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  • Les damnés

    À l'occasion d'un débat avec le diable (1), celle qui voulut bien (avec un sourire carnassier entendu) qu'on l'appela "Sarah" eut l'occasion de balancer des scuds bien sentis à une infection demi séculaire (ou quasiment) de la politique française, le "baron noir", ou le très vérolé séducteur de ce qui reste de la droite française et qui tout en faisant semblant de regretter on se demande quoi (et là, Knafo a marqué le point), promeut ou excuse un passé qui ne passe pas: la lutte contre une extrême droite qui donne pourtant toujours envie de lui péter sa sale gueule de gauchiste devenu obèse. Le collectionneur de montres de prix, corrompu et vérolé, collaborateur de Mélanchon, de Hollande et de tout le terrible mal que ce dont il se réclame, la gauche, a fait au pays. Knafo le lui dit d'ailleurs avec esprit: le mal qu'il (Mélanchon) fit n'est pas "à la gauche" mais, "à la France"... 

    Tout est dans le mot utilisé et cela fut dit mais pas assez appuyé. L'homme utilise les mots en permanence. 

    D'abord, et on va pouvoir engager le procès, le mot "rafle" qu'il n'aurait jamais employé. Knafo conseille de chercher sur google "dray rafle". On trouve (2): il revendiqua bien l'emploi du mot "rafle". C'est donc un menteur. Un menteur. 

    L'homme est un "trotskyste", image non pas du pauvre juif (tueur de masse, et impitoyable, cruel et assassin, créateur de l'armée rouge) tué par Staline, mais des "damnés" de Dostoïevski. Le caractère, qui est une identité plus qu'une psychologie, et celui de l'homme qui engagé dans la lutte politique, ne poursuit en fait qu'un seul but: la destruction d'un monde jugé mauvais, et cela par tous les moyens. Au nom d'une dénonciation morale du monde à la limite du culcul (à moins qu'un traumatisme n'ai souillé son enfance, se faire palper par un prêtre valant bien un rabbin ou un instituteur), l'homme s'affranchit de toute règle morale et fait le mal au nom du bien. Il peut bien mentir, tromper et souiller qu'il il veut, c'est pour son bien, le sien et le sien. Cet état terrible est précisément celui du damné et son seul succès c'est celui des actions qu'il mène, dont la réussite ne peut se juger qu'à l'ampleur qu'elle a sur le réél, quelles qu'en soient les conséquences ou les intentions. Le damné est un homme d'action.

    Revenons au mensonge du menteur. Typique. Le scorpion pique, c'est son rôle, sa fonction et son être. 

    Il n'y a pas que cela et revenons au vocabulaire. 

    Les "masses islamistes". Tentant par un mélange un peu brouillon d'enfumer le cochon d'auditeur, l'homme nous parle de son père victime donc en 1965, des islamistes (la confusion n'est pas relevée), dont il nous dit par ailleurs que c'est Chirac qui provoqua la "ghettoisation".

    Knafo ne relève pas cette arnaque là, mais le dit bien: la ghettoisation est bien sûr le fait de masses "maghrébines" vivant entre elles du fait de leur culture traditionnellement antisémite et qui ne s'assimilait pas, Mitterand puis Hollande, soutenus par Dray, instrumentalisèrent la chose pour mieux lutter contre l'extrême droite et mieux, Dray fut à la manoeuvre avec SOS racisme pour manipuler ces fameuses masses. Celles-ci s'en rendirent compte, et leur désespoir de cela les rendit d'autant plus réceptives à l'islamisation qui fut postérieure à la grande démagogie. 

    Aujourd'hui, pour capter leur attention, il ne faut plus que ce que fait Mélanchon, et pour les mêmes raisons, avec la même motivation "trotskyste": le bon vieil antisémitisme populaire. Et donc, les "mort aux juifs" se mêlent aux "Allah Akhbar". L'important est bien de lutter contre l'"extrême droite", comme le fait le gouvernement algérien lui-même dans ses communiqués récents. "Bienvenue au club" des harcelés du FLN, dit le trotskyste à Sarah Knafo, persécutée pour avoir révélé une aide en numéraire aux victimes des crimes contre l'humanité. Il dénonce donc maintenant les faiblesses françaises à l'égard de l'Algérie.

    Alors que conseiller de François Hollande, celui-ci inaugura avec les tristes regrets des "souffrances coloniales" l'activation des humiliations répétées de la France à l'égard de la mafia de tortionnaires assassins gérontocrates qui se goinfrent de l'argent du pétrole depuis 60 ans.  Alors qu'il "cornaqua" Emmanuel Macron auprès de Hollande et contribua largement à son ascension, qui se traduisit en Algérie par cette histoire de "crimes contre l'humanité", abominable aveu de faiblesse et de lâcheté. Alors que sous Jospin, il célébra l'ignoble et, mensongère comme toujours, célébration du massacre de Paris, mensonge historique célébré encore, comme il se doit cet été lors du défilé olympique. 

    Le renvoi de Mélanchon à l'antisémitisme de sa condition d'espagnol catholique, héritier de ceux qui, sans doute, persécutèrent les ancêtres de Dray (et de Knafo) au XVIème siècle était assez étrange. Knafo s'y opposa avec discrétion mais marqua le point en douceur, l'antisémitisme systémique des maghrébins étant bien affirmé, le gras pro arabe, tout à sa diabolisation de l'islamisme avait écrasé le match avec sa révélation. Un maitre de la parole. 

    Pas de regret pour la marque jaune, l'immonde main jaune héritière de l'étoile de même couleur qui consuma l'assimilation de Le Pen à un nazi et des immigrés arabes aux juifs. Ceux-ci se mordent quoi quand ceux dont ils n'empêchèrent pas l'installation, c'est le moins qu'on puisse dire, crient "mort aux juifs" dans les rues en faisant la chasse aux kippas ? 

    A moins que le monsieur continue de mentir. Toujours défenseur d'une "gauche" indéterminée dont les contours de son habileté intrigante intriguent, ne serait-il pas en train de nous enfumer sa fin de carrière en nous expliquant la vie ? L'important est que l'on n'arrête pas l'immigration, que l'on garde les clandestins et que la ruine du pays gérée par les démons gauchistes et pétainistes qui ont géré la France "depuis trente ans"  (que n'a-t-il pas dit "quarante", c'est du vocabulaire, encore) puisse continuer. On en est aux retraites... 

    Que faire des damnés ? 

     

    (1) Del Vecchio, Sarah Knafo et Julien Dray https://youtu.be/-7eFH9tHmFI

    (2) le mot "rafle": https://www.publicsenat.fr/actualites/non-classe/pour-julien-dray-le-mot-rafle-ne-renvoie-pas-tout-de-suite-a-la-question-du-vel-d