acabit, la corruption ne pénalisant que l'élu, son travail étant son intérêt. Mâtiné de l'obligation d'exposer ses moyens, la contrainte équivaut à un contrôle a priori du législatif par le judiciaire, et n'a satisfait que le gagnant d'une élection présidentielle récente, qui a ainsi établit une jurisprudence démente du fait de la folie hystérique manifeste d'une justice dévoyée, ne revenons pas sur l'affaire Fillon, si sur l'affaire Cahuzac. 

    Car il est paradoxal que l'invraisemblable scandale que fut la corruption insensée du prestigieux président de la commission des finances devenu ministre du Budget, menteur absolu et que l'on renonça à emprisonner (il aurait fallu le torturer longuement avant de le décapiter en public) et dont la conséquence des frasques ne fut qu'un parquet de plus au service du pouvoir, celui là même qui défait par les affaires et son incompétence, devait préparer la venue de son successeur, le meilleur de ses conseillers... On a là en plus de toutes les morales violées, le plus extrême dévoiement du politique et du judiciaire. Ce pays est à vomir. 

    Dans le même genre, mais en inversé, les condamnations morales portées contre des hommes et femmes politiques dont les enfants commettent des (petits) délits. Marisoul Touraine eut un fils criminel, le fils de Valérie Pécresse fuma du sheet, le fils de Fabius est un escroc, celui de Dupont Moretti bat sa femme, celui de Nadine Morano fait un délit de fuite. Etendre l'opprobre au parent du délinquant est injuste, pour le moins. Par contre, rechigner à se faire infliger des leçons de morale par qui a du mal à élever ses propres enfants est naturel, et c'est bien le sujet... 

    On revient donc au positionnement "moral" des politiques, en particulier des membres de l'exécutif, chargé d'appliquer la loi et qui pourtant se transforment en législateurs de ce qui ne les regarde pas, ou pire, qui veulent exercer une magistrature moraliste indue, par exemple, celle absolument insupportable qui consiste à condamner hautement dans le discours exclusivement, un parti politique présent à tous les second tours, et qui représente 40% de l'électorat qui vote... 

    La misérable comparaison de l'ex bornestein qui au nom de souffrances qui ne l'ont concernée qu'indirectement se permet, premier ministre en exercice, d'insulter gravement le fameux parti politique en question a un côté misérable, et surtout, profondément immoral, sans être bien sur juridiquement condamnable. L'exemple même de ce à quoi sert la morale, et qui est de réguler les comportements. Mon "ex bornestein" que j'aurai pu accentuer pour faire encore plus "années trente" n'est que l'écho, et avec la même valuation proprement immorale, car méprisante et injuste, que son "parti héritier de Pétain" dont la puanteur ne le cède en rien aux pires remarques racistes. Cela fait "années quatre vingt", et en plus, le plus drôle de l'histoire d'ailleurs, elle se fait recadrer par le Président de la République... 

     

    Les conflits d'intérêt

    Un aspect fondamentalement moral et cela à double titre, qui est insuffisamment pris en compte par le judiciaire est la notion de conflit d'intérêt. Pour éviter toute corruption directe et indirecte, et aussi tout soupçon de corruption, qui survient assez vite dans le cadre de décisions ou d'avis particuliers, typiquement les expertises, on veut devoir 1) déclarer ses liens d'intérêt professionnels (rémunérations dues à des collaborations hors de son métier principal) 2) rendre public les conflits d'intérêts qui peuvent surgir du fait de ces liens lors de l'attribution de missions ou fonctions 3) se déporter systématiquement de ces missions ou fonctions lorsque ces conflits se manifestent. 

    Karine Lacombe, ayant reçu de l'argent de Gilead, fabriquant d'un médicament concurrent de l'hydroxychloroquine, ne pouvait pas exprimer d'avis public sur la question. Ses dénénégations outragées sur la question, voulant justifier son impeccable morale lors de ses activités, ne furent qu'aveu d'ignorance de principes piétinés en France à notre grande honte, et par la même la faiblesse totale de son éthique personnelle: elle ne réfléchit pas, ne comprends pas et prétend.

    Alexis Koelher, cadre de l'armateur MSC devenu Secrétaire Général de la Présidence de la République, ne s'est pas déporté (c'est le moins qu'on puisse dire, il en fut l'auteur direct) de décisions concernant son ex employeur, d'autant plus proche encore que possédé par ses cousins, avec qui il entretient régulièrement des relations proches... Protégé par des déclarations d'innoncence du président, le scandale pourtant inconcevable est majeur et n'a pas, pourtant, de conséquences pratiques, même minimes.

    Les dévoiements

    Et puis il y a le dévoiement de l'institution. Quand les frasques privées des resonsables déshonorent à divers degrés les institutions. Depuis les écrits pornographiques de ministres en exercice, jusqu'au publications la même semaine qui de Macron dans Pif le Chien, qui de Marlène Chiappa dans Playboy, celle ci se faisant accuser de détournements de fonds publics avec l'utilisation pour ses partisans politiques de fond destinés à défendre la mémoire d'un prof égorgé abandonné par l'institution éducative  seul face à la vindicte islamiste. Faute morale sur faute morale, au carré, plus du judiciaire, tout de même, mais cela est bien peu, un ignoble et pitoyable dévoiement de la profession de ministre, sans parler de celle de président.

    Ayant propagé exagérément dans son abondante communication son gout pour les torses ruisselants de sueur de délinquants ou de transgenres de peau noire, plus la démagogie ridicule des galipettes youtubeuses, il dévoie, hors des jugements de la morale, et du judiciaire. Est ce moral pourtant, que de dévoyer ? Et bien non. Pas plus qu'il fut moral pour sa femme que de séduire un moins de 15 ans autrefois, le traumatisme pédophile produisant ce qu'il produit, voir les oeuvres et les pompes du monsieur. 

    Les nouvelles moeurs

    On évoquera les moeurs sexuelles modernes, soi disant, du moins leur acceptation et leur pratique à géométrie variable.

    La bite de Benjamin Griveaux, qui lui couta sa candidature à la mairie de Paris, après s'être fait défoncer la porte de son ministère par les gilets jaunes dont il critiqua la beaufitude de ceux qui fument des clopes et qui roulent en diesel. Immorale qualification méprisante, ministre, d'une partie du peuple, lui valut le mépris pour sa femme cocue et sa disparition honteuse de la scène publique. Etait-ce immoral de se priver d'un talent pour une si bégigne et répandue pratique ordinaire des réseaux sociaux actuels ? A réfléchir, mais je dirais que non. 

    Et puis il y a la batarde tardive de Mitterand (60 ans, la dernière goutte compte), bon, mais qui profita de bien des dépenses publiques pour cacher son existence ( la popularité et la rééection d'un président pourrait patir de condamnations morales injustes) voir pour la loger aux frais de l'Etat, elle est sa mère, toutes deux installées sans avoir à le rembourser, y compris après la mort du tyran, au frais de la République, avec pour seule justification le maintien d'une polygamie qui ne le cédait en rien à ceux dont on guillotina une instance sans parler des rois nègres de nos colonies injustement racisés pour des pratiques similaires. La tehon. Là encore, le mépris moral et la honte morale pour ce qui ne sera jamais condamné juridiquement, s'impose et s'oblige en espérant des pratiques futures où ce genre d'errements sera réduit en nombre. 

     

    (1) https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/04/14/pierre-joxe-perd-en-appel-son-proces-en-diffamation-contre-alexandra-besson_6076791_3224.html